Tu es tout ce que je vois

Partie 12 Un moment de bonheur achevé

Une lumière vive me force à ouvrir les yeux. Je me redresse et vois que je suis allongée dans un lit, le lit de Yōko. Je me remémore la soirée d'hier et un sourire idiot étire mes lèvres, cette nuit était vraiment magique... Mais je me souviens soudain que je n'avais pas rejoint le lit après qu'il se soi endormi. J'avais décidé de faire sécher nos uniformes et de nettoyer un peu l'appartement, de peur qu'en ce réveillant nous ne glissions sur le carrelage encore trempé de notre bataille d'eau. J'avais eu fini de nettoyer vers 4 heure du matin alors j'avais décidé de ne pas dormir, je m'étais alors installé sur le canapé devant la télé, après avoir emprunté un tee-shirt noir à Yōko, beaucoup trop grand pour moi et que je porte encore d'ailleurs.

J'attrape mon téléphone et vois soudain l'heure. 12h30! Oh mon dieu! Je me lève aussi sec et réalise enfin que Yōko n'est pas là. Pourquoi cet idiot ne m'a pas réveillé?! Je cours jusqu'au salon pour récupérer mon uniforme qui doit être sec, mais il n'est plus sur le radiateur, je regarde partout et je le vois plier sur la table. Je vois soudain une note sur le dessus de la pile.

Salut la naine, j'me suis dit que tu méritais bien un jour de repos, en plus avec ton père dans les parages ce ne serait pas malin que tu te pointe au lycée. Ta grand-mère à appeler et j'ai du lui dire que j'étais le père de ton amie... Sérieusement t'es vraiment pas croyable comme nana, mentir à ta grand-mère? T'as pas honte? Je vais devoir te punir ce soir en rentrant! Je dirais au lycée que tu es malade et qu'ils peuvent appeler ta grand-mère pour confirmer. Profite de cette journée pour te reposer et surtout NE SORT PAS DE L'APPARTEMENT! SOUS AUCUNS PRÉTEXTE!

Kanemochi

Je souris en lisant le mot, sérieusement, je ne peux pas dire à ma grand-mère que je passe mes nuits chez un mec, elle ferait une crise cardiaque illico! Je me sens sourire, d'un autre côté Yōko à beau être comme il est, j'ai l'impression qu'il s'inquiète pour moi, et une journée sans allez au lycée je dois avouer que c'est pas mal! Je m'étire et vais à la cuisine pour me préparer à manger, il reste des restes d'hier, ça fera l'affaire, ce soir Yōko n'aura qu'à commander quelque chose! Avec le peu qu'il reste dans son frigo il devrait apprendre à faire des courses, c'est vrai quoi avec un appartement meublé comme celui-ci et tout les plats qu'il commande, il devrait avoir les moyens de manger sainement... Après avoir mangé et regarder des imbécillités à la télé, je décide de me faire couler un bain. Je n'ai que mon uniforme mais ça fera bien l'affaire pour aujourd'hui et demain, j'espère seulement que mon père ne restera pas trop longtemps en ville. Je réalise que la salle de bain de Yōko est remplis de tout un tas de produit pour le corps.

- C'est pire qu'une fille ce mec... Je dis ça en regardant les composants des soins et des gels douches.

Je trouve des sels de bain et en verse dans l'eau chaude, c'est vraiment agréable de ce détendre dans une baignoire aussi grande. Je m'amuse comme une petite fille pendant presque une heure et en voyant ma peau devenir aussi fripé que celle de ma grand-mère je me résigne à sortir. Je m'habille et regarde l'heure. 15h45. Yōko ne devrait pas tarder à finir les cours, de plus lui non plus ne travaille pas le mercredi. Je m'installe devant la télévision et zappe, je tombe soudain sur les informations alors que je vais changer, je reconnais soudain la ville où je me trouve et le logo direct. Je reste bloqué sur les paroles de la journaliste :

- ... Toujours pas retrouvé la fille de monsieur Amasa. Une image apparait à côté de la présentatrice. C'est la maison de ma grand-mère. Sakura Amasa reste elle aussi introuvable, le voisinage ne sais pas où les deux femmes ce trouvent et disent tous que la dernière fois qu'ils ont vue la jeune fille, elle était retenue en otage par un jeune homme d'une vingtaine d'années. Un portait robot est en train d'être établi et le père de la victime à annoncer je cite " Je ne dormirais pas avant que cet enfoiré ne soi retrouver!" I