Partie 2 Une rencontre particulière

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La boutique est assez petite, je remarque soudain un homme d'une quarantaine d'année, ou plus, devant la porte. Il est assez grand, ses cheveux sont d'un blonds éclatant, il porte une chemise blanche, celle-ci est rentrée dans un jean noir moulant, il tourne soudain la tête et ses yeux bleu ardoise me regarde interloqué. Je le salue, m'inclinant.

- Bonjour, êtes-vous Monsieur Fukiji? Un sourire dessine son visage aux traits masculins, je remarque qu'une barbe de quelques jours s'est formée sur le bas de celui-ci. Je le trouve vraiment attirant pour un "vieux". Il me tend sa main que je prends et me la serre doucement en l'agitant de bas en haut.

- Tu dois être la fille de Sakura-sama. Tu lui ressemble beaucoup lorsqu'elle était plus jeune. Son sourire se fait de plus en plus large et je sens mes joues virées au rouge. Il me fait signe d'entrer dans son magasin, tenant la porte à mon passage. Ta grand-mère m'a montré beaucoup de tes photographies, tu en fais depuis longtemps?

- Depuis mes dix ans, j'ai toujours aimée le fait de pouvoir immortaliser un moment avec un objet aussi petit que ça. Je sors le petit appareille photo vert pomme que ma grand-mère m'a envoyer par la poste le jour de mes douze ans. Je l'emmène partout où je vais, comme ça, je pourrais toujours me souvenir de ce que j'ai vue au cours de ma vie.

Monsieur Fukiji me regarde, les yeux pétillants d'admiration, il me semble.

- Si je te demandais de me faire une photo, là tout de suite, tu pourrais le faire? Je scrute la pièce du regard et me dis soudain, qu'il n'y à pas grand chose à photographié quand je vois soudain le regard que me lance Monsieur Fukiji.

CLIC!

Je regarde la photo, elle est parfaite. La chemise légèrement ressortit du pantalon de Monsieur Fukiji laisse dévoiler une partie de sa peau légèrement bronzé, son visage est naturel mais dans ses yeux, il y à un je ne sais quoi de... bestial. Je lui montre la photo et il semble lui même étonné.

- Tu es engagé! J'ouvre de grands yeux et alors que je m'apprête à lui sauter au cou, je m'arrête et lui serre la main avec vigueur.

- Oh merci Monsieur Fukiji! Vous ne le regretterez pas! Il hoche la tête souriant et me propose un café, esquisse et il me demande d'allez l'attendre dans son bureau

« Au fond du couloir à droite » me précise-t-il avant de disparaître derrière des étagères remplis de magazines people. Arrivée devant le bureau, j'ouvre la porte, sans penser à ce qu'il y à derrière. Mais alors que je pénètre dans la pièce une odeur forte de parfum masculin me fait presque tourner la tête, j'entends tout à coup un râle à ma droite. Derrière la porte que j'ai ouverte se trouve un divan, remplie de cousins multicolores et, affalé sur celui-ci, un homme aux cheveux coiffés en pique se caresse l'entre-jambes avec vigueur. Il tient dans son autre main un magazine érotique, il renverse soudain la tête en arrière et vois soudain que je suis la. Je n'ai pas bougé, pas parce-que ce "spectacle" m'a fait quelque chose, mais parce-que c'était la première fois que je voyais un homme se masturber. Il lâcha tout, (oui tout) ce qu'il avait dans les mains et se redressa aussi sec.

- T'es qui toi?! Me cracha-t-il alors qu'il essaye de ranger son "engin" dans son caleçon gris.

- J-je suis la nouvelle... D-désolée, c'est Fukiji-sama qui m'a dit que son bureau était au fond du couloir à droite.

- Nan! Le sien c'est celui de gauche! Il passe sa main qui tenait le magasin dans ses cheveux et réajuste ses piques qui sont d'un seul côté, à mon grand étonnement. Quel crétin ce Fukiji! Prononce-t-il soudain en soupirant.

Soudain il plonge son regard sombre dans le mien.

- T'as pas intérêt à dire ce que tu as vue ici, compris la blonde?!

- Qu'est ce qu'il à le balais à chiottes?! Qu'est-ce que ça me fait que tu te branles ici ou ailleurs? Je pousse un soupire et me dirige vers la porte. Mais elle claque soudain devant mon nez.

- Je crois que tu sais pas bien à qui tu t'adresses là! Il s'approche de moi et je recule instinctivement. Tu sais que je peux faire de ta vie un enfer en un simple claquement de doigt?

Je fronce les sourcils et je vois son expression changer radicalement.

- Vas-y, fais-toi plaisir! Qu'est-ce que j'en ai foutre?! Je n'ai plus rien à perdre! Je le bouscule de l'épaule violemment mais il m'attrape l'avant bras et le serre avec force, je grimace sous sa prise.

- Tu es bien sûr de ça?! Il me murmure ses mots à l'oreille et je lui lance un regard haineux, mais il me répond, un sourire fier s'étire sur ses lèvres. Et ta grand-mère, elle aussi tu t'en moque de la perdre?!

Il sait qu'il vient de toucher un point sensible, parce-que je baisse la tête instantanément mais j'essaie de ne pas me montrer toucher et la redresse, un regard combatif au visage.

- Et qu'est-ce que tu lui feras?! Si il lui arrive quoi que ce soi, je saurais que c'est toi et j'irais voir les flics! Alors que je pense que ses paroles vont le faire réfléchir un sourire terrifiant s'affiche sur son visage démoniaque.

- Je suis le fils du plus riche entrepreneur de ce village miteux, alors un mot de moi et ta stupide cabane en brique disparaîtra! De plus, si je demande à Fukiji de ne pas te prendre, il le fera, car tout le monde ici sais à quoi s'attendre de ma part.

- Tu es un grand malade! Tout ça parce-que je t'ai vue de taper une queue sur un magazine porno? T'as vraiment un grain mon pauvre garçon! Je voie à son regard que mon entêtement l'énerve au plus haut point. Je pousse un long soupire et parle d'une voix lasse. Très bien, je te promets de ne jamais rien dire, je le promets sur l'honneur de ma famille.

Je m'apprête de nouveau à partir mais je l'entends rire.

- Tu crois que c'est si simple que ça? Je lis dans son regard un éclat monstrueux, je sais à cet instant qu'il va me poser une condition et lorsqu'il parle, mon cœur ratte un battement.

- Je m'en fou de l'honneur de ta famille, je veux que tu deviennes mienne...


Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant