Partie 9 Un retour inattendu

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La fin des cours arriver, je dis au revoir à Fumi et Ami, se soir je ne travaille pas et je rentre chez moi le plus vite possible pour éviter Yōko. Alors que j'arrive devant chez moi, je vois une limousine devant la maison et des cris provenir de cette dernière. Je passe le portail et la cours en courant, en entrant je reconnais soudain une voix qui me donne des frissons.

- Rui rentrera à Tokyo un point c'est tout! La voix de mon père résonne dans ma tête et 'entends ma grand-mère répliquer d'une voix colérique.

- Rui ne veux pas y retourner, tu as fais souffrir ta fille Naoto-kun! Elle à choisi elle même de revenir ici, tu n'as pas à la forcer de te suivre!

- Je fais ce que je veux la vieille! Elle n'est pas encore majeure alors elle suivra mes règles!

J'entre dans le salon et tous ce taisent en me voyant. Ma "belle-mère" parle d'un ton enjoué en me voyant:

- Rui-chan! Tu vas revenir vivre avec nous et nous ne manquerons plus de rien! Tu es contente n'est-ce pas?!

- Fermes-là, c'est pas à toi que je parle! Son expression heureuse se transforme soudain en tristesse et des larmes se forment dans ses yeux.

- Surveille ton langage devant ta mère Rui! Me hurle mon père.

- Ce n'est pas ma mère et toi, tu as cessé d'être mon père quand tu as décidé de te remarier avec elle après la mort de maman!

- Tu ne peux pas m'en vouloir pour avoir décidé de refaire ma vie !

- La refaire alors que maman venait de mourir, tu trouves ça judicieux toi?!

- Là n'est pas la question Rui, j'ai beaucoup d'argent maintenant, nous allons pouvoir vivre tranquillement.

- Et grand-mère?! Tu penses à elle?!

- Ta grand-mère est assez grande pour savoir ce qu'elle a à faire! Que tu le veuilles ou non, je suis ton père et je décide que tu reviens avec nous!

- J'ai des amis et un travaille ici, tu ne peux pas me retirer ça juste parce-que tu à eu une illumination qui te disais de prendre soin de moi!

- Un travaille?! Pourquoi faire, nous sommes riche! Et des amis tu t'en feras d'autre, l'argent t'aide pour beaucoup crois-moi. Il attrape mon bras et me tire jusqu'à l'entrée, mais j'essaie de résister.

- Je ne veux pas, lâche-moi! J'en ai rien à faire de ton argent!

- Naoto! Hurle ma grand-mère. Laisses-là!

- Toi, la vieille ferme-là! Rui est à moi!

- Tu me fais mal! Lâches-moi je ne veux pas venir avec toi!

- Arrête de dire des conneries! Tu es à moi alors tu viens!

- Je ne te suivrais pas! Je te déteste, je veux que tu meures! Alors que je tire de toutes mes forces, je sens soudain la main de mon père gifler ma joue. Je tombe violemment au sol, ma main sur ma joue qui dois être rouge alors que mon père attrape de nouveau ma main, la porte s'ouvre soudain dans un fracas, un homme se tiens debout la jambe levé.

- Non, Rui est à moi! Mes larmes me brouillent la vision, mais j'ai reconnu la voix. Yōko. Je n'arrive pas à y croire, qu'est-ce qu'il fait ici?!

- Pour qui tu te prends toi?! Dégage, c'est une propriété privée!

- Cette maison, comme toutes les autres dans ce village miteux, m'appartienne, ainsi que ses locataires! Alors vous feriez mieux de lâcher Rui si vous ne voulez pas avoir de problème avec un membre de la famille Kanemochi!

- Chéri, c'est le nom de famille d'une des familles les plus riche de tout le Japon, laisse lui Rui et allons nous-en. Ma "belle-mère" gémis ces mots mais mon père serre mon poignet si bien qu'il me fait mal.

- Je m'en contre fou! Rui est ma fille, elle à son sang dans ses veines, alors elle est à moi!

A moi, à moi, à moi, à moi! J'en ai assez d'être seulement une "propriété" ! Je donne un violent coup de sac à mon père et il me relâche enfin.

- Je ne suis à personne! Des larmes roulent sur mes joues et je hurle. Rui n'est à personne! Je sens soudain une main attraper mon poignet de nouveau et je regarde la main qui ma saisis puis son propriétaire. Yōko.

- Si, en dehors des cours et du boulot tu es à moi je te rappel! Alors que je vais parler, il se met soudain à courir en direction de la sortie, j'entends mon père nous suivre de près et hurler mon prénom, mais je ne m'arrête pas.

Yōko à prit ma main, comme s'il avait peur que je parte ou que je le lâche, je ne sais pas pourquoi, mais je ressens un bonheur inexplicable dans mon cœur en ce moment et alors que je vais continuer tout droit, il me tire et nous prenons une petite ruelle sombre. Les larmes me brouillent la vue et je respire fort, mon cœur bat à tout rompre mais je sens soudain sa main ce plaquer contre ma bouche.

- Chut... Je vois mon père regarder partout et continuer tout droit. Il enlève sa main et soupire. Il est vraiment spécial ton père... Prononce t'il entre deux bouffés d'air. Viens-chez moi ce soir, il ne pensera pas à te chercher là-bas. Alors qu'il regarde dans la rue je parle d'une voix enrouée.

- Je ne peux pas...

- Qu'est-ce que tu racontes?! Tu veux repartir avec ce taré?! Il t'a frappé j'te rappel!

- C'est exactement pour ça que je dois partir Yōko. Si il à osé poser la main sur sa fille, imagine ce qu'il peut faire à ma grand-mère? Il attrape soudain ma tête et ébouriffe mes cheveux.

- Je ne te laisserais pas partir Rui, c'est hors de question! Alors que je vais parler mon téléphone se met à sonner. C'est ma grand-mère. Je décroche aussi sec et j'entends sa voix paniquée au bout du fil.

- Rui-chan, ne rentres surtout pas à la maison ce soir! Va dormir chez ton amie, je suis moi-même partie chez une voisine, je ne veux pas te voir dans la rue, tu as bien compris?!

- Mais grand-mère.

- Je te l'interdit! Elle hurle ses mots et je sens des larmes couler sur mes joues.

- Oui grand-mère, je te le promets. Donne-moi le numéro de la voisine s'il te plait, je veux être sûr que tu es chez elle! Un blanc puis j'entends une voix que je ne connais pas.

- Amasa-chan? Votre grand-mère se trouve chez moi, vous n'avez aucun soucis à vous faire, votre père ne sais pas où elle est, il est en train de retourner sa maison, surtout n'y allez pas.

Comment peut-il avoir autant changé?! Je n'arrive pas à croire que c'est de mon père qu'on parle et pourtant ça ne m'étonne qu'à moitié. Je hoche la tête et parle d'une voix tremblante.

- Oui, mais repasser moi ma grand-mère s'il vous plait. Un nouveau blanc, puis :

- Rui-chan, es-tu rassurée maintenant?!

- Oui, mais...

- Pas de mais! Demain nous régleront ça, la police est déjà en chemin, mais je doute que ça fasse l'affaire, avec tout ce qu'il à gagner, il lui sera vite possible de marchander avec eux, ne sors pas de chez ton amie et demande à ce jeune homme de veillez sur toi, il à l'air digne de confiance.

- Oui grand-mère. À ces mots elle raccroche en me demandant de l'appeler dès que j'arrive chez mon amie, ainsi que de l'appeler toute les heures pour savoir si je vais bien. Je regarde Yōko est sans rien dire il prend ma main et me tire pour qu'on sorte de la ruelle.

- De toute façon j'étais venu te chercher, après le bordel que tu as fais chez moi, tu croyais pas que j'allais te laisser t'en tirer à si bon compte. Ce soir tu vas morfler ma petite! Alors que je hurlerais à ce moment là, je hoche la tête et me sens sourire.

Merci Yōko...


  

  

Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant