Partie 20.5 Le festival d'automne

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Après le feu d'artifice, il était l'heure de rentrer pour Ami, Fuminori, Yasuko et Riko. Après un au revoir plutôt mouvementé, Kumi proposa d'allez boire un dernier verre et malgré ce que son mari et son frère lui disait, elle m'attrapa par le bras et parla d'une voix agacée.

- Vous avez qu'à rentrez! Rui-chan et moi nous n'avons pas envie de rentrer tout de suite! La nuit ne fais que commencer! Sans attendre une réponse de ma part, elle me tire et m'entraîne à travers la foule qu'il reste.

Très vite nous arrivons devant un stand qui vend des sucreries et je vois à l'expression de Kumi qu'elle veut une barbe à papa, je me sens sourire et réussi à me défaire de sa prise pour allez en commander deux. En me voyant revenir avec deux énormes boules roses, ses yeux brillent comme ceux d'une petite fille et elle me saute au cou en attrapant le bâtonnet en bois dans ma main gauche. Nous nous dirigeons par la suite vers une buvette et Kumi commande une bouteille de saké, elle précise qu'il faut deux coupelles et l'homme qui tient le stand ne cherche même pas à savoir si je suis majeure, il semble un peu saoul, lui aussi.

Nous nous installons à une table qui ressemble à une table de pique nique et Kumi pose la bouteille assez violemment sur la table, ce qui me fait sursauter.

- Kumi-sama? Tu vas bien? Elle secoue la tête négativement et parle d'une voix ivre.

- Non! Mon frère est un idiot! Je me sens sourire et ne peux m'empêcher d'opiner du chef alors qu'elle reprend. Sérieusement je vois pas ce qu'il attend!

- De quoi tu parles? Elle arrache un bout de sa barbe à papa brutalement avec les dents et lève les yeux au ciel.

- Rien, ne t'en fais pas, ce n'est rien...

Je doute que ce soi vrai, mais je ne tente pas le diable. Après avoir vue comment Kumi peux réagir, je dois avouer qu'elle me fait un peu peur. Je souris à cette pensée et alors que je vais prendre ma première bouchée de barbe à papa, je vois une main qui en arrache un énorme morceau. Je me retourne et parle d'une voix énervée.

- Non mais pour qui tu te... Je me tais quand je vois Yōko ce tenir derrière moi avec un sourire en coin.

Sa sœur essaye de le frapper mais elle manque de tomber et Akimoto-sama la rattrape. En le voyant, un sourire béat s'affiche sur ses lèvres et elle l'attire contre elle pour l'embrasser. Je suis quelque peu embarrassé mais ce sentiment me quitte très vite lorsque je vois Yōko tenter de prendre une bouchée de ma friandise, je la retire au bout moment et ses dents claque dans le vide, déclenchant une grimace agacée de sa part et un rire à sa sœur. Kumi se serre sa coupelle et je vois que la mienne à disparu, Yōko la tiens dans sa main et arrache la bouteille à sa sœur qui l'injure, mais il n'y prête pas attention et avale cul sec sa coupelle. Nous sommes les quatre autour de la table et nous ne cessons de rire et enchaînons les coupelles de saké, bientôt je suis complètement saoul et ne prête même plus attention à ce que Yōko fait, je me sens légère et ne cesse de rire avec Kumi qui raconte des anecdotes sur leur enfance à Yōko et elle.

- Tu n'aurais jamais pu le reconnaître Rui-chan... Dit-elle d'une voix presque endormi. Il était tellement maladroit et ne cessait de tomber et dès qu'il voyait un chien il faisait un bond de quinze mètre.

- Tu as peur des chiens Yōko?! Je vais peut-être en adopter un... Je lui lance un regard en coin et vois que lui aussi est saoul.

- Ne dis pas n'importe quoi Rui-chan... Marmonne-t-il. Je n'accepterais jamais qu'on prenne un chien. J'éclate de rire sans vraiment réaliser ce qu'il vient de dire et poursuis.

- Toi, ne dis pas n'importe quoi, un chien c'est vraiment utile, en plus j'ai toujours rêvé d'en avoir un.

- Pourquoi? Tu te sens proche d'eux?

Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant