Chapitre n°11 : Hospital

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Auteur : Merci beaucoup à CriminalFrench pour son aide sur ce chapitre 😘 ! Bonne lecture


Penelope : Alors voilà... Je ne sais pas par quoi commencer, je crois que c'est à moi de m'excuser pour vendredi soir, j'aurais dû me rappeler que vous n'étiez pas très bavard et poser toutes ces questions, d'ailleurs je vous remercie pour ce soir-là parce que j'ai passé une très bonne soirée et voilà.. Et merci pour ce matin et...

Aaron : Garcia ?

Penelope : Euh oui monsieur ? fit la jeune femme d'un air fragile.

Aaron : Arrête de t'excuser pour tout et pour rien. Ne m'appelle pas non plus Monsieur, on est pas au bureau je te rappelle.

Penelope : OOOOOOH ! Je capitule Agent Hotchner !

Aaron : D'ailleurs comment vas-tu  ? Je veux dire mentalement.

Penelope : C'est de ça que je voulais vous parler, je sais qu'on est pas réellement proche tous les deux et je sais que vous ne me jugerez pas, j'aimerai en parler avec vous, si ça ne vous dérange pas.

Aaron : Ca ne me dérange pas mais tu ne souhaites en parler qu'avec moi, pas avec Morgan ?

Garcia : C'est ça.

Aaron : Alors vas-y, je t'écoute.

Penelope : Je vous préviens, pas de profilage !

Aaron : C'est la règle, il me semble ?

Penelope : J'espère.

Aaron : Allons-y.

La jeune femme expliqua tout ce qu'elle ressentait sous le regard compatissant de son patron, ce dernier l'écoutait attentivement sans ne décrocher un seul mot. De longues minutes passèrent, Penelope s'exclamait à vie voie, tous deux n'avaient pas bouger, la jeune femme parlait et parlait sous le regard des plus sérieux de son patron. Elle racontait le calvaire qu'elle avait subit la veille. Une larme roula sur sa joue, en entraînant une autre, puis une autre, et encore une autre, le beau brun essaya tant bien que mal de la rassurer mais rien n'y faisait, ni mêmes les paroles les plus rassurantes de la Terre faisait effet. Il tenta un geste qui aurait pu paraître déplacé d'un patron envers sa subordonnée, mais non de deux amis, il lui fit un câlin geste qui n'a pas déplu à la jeune femme mais elle se déplaça d'un geste brusque.

Garcia : Désolée monsieur mais je ne peux pas.

Aaron : Je comprends.

Penelope : Ce n'est pas contre vous enfin si mais...

Aaron : Je vois. Je vais te laisser.

Penelope : Non mais vous pouvez rester c'est pas interdit.

Aaron : Je dois rentrer.

Penelope : D'accord, merci pour tout.

Aaron : De rien, à demain.

Penelope : A-a-a demain.

Le beau brun tourna les talons et fit vite face à la porte. Il prit la poignée, la tourna et soudain, se retourna lorsque le bip de l'électrocardiogramme l'interrompit dans sa démarche. La machine fournissait un énorme vacarme qui envahit toute la chambre. La jeune femme était elle allongée dans son lit, ne bougeant pas. Dans le plus grand des calmes, il ouvrit la porte et courut en direction d'un homme en blouse blanche, un stéthoscope autour du cou. Le jeune homme comprit l'urgence quand il vit le beau brun arriver en sa direction, il le suivit en appelant une de ses collègues et entra dans la chambre sans plus tarder.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant