Chapitre 42 : Homecoming?

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[Rossi : Je ne sais pas encore. Nous ne devront plus avoir de contact avec lui tant que Lewis sera encore en liberté.]


Pénélope : Non mais c'est pas possible, je veux dire, il ne peut pas nous abandonner comme ça. C'est égoïste de sa part !

Morgan : Calme toi p'tit coeur, ce qui serait encore plus égoïste, ce serait de le retenir avec nous sachant que sa vie et celle de Jack sont en danger.

Rossi : Pénélope, il faut que je te parle, je t'attends dans mon bureau. Quant aux autres, vous allez vous mettre au travail afin de coincer cette ordure de Scratch.



Toute l'équipe décampa de la salle de brieffing où elle siégea et chacun des membres commença se mit à une tâche bien précise. Tous les membres sauf deux. Après l'annonce de la fin de cette réunion, Pénélope avait suivi son supérieur dans son bureau.


Rossi : Tu peux t'assoir je t'en prie.

Pénélope : Merci mais là je dois faire vite, on doit à tout prix arrêter Griffes.

Rossi : A propos de ça...

Pénélope : Oui ?

Rossi : Hotch a vu Lewis tourner autour de l'école de Jack, et vu les nombreuses fois où tu es allée chez lui, il a sûrement dû te repérer.

Pénélope : Qu-qu-quoi ?

Rossi : Ta vie est en danger Pénélope, nous devons te mettre sous protection. J'ai pensé à ce que tu intègres le programme de protection des témoins à ton tour.

Pénélope : Je refuse, quitte à ma mettre ma vie en danger, je veux vous aider pour arrêter ce salaud.

Rossi : Nous allons donc te placer sous protection avec Hotch, et tu pourras faire tes recherches de ton côté avec lui. Chaque semaine, un agent t'apportera un nouvel ordinateur pour que tu puisses nous transmettre ce que tu as trouvé, et de notre côté à nous, ce qu'on a de nouveau.

Pénélope : Et si Griffes comprenait ce qui se trame ?

Rossi : Il n'en saura rien.

Pénélope : Comment vous pouvez en être sûr ? Il a déjà piraté la base de données du FBI, et...

Rossi : Du calme, les recherches que nous ferons sur lui, seront effectuées chez moi, en dehors des heures de travail, en attendant nous traiterons les dossiers qui nous sont envoyés. Et toi, tu vas dire au revoir à tout le monde, et je vais t'emmener chercher les affaires dont tu as besoin chez toi, et t'accompagner à l'aéroport.

Pénélope : Je, je, je dois vraiment être dans la même maison que lui ?

Rossi : J'ai pensé que ce serait mieux pour vous deux et pour les recherches.

Pénélope : Vous pensez trop Rossi...

Rossi : File, au lieu de dire des bêtises.

Pénélope : Les autres sont au courant de la situation ?

Rossi : Oui, l'heure est arrivée de leur dire au revoir.

Pénélope : J'y vais... fit la jeune femme arborant un mince sourire.



Et elle tourna les talons tout simplement.  Elle s'en alla tête baissée, sortit de la pièce, tout en se triturant les doigts, elle descendit les escaliers et se dirigea vers les bureaux de ses collègues. Elle se posta devant le premier qui fut sur son chemin. Le jeune homme qui siégeait à cette place, releva la tête en direction de la blonde, et dans un air triste lui fit ses au revoir. Il la prit dans ses bras et lui fit un câlin malgré sa maladie. Quelques secondes plus tard, la jeune femme se dirigea vers le second bureau et la brune qui avait assisté à toute la scène précédente se leva à son tour et fit une étreinte beaucoup plus longue que celle de son collègue. Elle lui murmura certains mots à l'oreille qui ont eu pour dont de mouiller les yeux de Pénélope.

Le dernier collègue, lui, ne voulut pas même lui dire au revoir mais lui prononça quelques mots.

Morgan : Je n'ai aucun besoin de te dire au revoir, je sais que tu vas me manquer, mais j'espère que tu seras heureuse avec lui, et puis nous nous reverrons bientôt. Je t'aime Pénélope.


Lui décrocha-t-il suivit d'un bisous sur la joue.


C'est après ces adieux que la jeune femme quitta le bureau et rejoignit l'ascenseur. Elle jeta un regard à Rossi qui l'attendait et rentra dans la structure métallique. Cette dernière les firent descendre jusqu'au second sous-sol, où un SUV noir, vitres teintées, les attendit.

Les deux agents montèrent dedans et commencèrent le périple qu'allait éprouver Pénélope. Le silence était religieux dans la voiture, c'est après 45 minutes de route que ceux-ci arrivèrent à la demeure de la jeune femme.


Rossi : JJ est à l'intérieur, elle t'a préparé 4 valises contenant les affaires qu'elle a jugé utiles de te donner. Tu as 5 minutes pour lui dire au revoir.


La jeune femme sortit de la voiture et s'avança vers sa maison, les yeux mouillés par tant de larmes et de tristesse. Elle rentra chez elle et vit JJ dans le salon, l'attendant patiemment sur l'un des sofa présents. En la voyant arriver, cette dernière se leva et prit dans ses bras son amie, leur étreinte dura de longues minutes.

JJ : Prends soin de toi surtout, et on compte sur toi. Dans les valises qui sont présentes, j'ai sélectionné tes vêtements préférés.

Pénélope : Merci ma belle.

JJ : J'espère que tout ira pour le mieux pour toi et surtout, l'on se revoit dans peu de temps.


Les deux femmes se firent une dernière étreinte et, la blonde partie de chez elle, deux valises en main, suivie de JJ, en ayant deux autres. Une fois le coffre chargée, Pénélope remonta dans la voiture, adressant un dernier regard à son amie, ferma la porte du SUV noir et celui-ci partit.

Le trajet dura une bonne vingtaine de minutes, quand soudain, le véhicule s'arrêta.


Rossi : Tu peux sortir.


La jeune femme s'exécuta et ouvra la porte de l'automobile. Instantanément, ses cheveux blonds furent décoiffés par le vent qui régnait en ce lieu. Ces derniers survolèrent la tête de la Pénélope. Celle-ci regardait où elle put se trouver et le seul indice était le goudron d'une piste d'atterrissage d'un aérodrome. Quand elle souleva les yeux elle vit un Jet, ce dernier était tel que celui qu'ils empruntaient pour aller enquêter, blanc, brillant.


La porte de celui-ci s'ouvra, et fit apparaître un escalier. Deux hommes en uniformes noirs sortirent de l'appareil et se dirigea vers la jeune femme. En voyant la scène, Pénélope fit une dernière étreinte, prit ses valises et se dirigea vers le Jet, les larmes coulant aux abords de son visage.


Ellipse : 6 heures :


Après 6 longues heures de vol, le jet s'était enfin posé dans un endroit encore inconnu aux yeux de la jeune femme. Elle en descendit rapidement, et rejoignit le même SUV que celui qu'il l'avait aidé à quitter Quantico.

Durant le trajet, Pénélope essayait tant bien que mal de regarder par la fenêtre pour savoir où elle se situait mais sans réponse. Les secousses du véhicule ne faisaient pas avancer ses recherches. C'est au bout d'une heure de route, qu'elle fut arrivée, elle descendit donc de la voiture et vit des arbres environnants l'endroit où elle se trouvait. Quelques mètres au loin, se trouvait une cabane en bois.

La porte de cette dernière s'ouvrit et laissa place à un homme.



Note d'auteur : Chapitre très bof mais une suite tout de même..

Ca m'a fait mal au coeur aussi de devoir insulter Peter Lewis.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant