Partie 7.1 Une longue nuit

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Alors que j'attends depuis bientôt cinq bonne minutes je me demande si ce sale type ne s'est pas, tous simplement, foutu de moi, mais alors que je m'apprête à partir, j'entends la porte s'ouvrir. Yōko se tient sur le porche et semble sortir de sa douche, il est torse-nu et je dois bien avouer qu'il est pas mal malgré tout les défauts que j'essaye de lui trouver. Je soupire et le pousse pour entrer dans l'appartement sans même être invité.

- Fais comme chez toi... Grogne-t-il tendis que je pénètre dans l'appartement de style Européen. Dis-moi, tu ne réponds jamais à ton portable quand on t'appel?!

- Si pour... Attends! C'était toi tout ses appels?! Comment tu as eu mon numéro?! Un sourire fier s'étire sur ses lèvres et il me fait un clin d'œil.

- Ça c'est mon petit secret! Je souffle une insulte entre mes lèvres et le suit à travers l'étroit couloir. J'arrive soudain dans une pièce et je ne peux m'empêcher de hurler. Sur le sol du salon des vêtements sont éparpillés partout, ainsi que des emballages de toutes sortes de cochonneries ; biscuits apéritif, paquets de gâteaux, mouchoirs et j'en passe. Sur la table une corbeille remplie de linge sale et puant empeste la pièce, il y à aussi tout un tas de choses : magazines, nourritures, brique de lait et canettes de boissons énergétiques. Je frissonne en imaginant le reste de l'appartement.

- Sérieusement?! Je me mets à hurler et Yōko me regarde comme si tout était parfaitement normal.

- Quoi?

Quoi?! Il ose me dire quoi?! Il va me rendre folle! En plus d'être complètement snob et sans cœur il en plus bordélique?! Et même le mot bordélique n'est pas approprié pour ce type de mec!

- T'as vue ce bordel?!

- C'est pas pour ça que t'es venu, si?! Il répond d'un ton froid, mais d'un côté il a raison. Je lance un regard autour de moi et grimace. Fais pas cette tête, j'ai pas eu le temps de ranger... Se plaint-il.

- Et depuis combien de temps? Un mois?! Ou une colonie de vacance à fait une fête chez toi?!

- Tu sais que t'es chiante?! Il hurle ses mots et je recule de quelques pas, lorsqu'il s'en rend compte il soupire et essaye de prendre un ton calme. Quand tu reviendras ce sera ranger, ok?! Je hoche la tête, me disant que c'était impossible que je pense à faire des choses sexuelles dans un endroit comme celui-ci, je prie presque pour sa chambre soi dans un meilleur état. Alors que je regardais autour de moi en pensant ça, il attrape mon sac de mes mains.

- Hé!

- Silence! Je fais ce que je veux de toi quand on est en dehors du boulot et des cours n'est-ce pas?! Je l'insulte en silence tandis qu'il déballe mes affaires une à une. Après avoir vidé mon sac il le laisse au milieu de la pièce et me demande d'une voix lassée. T'as faim?! Je secoue la tête et il soupire. C'est la première fois que tu vas faire ça non?! Alors faut que tu manges, va mettre tes affaires dans ma chambre et reviens ici après. J'hoche la tête en silence, le cœur battant à tout rompre. Je me sens vraiment mal à l'aise, mais je m'exécute, me disant que ce n'est peut-être qu'un mauvais moment à passer.

Après être m'avoir indiqué la chambre je m'y rends et découvre avec soulagement qu'elle est parfaitement rangée,je soupire et examine la chambre. Celle-ci est composée d'un grand lit une grande couette noir ornée de rayures argenté traîne sur le sol où un tapis gris se trouve et dépasse de chaque côté du lit. Deux guéridon noir ébène se trouve de chaque côté du lit, je vois soudain une photo sur celui de droite. Elle montre deux petits garçons, l'un deux ressemble à Yōko mais il à grand sourire sincère, l'autre sourit aussi, il a des cheveux longs brun et un tee-shirt où il est écrit paix. Je me sens sourire et me surprends à me demander comment était Yōko quand il était enfant, il avait l'air si gentil... Qu'est-ce qu'il lui était arrivé? Alors que je regarde la photo une voix me fait sursauter derrière moi. Je le vois soudain, vêtu d'une chemise noire en lin, il me lance un regard irrité et lâche d'une voix dépitée.

- Tu peux pas t'empêcher de foutre ton nez partout?!

- Non, ce n'est pas ça... Il s'approche de moi et m'arrache la photo des mains, et alors qu'il la repose à l'endroit exact où elle était, il m'attrape le menton pour me regarder dans les yeux. Ici, tu fais tout ce que je te dis, alors si je te dis tu poses tes affaires et tu viens, tu poses tes affaires et tu viens! Il hurle presque et je repousse sa main brusquement.

- J'ai compris, lâches-moi, tu me fais mal! Qu'est-ce que j'ai fais de mal à part regarder une photo?! Je veux devenir photographe je te rappel! Toutes les photos m'intéressent même si tu es dessus!

- Tu es vraiment.... Yōko souffle ses mots et m'attrape soudain par la taille. Je suis complètement effarée quand je sens son souffle s'approcher de mon cou, il l'embrasse et je sens tout à coup sa langue passé dessus délicatement. Je ne peux retenir un frisson et je l'entends rire de façon arrogante. Tellement facile! Je déglutie difficilement et il me pousse soudain pour que je tombe sur le lit. Il est au dessus de moi avant que je puisse réaliser ce qu'il se passe.

Ses yeux sombres me fixent et examine mon corps, je me sens trembler et à nouveau ce sourire narquois ce dessine sur ses lèvres. Mais au lieu de parler, je vois ses mains ce déplacer jusqu'à ma veste et il l'ouvre doucement, comme pour me torturer. Comme pour me montrer qu'il me tient enchaînée. Il ne prend pas la peine de l'enlever et enlève les boutons de ma chemise blanche de lycéenne en quelque seconde cette fois-ci. Mon souffle s'accélère quand je réalise que je n'ai plus rien pour cacher ma poitrine, à par mon soutient-gorge rouge ornée de dentelles dentelles noires, et alors que je pense qu'il va rire, il me regarde avec intérêt et se lèche la lèvre inférieurement. Mais ce n'est pas ça qui me surprend le plus, c'est le fait qu'à l'instant où sa langue à touchée ses lèvres, je l'ai trouvé étrangement attirant et sexy, je deviens folle!  Il approche soudain sa bouche de mon visage et alors que je pense qu'il va m'embrasser je détourne le visage, mais celle-ci s'arrête de nouveau sur mon cou et je sens des frissons me parcourir le corps tandis que son souffle frôle ma peau, il ouvre la bouche et je sens tout à coup ses dents, il ne mord pas violemment, il mordille la peau de mon cou en donnant quelque coups de langue. Je sens soudain sa main passé dans mes cheveux puis descendre le long de mon cou pour rejoindre me ventre. Il relève la tête à ce moment et me regarde de nouveau. Ses yeux brillent d'une lueur animal, j'ai l'impression d'être dans un rêve, comment un homme aussi méprisant peux ce montrer aussi doux? Est-ce un piège?! Alors que je pense ça, sa main écarte ma chemise et je la sens s'introduire dans mon soutient gorge, je suis prise d'une honteuse soudaine et alors que j'essai de bouger, ses doigts attrape mon bout de chair et le serre. Je ne peux m'empêcher de pousser un cri de douleur et je l'entends parler d'une voix suave.

- Ne bouge pas, sinon la douceur c'est fini! Son regard sombre me fait un effet incroyable et je suis obligée de tourner la tête.

Je devrais m'en moquer complètement de ce qu'il pense de mon corps et pourtant je me sens honteuse de ne porter qu'un bonnet A et alors qu'il retire sa main je sens celle-ci passer dans mon dos et, d'une main, il dégrafe mon soutient gorge. Je vois un sourire amusée s'afficher sur son visage lorsqu'il remonte le bout de tissus rouge et noir et je ne peux me retenir de dire d'un ton gêné et énervé.

- Vas-y, moques-toi! Je détourne le regard et je sens des larmes me monter aux yeux.

- Je vais y allez crois-moi, mais ce ne sera pas pour me moquer.

Il approche alors sa bouche et souffle sur mon bout de chair, son souffle chaud me donne la chair de poule et je sens sa langue passer doucement dessus. J'étouffe un cri de surprise et il commence à le sucer, si bien qu'il en devient rose et se met à pointé. Je ne peux pas retenir mes gémissements mais il se relève soudain et me regarde avec amusement.

- Tu as été une gentille fille jusque là, mais nous allons nous arrêtez là...

J'essaye de cacher mon étonnement mais il y à autre chose... je suis déçu. J'ai envie de me gifler! Comment je peux aimer ça?! Alors que cet homme est tout ce que je déteste?! Il se relève et, avant de sortir de la chambre, il se retourne, en voyant son expression je suis totalement choqué, il me souri, pas un sourire arrogant ou moqueur, un sourire étrangement agréable à regarder.

- R'habilles-toi, le dîner ne vas pas tarder. Je hoche la tête sans pouvoir dire un seul mot. C'était mon imagination ce sourire, n'est-ce pas?! Je me demande cela à moi même et repose ma tête sur le lit, entouré du parfum de Yōko que j'apprécie beaucoup pour une fois...

Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant