Partie 16 Adieu

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J'ouvre les yeux et me tourne sur le côté de mon lit, je me redresse d'un bond en voyant que Yōko n'est pas à côté de moi mais je vois que ce trouve mon téléphone portable. Je me lève et m'habille en vitesse. J'ai enfilé une chemise simple blanche et un pull gris à carreau, je mets mes bas et ma jupe pareil à mon pull et alors que je vais sortir, je vois soudain mon appareil photo sur la commode et je vois une note. J'avance doucement vers celle-ci parce-que je sais de qui elle vient et je dois avouer que j'ai peur de ce que je vais lire, mais je secoue la tête et attrape la note, en lisant les larmes me montent aux yeux.

Rui-chan, je ne serrais plus là lorsque tu te réveilleras et je te demande de ne pas me chercher, ni même d'essayer de me joindre. Je pense que c'est mieux ainsi, après tout, je ne suis qu'un pervers misogyne. J'ai tout de même passé de bons moment à t'embêter et à voir ton visage rougir, que ce soi de colère ou de gêne, je dois avouer que ça m'a beaucoup amusé, mais je ne dois pas oublier que tu es une fille, et qu'un jour ou l'autre, tu vas finir par tomber amoureuse de mon charme olympien ;) . Le contrat qui nous liait, tel le fil rouge du destin est enfin rompu et tu vas pouvoir reprendre ta vie. Je te souhaite de devenir une grande photographe, je sais que tu y arriveras.

Yōko

Tu te fou de moi?! Et après c'est moi le pervers?! J'ai vue la photo que tu avais de moi dans ton portable, pour la peine j'en ai profité pour moi aussi te prendre en train de dormir. Je te jure qu'un jour je te le ferais payer la naine!

Je froisse la note dans mes mains et sens mon cœur se serrer malgré moi. Comment peut-il partir comme ça?! Je sens mes larmes couler et je les essuie d'un revers de manche. Je lâche la note froissé et me précipite en dehors de ma chambre. Le silence qui règne dans le manoir est terrifiant, le soleil est déjà haut dans le ciel et je cherche mon père, balayant mon regard partout. J'arrive enfin devant les portes de la salle à manger et j'entends soudain quelqu'un frapper dessus, je me stoppe net en reconnaissant la voix du père de Yōko.

- Amasa-chan choisira sa grand-mère, cela ne fais aucun doute alors je te conseille de te tenir tranquille jusqu'à ce que nous prenions l'avion, sinon cette canne ira dire bonjour à la jeune Amasa-chan.

- Tu es un monstre... Frapper ton fils, passe encore mais t'en prendre à une femme... Tu n'as vraiment aucune morale! Je tourne le dos à la porte et m'appui contre pour mieux entendre ce qu'il se trame dans cette pièce.

- Je ne fais que protéger l'avenir des Kanemochi, ton frère est trop jeune pour diriger.

- Pourquoi Kumi-chan ne s'en occupe pas?! Elle est en âge de la diriger, elle!

- Ne me parle pas de cette petite garce! Le hurlement de son père me fait tressaillir, sa voix est remplie de haine.

- Cette petite garce comme tu l'appel est ta fille unique!

- Elle à cesser d'être ma fille le jour où elle s'est enfui avec cet homme excentrique!

- Il n'y à rien de mal à être excentrique parfois... Il murmure ses mots et j'ai l'étrange impression qu'il sourit à ce moment là... Mais le poing de son père s'abat sur la table.

- De toute manière, il n'y à que toi qui est digne de me remplacer, oublier rapidement cette fille ou tu le regretteras amèrement et elle en payera le prix elle aussi!

J'en ai assez entendu. Je ravale mes larmes et m'éloigne de la porte en serrant mon pull dans mes mains. Si je continue à essayer de voir Yōko je risque sa vie et c'est au dessus de mes forces... Je dois me résigner à l'oublier...

Alors que je gravis les escaliers, mon père apparaît soudain devant moi, j'ai du mal à retenir mes larmes et je lui souris.

- J'ai pris ma décision, je choisi grand-mère, mais je veux que tu me conduis aujourd'hui à la gare. Le plus vite possible si possible.

- Je peux t'y emmener dans trente minutes si tu es prête, je sais qu'il y à un train qui part dans une heure.

- C'est parfait. Je le dépasse et me dirige vers ma chambre pour préparer mes affaires le plus vite possible.

Après que ma valise soi prête je me dirige jusqu'à l'entrée du manoir à pas de loup, je ne veux pas voir Yōko, je ne peux pas me permettre de changer d'avis et risquer qu'il soi battu par son père. Pourtant au fond de moi, j'ai envie de le tuer, comment à t'il oser s'en prendre à Yōko, ma haine envers les pères devient plus forte et je serre les poings en voyant le mien descendre avec Sumi à son bras. Je sors, ne voulant pas les voir s'embrasser. Alors que j'atteins la voiture, je sens une main ce poser sur ma tête.

- Essaye de ne pas te faire avoir par les hommes, la naine... Sa voix et son geste me chamboule complètement mais je ne réponds pas, parce-que par la fenêtre du manoir, son père nous observe, un sourire triomphant pendu aux lèvres.

La route jusqu'au train est silencieuse et je ne traîne pas lorsqu'il s'arrête devant la gare de Tokyo, j'attrape ma valise et sans un regard derrière moi je me dirige vers le guichet. Il n'y à pas grand monde le dimanche dans le train et je regarde le paysage défiler et changer à force qu'on s'éloigne de la capitale les buildings sont remplacé par des plaines, des rizières, des plaines qui ce prennent les couleurs de l'automne. Je m'endors sans m'en rendre compte et lorsque je me réveille je reconnais la gare de mon village natal. Je descends du train et vois soudain ma grand-mère. Elle me regarde d'un air triste et pose ses mains sur mes épaules.

- Rui-chan, tu vas bien? Je me force à sourire mais ma voix est trahie par mes émotions.

- Je vais bien... Elle me lance un regard noir et je baisse la tête.

- Je vais bien mais... Je pose ma main sur mon cœur et lève la tête. Mes larmes brouillent à vision et ma voix tremble sous mes sanglots. Ça fait vraiment mal... Elle me sert contre elle et je pleure comme une enfant.

Pourquoi tout cela doit ce terminé comme ça?! Pourquoi Yōko et moi, maintenant au même rang social, devons nous dire adieu?! Et la question qui me pose le plus de problème c'est, pourquoi je suis tombé amoureuse de cet homme...

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Hello tout le monde

J'aimerais remercier ma petite soeur SheelynSteele qui me soutiens à fond dans ce lemon et qui ma permis de trouver cette magnifique musique pour le montage que j'avais prévus pour ce chapitre ^^ 

J'espère que ce lemon vous plait toujours autant 

Pleins de bisous à vous mes lecteurs 

😘😘

Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant