Chapitre n°5 :

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[Garcia : Monsieur, j'aimerai qu'on parle ...

Le beau brun tout étonné, finit de se laver les dents et se retourna :

Hotchner: Je t'écoute Garcia, qu'est-ce qui se passe ? rétorqua-t-il ]

Garcia : Je sais pas par où commencer ... Voilà je vous ai retrouvé dans mon lit et...

Hotchner : Et quoi ?

Garcia : Et bah comment vous dire ? Je me demandais si on avait

Hotchner: Si nous avions couchés ensemble ? Non je te rassure, je crois que j'étais un peu trop alcoolisé hier soir et je me suis couché là où j'ai pu en rentrant dans la chambre.

Garcia: Ah d'accord... J'ai eu peur, ce n'est pas que vous me plaisiez pas mais c'est que vous êtes mon patron et je crois que j'aurais trouvé ça un peu bizarre de faire ça avec vous. Enfin non ce n'est pas ce que je voulais dire, c'est juste que vous êtes pas mal dans votre style monsieur, mais niveau hiérarchique ce n'est pas normal...

Hotchner: Je comprends mais tu sais que ce n'est pas interdit ? dit le patron d'un ton sérieux

Garcia : Pardon monsieur mais pourquoi vous me dites ça ?

Hotchner : Je plaisante Garcia ! Détends-toi un peu tu es beaucoup trop sérieuse ! ajouta le beau brun en riant

Garcia: C'est vous qui dites ça ? Non mais je ne vous permets pas ! Sauf votre respect ne confondez pas votre cas et le mien.

La jeune femme venant de se rendre compte de son erreur, baissa la tête et fit demi-tour lorsque son patron l'interpella.

Hotchner : Garcia ?

Garcia: Oui monsieur fit-elle en soupirant

Hotchner: Pourquoi tu me dis ça ? J'essayais juste de plaisanter avec toi et voilà que tu me réponds ainsi... Je pense que tu es beaucoup trop tendue...

Garcia: Pourquoi je vous dit ça ? Mais je pense que voilà le résultat de 10 ans d'un surplus de rigueur de votre part Aaron, jamais vous ne riez, jamais vous ne souriez, jamais vous ne plaisantez avec qui que ce soit, vous ne parlez quasiment pas ! Pour la formation je demanderai à l'agent Rossi, lui au moins il parle ! Sinon vous espériez que je vous dise mieux ? Je suis désolée de vous blesser mais à un moment toute cette pression intérieure que l'on ressent, peut être que ce n'est pas volontaire mais en tout cas nous la ressentons et je pense qu'à un moment ou un autre il faut que ça sorte ! Ce sera tout ! Maintenant si c'est tout ce dont vous avez à me faire part je vais aller déjeuner avec mes amis !

Hotchner: Garcia ? Détends-toi ! Je...

Il n'eût pas le temps de finir sa phrase que la jeune femme avait claqué la porte. Le chef de la BAU, si souvent respecté, ne l'avait pas été cette fois, la tempête Garcia l'avait remis en place, et ce dernier n'avait rien contre, au contraire, cette discussion l'avait changé de sa routine habituelle de patron respecté. Ce dernier resta perplexe face aux déclarations de sa collaboratrice, il s'assied sur le lit, bouche-bée, Aaron fut interrompu quand quelqu'un à la porte frappa.


Hotchner: Entrez c'est ouvert

La porte s'ouvra et l'agent italien se faufila dans la chambre de son ami.

David : J'ai entendu crié, il s'est passé quelque chose de grave ?

Aaron : Tu veux vraiment savoir ? demanda l'agent d'un air quasi dépité

David : A ton avis ?

Pendant ce temps, l'analyste avait rejoint ses amis, les 4 compères papotèrent de leurs programmes pour leurs après-midi, ils optèrent pour l'option plage, farniente ainsi que bronzage, mais continuèrent de parler entre eux, et finirent leur petit-déjeuner tranquillement.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant