Délinquants au grand coeur

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Les nuages couvraient en grande partie le ciel.
Comme une couverture, un édredon de coton grisâtre qui ne laissait passer que très peu de faisceaux de lumière.

L'humidité régnait dans l'air, signe qu'un orage allait sûrement bientôt éclater.
Malgré cela, le vent persistait à éloigner ces cumulonimbus, en vain.

La rosée du matin était toujours présente.
Les oiseaux volaient par nuées espérant trouver un abri plus sec, plus chaud.

Ils avaient décidés de sortir, profiter de l'oxygène pollué de la ville.
Perchés tous les sept sur le toit d'un ancien bâtiment, ils surplombaient le paysage urbain.
Croquant à pleines dents dans leurs tranches de pain de mie garnies, chahutant sans cesse.

Hoseok aimait mordiller la paille de son goblet de soda déjà vide.
Jungkook lui, s'amusait à sauter dans les petites flaques d'eau croupie.

Le rouquin posa son ballon en cuir par terre.
Tous ces autres camarades le regardait alors qu'il prenait son élan.
Il fit trois foulée avant de tirer de toute ses forces dans la balle.

Ils fixèrent alors tous la trajectoire en cloche de celle-ci
Elle ne toucha pas le sol.
Non, elle vola, puis brisa la fenêtre de l'immeuble d'en face.
Les jeunes rigolèrent jusqu'à ce que la femme qui avait constaté son carreau cassé les menaça depuis sa cuisine.
Elle était sur le point d'appeler la police.

À l'entente de ces accusations, la bande prit rapidement l'escalier extérieur, dévalant les marches quatre par quatre pour enfin, une fois arrivé sur la terre ferme, courir.

Ils s'enfuyaient à une vitesse surprenante.

Les semelles pleines de boue, ils traversèrent la pelouse sans s'arrêter.

Jungkook était tout devant.
Une fois qu'il fut essoufflé, il ralenti pour se stopper un peu plus loin.
Les six autres se succedèrent et s'installerent à ses côtes.

Leurs cages thoraciques s'ouvraient et se fermaient rapidement du à cet soudain efforts.

Namjoon avait cueillit un pissenlit.
Il soufla dessus tandis que Taehyung admirait les petites ombrelles de cette fleur, se détacher et flotter.

Tous étaient tournés dans la même direction, vers cette ligne de chemin de fer.
Les trains roulaient et passaient sur les rails.

Seokjin s'était assis dans l'herbe humide, contemplant calmement la vue.
Ils prirent tous exemples sur leur aîné et s'allongèrent avec lui.

Le ciel était toujours gris, ils avaient un peu froid.
Le silence remplissait l'espace, n'avaient-ils plus rien à se dire ?

“Laisse moi courir encore
Malgré les blessures sur mes pieds
Laisse moi, moi qui sourit à ta vue.”

Ils étaient conscients de leurs erreurs et qu'ils s'attiraient les foudres.
Seulement ils aimaient jouer avec le danger.
C'était divertissant.

You never walk alone •° втѕ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant