Après avoir rejoint ma chambre, je n'arrive pas à trouver le sommeil. Ayant gardé la veste de Yōko et je ne peux m'empêcher de la sentir sous toutes ses coutures. Je me demande comment va ce passer la suite, s'il s'est encore enfuit, il y a de grande chance que son père débarque un jour ici et qui sait ce qu'il se passera ?
Comment réagira-t-il en découvrant son fils mais également sa fille aînée, accompagné de son mari qui plus est ? Je soupire bruyamment et me retourne une énième fois quand j'entends soudain gratter à ma porte. Je me lève, oubliant que depuis que je suis arrivé ici, Light dors toutes les nuits avec moi. Or, en ouvrant la porte, je découvre bien le chaton, mais dans les bras de Yōko. Il semble à moitié endormi et me tend la boule de poils.
- Je crois qu'il veut entrer, ça fait dix minutes qu'il gratte à ta porte et qu'il miaule.
- Oh, merci, je suis désolée s'il t'a réveillé.
- Ce n'est pas grave, j'adore les chats. Il me sourit et je vois que Light semble à l'aise dans ses bras. Il ronronne et s'endors presque.
Alors que je vais prendre le chat, Yōko entre dans ma chambre sans me demander quoi que ce soit et s'assoit sur mon lit.
- Vas-y fait comme chez toi !
Il me lance un regard moqueur et hausse les épaules en récupérant sa veste.
- Je voulais juste déposer le chat et prendre ça, ne t'inquiète pas je ne reste pas. Alors qu'il se lève et repart, il me regarde avec défi. A moins que tu ne veuilles de la compagnie dans ton lit ce soir ?
Je fulmine intérieurement et le pousse hors de ma chambre, imaginant la tête de ma grand-mère si elle entrait demain matin.
- Ca ira, je te remercie, mais j'ai déjà le chat pour m'empêcher de dormir, avoir un deuxième casse-pieds ne m'aidera pas. Je lui tire la langue et alors que je ferme la porte, il la retient.
- Rui, à propos de toute à l'heure...
Mon cœur s'arrête, oh non, il ne va pas parler de ça maintenant quand même...
- Je voulais te dire que je n'allais pas rester, c'est pour ça, enfin tu vois...
Il semble soudain gêné, je ne comprends pas pourquoi. Pourtant, je suis rassuré de ne pas avoir à me justifier pour ma « gaffe ».
- Ne t'en fais pas, je m'en doutais. Tout à l'heure tu m'as dit que tu étais juste passé chercher des affaires à toi, je ne m'attendais pas à ce que tu restes. Et puis, nous avons bu, je pense que ceci explique cela également.
Il semble avoir perdu ses mots et je lui souris malgré mon cœur qui se déchire à la simple pensée de devoir le perdre de nouveau...
Comme un réflexe, ma main se dépose sur sa joue et je l'embrasse doucement.
- Merci pour tout ce que tu as fait pour moi, Yōko. Je murmure ses mots contre ses lèvres et le regarde avec gratitude. Tu es... quelqu'un de bien et jamais je ne t'oublierais.
Je m'éloigne de lui et, avant de refermer la porte, lui souris, retenant mes larmes qui sont déjà au bord de l'explosion.
Mais alors que je vais rejoindre mon lit, la porte s'ouvre à la volée et avant que je ne puisse me retourner, les bras de Yōko m'entourent la taille.
- Tu es la fille la plus stupide qui excite, Rui !
J'arrive à sentir son corps trembler contre le mien, je ne comprends plus rien. Ça doit être l'alcool le responsable, et pourtant, j'ai envie d'en profiter. Juste encore un peu, sa présence auprès de moi m'apaise tant...
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Tu es tout ce que je vois
Novela Juvenil[Ce roman comporteras des scènes à caractères sexuel qui peuvent être parfois très explicite, je suis responsable de ce que j'écris alors si cela ne vous convient pas ne lisez pas ^^' voila ] Maintenant le résumé : (corrigé avec amour (lol) par Fart...