Partie 13 Retour au point de départ

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Cela fait un mois déjà que je suis de retour à Tokyo. J'ai l'impression que cela fais presque un an que mon père m'a menacée de laisser ma grand-mère mourir si je ne le suivais pas lorsque l'ambulance à emmener Yōko à l'hôpital pour ses blessures. Je me demande comment ont à pu me laisser partir avec mon père, alors que je pleurais et le traitait de tout les noms d'oiseaux que je connaissais. Quand je suis arrivée à Tokyo, mon père avait acheté un manoir et m'avais assigné deux gardes du corps, je ne vois pas vraiment à quoi ça sert, je ne vais même pas au lycée. Une femme viens tout les jours de la semaine pour me faire cours, mais je la déteste, c'est une vielle harpie qui sent l'ail. Je suis obligée d'aérée ma chambre au moins deux heures avant que l'odeur ne disparaissent, ne serait-ce qu'un petit peu. Mais ce n'est pas ça le pire... Le pire c'est le week-end, je dois le passer avec des gens que je n'aime pas et qui me dégoûte! A chaque fin de semaine, pendant deux jours interminables, mon père, ma belle-mère et moi sommes invitée à des réceptions : galas, bals, réunions administratives, interviews et déjeuners. Je ne supporte pas ça, les gens riches sont arrogant, snob et "m'as-tu-vue", et leurs enfants ne sont pas mieux, en plus d'être comme leurs parents ils sont malpolis et méchant, encore pire que Yōko! Je me conforte en me disant que je peux au moins avoir des nouvelles de mes amies. Ami et Fuminori m'envoi des mails presque toutes les semaines en me demandant si je vais bien, je suis heureuse de les avoirs. Malheureusement pour moi, elles n'ont plus aucune nouvelles de Yōko, l'accès à sa chambre était réservé à sa famille et au bout d'une semaine d'hospitalisation, c'est comme s'il avait disparu de la surface de la terre. Ami, avec son tact, avait dis qu'il était peut-être mort, même si Fuminori l'avait réprimandé cette possibilité était belle et bien possible. Je soupire, penser à tout ça me déprime trop...

J'entends soudain frapper à ma porte, je relève la tête et je vois Madame Yoshi entrer. C'est une vieille femme de soixante-dix-neuf ans un peu rondelette et avec un visage aux trait dur, pourtant c'est la seule "amie" que j'ai ici, Yoshi-sama est la bonne à tout faire, mais elle à été la première à m'écouter et elle le fais toujours quand j'en ai besoin, elle est très douce et gentil malgré son air bourru.

- Bonsoir Yoshi-sama.

- Amasa-sama je vous ai déjà dis de m'appeler par mon prénom.

- Désolée Megumi-sama. Je lui sourit et elle plonge ses yeux noisette dans les miens et me regarde attentivement.

- Vous n'avez pas l'air d'être dans votre assiette Amasa-sama. Je secoue la tête et elle comprend tout de suite. C'est au sujet de la réception de se soir et de la surprise dont vous à parler votre père?

- Oui... Connaissant mon père je ne sais pas ce qu'il prépare mais je ne suis pas du tout rassurée.

- Je ne pense pas que ce soi bien grave, mon enfant. Je hoche la tête mais me perd de nouveau dans mes pensées quand elle me tapote le bras gentiment. En parlant de votre père, il vous fait savoir que les invités ne vont pas tarder. Je soupire et elle pose sa main sur ma tête. Je comprends que ça doit être dur pour vous Amasa-sama.

- Oui, et encore plus quand vous ajouter "sama" à la fin de mon nom. J'esquisse un sourire et elle me le rend. Bon, je pense que je n'ai pas d'autre choix que de me préparer... Je me lève et je vois soudain qu'elle hésite à me dire quelque chose. Un problème Megumi-sama?

- Hé bien votre père à engagé des personnes pour vous préparer ce soir...

- Dites-lui que je n'ai besoin de personne!

La porte de ma chambre s'ouvre soudain et je vois mon père entrer habillée d'un costume cravate noir. Ma belle-mère est accrochée à son bras et porte une robe à l'ancienne, rouge à froufrou, ornée de dorures le long de son col et de ses manches. Elle à tirée ses cheveux en arrière et les à attaché en un chignon parfait, ses yeux sont beaucoup trop maquillé à mes yeux et un rouge à lèvre rouge est badigeonner sur ses lèvres.

Tu es tout ce que je voisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant