Partie 7.3 Une longue nuit

175 13 2
                                    

Je sors du bain en entendant Yōko me demander ce qui me prend autant de temps. Je me sèche rapidement et m'essuie une nouvelle fois les yeux. Après l'appel de ma grand-mère je n'ai fais que pleurer. Je n'ai pas besoin de mon père, je me débrouillerais très bien toute seule! J'enfile ma chemise de nuit rose et un short assortit puis sors de la salle de bain. Yōko m'attends devant la porte, un regard sévère sur le visage, mais lorsqu'il voit mon visage bouffis son expression se radoucis soudain.

- Le mec à la télé, c'était ton père n'est-ce pas? Je hoche la tête et soupire.

- Oui, malheureusement...

- Attends une minute. Je le regarde sortir de la chambre et je m'installe sur le lit.

Il revint quelques secondes plus tard, une assiette à la main. Dans celle-ci se trouve une part du gâteau aux fraises qu'il avait apporté avant mon bain.

- Manges ça. Le sucre c'est bon pour le moral, en plus il paraît que ça fais grossir les seins. Je lui lance un regard mauvais mais il me sourit amusé.

- Je n'ai pas très faim pour être honnête...

- Très bien... Il passe son doigt sur la chantilly et le pose aussitôt sur mes lèvres. Le goût est sucré et je ne parviens pas à me retenir de lécher mes lèvres. La chantilly est parfaite, onctueuse et pas trop sucrée. Alors que je vais prendre le gâteau, Yōko le tire vers lui. Je croyais que tu n'en voulais pas?

Il attrape une fraise sur le dessus du gâteau et la croque goulûment, un liquide rouge rosé, coule au coin de ses lèvres et je ne peux m'empêcher de vouloir y goûter. Sans le vouloir je lèche mes lèvres et je vois Yōko me regarder avec un regard pervers.

- Tu veux lécher? Malgré que sa proposition soi tentante, je secoue la tête.

- Non, la part de gâteau me suffira.

- Sauf que tu as déjà eu ta chance, alors si tu en veux il va falloir lécher.

- Tu es vraiment un pervers, même dans des moments comme celui-ci tu arrives à avoir de telles pensées?!

- C'est justement dans des moments comme ceux-là que des idées comme ça t'aide à surmonter ce que tu vis. Il faut se laisser allez parfois dans la vie Rui-chan! Je le regarde engloutir la fraise et me regarder du coin de l'œil. Voyant que je ne bouge pas il contourne de lit et pose la part de gâteau sur le guéridon avec seulement la lampe de chevet qui éclaire la pièce.

Il me tire soudain par la taille, m'allonge sur le lit et me chevauche, je le regarde paniquée.

- Q-qu'est-ce que tu fais?!

- Je vais te montrer que j'ai raison! Il retire soudain sa chemise et je vois que son torse est vraiment plus musclé que je ne le pensais.

Il tend la main et prends de nouveau de la crème sur son doigt, puis il l'approche et je sens son doigt l'étalé sur mon cou.

- Yōko... Je n'ai pas le temps d'en dire plus que sa langue lèche déjà la crème.

Le contact des deux sur ma peau est inattendu et je frissonne de nouveau, mais cette fois-ci, c'est un frisson de plaisir. Il relève la tête et me souri conquérant. Je vois soudain qu'il lui reste de la crème aux coins des lèvres et sans vraiment réfléchir, je passe mon index sur ses lèvres, elles sont quelque peu rugueuse mais je n'y prête pas attention et je lèche le restant de crène sur mon doigt. À l'expression qu'il a sur le visage, il ne s'attendait pas à une réaction comme celle-ci de ma part. Mais il ne semble pas déçu, il reprend de la crème mais cette fois-ci beaucoup plus et l'étale sur le haut de mon torse le contact froid et sa langue brûlante qui passe sur mon corps me font gémir de plaisir. Je ne sais pas si Yōko à raison à propos de "surmonter" les moments dur avec le sexe mais je dois avouer qu'à cette instant j'y crois et me laisse allez à ce jeu existant. Alors qu'il passe sa main sous ma chemise, elle se stoppe soudain sur mon short.

- Ne m'en veux pas, mais je ne tiens plus! Il murmure et se redresse, de la crème chantilly plein les lèvres. Il passe son autre main sous ma chemise et enlève mon short. Je serre les jambes par réflexe, mais il me les écarte avec force. Il étale de nouveau la crème à l'intérieur de mes cuisses et sa langue me donne de violent frisson.

- C'est froid... Je rie nerveusement et il me regarde avec bestialité et envie. Je ne sais pas comment décrire ça, mais je sais que c'est de l'envie. Il mordille soudain ma cuisse droite et je serre la couverture dans mes mains.

- Ça va vite se réchauffer... Il souffle ces mots sur ma cuisse gauche cette fois-ci et un frisson me vrille la tête.

Alors qu'il approche de ma zone intime il relève soudain la tête et regarde le gâteau où il ne reste presque plus rien en crème. Il attrape une fraise et la croque, mais alors que je le regarde faire, son visage s'approche soudain du mien et il me tend la fraise entre ses dents. J'hésite à la prendre et me dit soudain que de toute manière je n'ai rien à perdre au point où j'en suis. J'ouvre la bouche pour attraper la fraise, mais Yōko avait une autre idée, il approche ses lèvres et emprisonne les miennes tout en faisant glisser sa langue dans ma bouche en même temps que le petit morceau de fraise. C'est un baiser plein de fougue et extrêmement sucré, mais c'est tellement bon! Je ne réfléchi plus et pose mes mains sur sa nuque pour accentuer ce baiser sucré. Il retire soudain ses lèvres et me regarde fièrement.

- Qu'en dis-tu ma blonde, ma technique est plutôt pas mal. Je croque dans le restant de fraise et l'avale avant de répondre d'une voix essoufflé.

- Tu peux dire ce que tu veux, je n'ai pas d'autre expérience, ça se trouve tu es nul. Un sourire taquin s'affiche sur mes lèvres et Yōko me lance un regard de défi.

- Tu veux voir à quel point je peux te faire grimper aux rideaux? Avant que je réponde, il m'embrasse de nouveau mais son baiser est chaste et il descends le long de mon visage, puis dans mon cou et alors qu'il arrive vers ma chemise il grogne quelque chose et avant que je comprenne ce qu'il dit, il l'attrape de ses deux mains et l'arrache brutalement.

- Yōko ! Ma voix semble à fois la colérique mais émoustillée, ce qui fait sourire Yōko.

- Ose me dire que ça ne te fais rien. Il approche son visage du mien et effleure mes lèvres des sienne. Rui-chan... Je trésaille sous ses mots et je sens ses mains caresser mes seins avec tendresse.

- Je ne te ferais pas ce plaisir Yōko-kun! Un sourire coquin se dessine sur mon visage et cela le rend plus entreprenant.

Il trace un chemin de mes seins à mon ventre avec sa langue et alors qu'il atteint ma zone intime ont entend soudain une sonnerie retentir. Comme si le moment venait de ce stoppé Yōko lève la tête et je peux lire la colère sur son visage.

- Restes-là! M'ordonne-t-il, alors qu'il se lève d'un bond pour sortir de la chambre je me demande qui peux bien sonner à sa porte à cette-ci. J'attends plusieurs minutes mais le sommeil à soudain raison de moi et je m'endors sans pouvoir lutter plus longtemps. Et cette nuit là, ce n'est pas de Fukiji-sama que je réveille érotiquement mais bien de Yōko...

Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant