Partie 14.3 Réception mouvementée

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- ... c'est ce qui m'énerve! Mon père ne cesse de prendre des décisions à ma place! Et je ne supporte pas ça! J'ai appris avant de venir ici qu'ils allaient te parler de cet "ultimatum" tout ça parce-que tu n'es pas resté chez moi comme je te l'avais dit! Idiote... Yōko ne me parle pas méchamment, au contraire, sa voix est douce et il semble vraiment agacé, mais pas par moi pour une fois.

- Je suis désolée, mais je ne pouvais pas rester là à ne rien faire... Dès que Fumi m'a appeler et que j'ai entendu que tu te battais avec mon père, ça été plus fort que moi... Alors que je vois dans son regard qu'il va me sortir une pique, je le coupe. Et ce n'est en aucun cas parce-que je suis amoureuse de toi, ni même que j'ai quelconque sentiments à ton égard! Je ne voulais juste rejoindre mon père au plus vite pour partir... Je mens et malheureusement Yōko le devine.

- Tu es une menteuse pitoyable! Je fais une moue vexée mais je l'entends rire. Je suis heureux que tu te sois inquiété pour moi Rui-chan. Il y avait longtemps que quelqu'un ne c'était pas occupé de moi comme tu as su le faire... Son regard se perd soudain dans le vide et je le regarde, étonnée par ses propos.

- Tu as bu Yōko? Il me regarde offensé et je ne peux m'empêcher de rire.

- Reconnais que c'est rare ce genre de gentillesse de ta part. Il esquisse un sourire et hoche la tête.

- La méchanceté et quelque chose de naturel chez moi, je dois avoir ça dans le sang... Il prononce ses mots avec une pointe d'énervement et de tristesse, et je me sens coupable tout à coup.

- Je ne pense pas que tu soi méchant au fond de toi... Je me sens sourire et regarde à travers la fenêtre le ciel étoilé. Tu as du vivre des choses que toi difficile et tu t'es enfermé dans une sorte de carapace pour ne plus souffrir. Tu dois te dire que plus tu fais souffrir les gens, moins ils essayeront de découvrir ce passé douloureux que tu essaye de cacher, mais je pense que tu as tort. Je le regarde et vois que son expression hautaine et sûre de lui à disparu. Si certaines personne veulent te connaître juste parce-que tu porte le même nom que ton père elles sont stupides, je suis sûr que tu as beaucoup plus à offrir que ça Kanemochi-kun... Je sens soudain sa main passer dans mes cheveux et je sens mes joues devenir rouge et alors que je vais m'éloigner il m'attire contre lui et m'embrasse.

Je sais qu'il n'en dira pas plus ce soir, mais pour moi, c'est largement suffisant. Pour la première fois de sa vie, Yōko s'est confier à moi, et même si je ne le reverrais plus jamais, je garderais ce souvenir précieusement encré dans ma mémoire.

Ses mains caresse mon dos en douceur et les miennes caresses ses cheveux, il retire ses lèvres pour les posées sur ma nuque et mord ma peau je me crispe en sentant ses mains passé sur mon corset et défaire le lacet avec un doigté de fée, j'en profite pour déboutonner sa veste noir ainsi que sa chemise. Il descend ma robe jusqu'à ma taille et commence à lécher mes seins avec appétit, je renverse la tête en arrière et mes mains ce dirige vers ses cheveux pour faire glisser mes doigts dans ses mèches rebelles. Il relève la tête et me regarde avec un air satisfais sur le visage, je rougis légèrement et sens mon cœur battre contre ma poitrine, j'ai presque peur qu'il l'entende que j'ai envie de bloquer ma respiration, mais emporté par le moment, je m'en fiche. Je ne reverrais plus jamais Yōko, je veux profiter de son corps un maximum même si ça paraît malsain de le dire ainsi. Je descends mes mains jusqu'à son torse et écarte ses vêtements pour admirer son torse d'apollon, je ne réfléchie plus, ma bouche s'approche de celui-ci et l'embrasse, remontant jusqu'à son cou pour le mordre et lécher sa peau qui sent un parfum, cette fois-ci sucrée et fruité, ce qui ne me déplaît pas. Je place mes mains sur ses larges épaules pour faire descendre la veste et sa chemise le long de ses bras musclés tout en remontant de son cou pour me diriger vers ses lèvres, c'est assez étrange mais ses lèvres ont une saveur piquante et me font penser à du gingembre, mais ça ne me dérange pas. Il entrouvre légèrement ses lèvres pour que j'y insert ma langue.

Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant