Je me débarrassais de mes vêtements, au fur et à mesure que je montais a l'étage pour finalement, arriver en boxer dans la salle de bain. Il était à peine vingt heures et j'étais aussi fatigué que s'il était trois ou bien quatre heures du matin. Je pris une rapide douche pour ensuite enfiler un pyjama qui se résumait à un simple boxer noir et un peignoir. De plus en plus fatigué, je me décidais quand même à descendre manger un bout car malgré tout, mon estomac criait famine. N'ayant même pas la patiente pour faire cuir des pâtes, j'attrapais un paquet de biscuit dans l'armoire et en mangeais quelques uns lentement, appuyé contre la gazinière. Enfin rassasié la seule chose que je voulais maintenant c'était de rejoindre mon lit moelleux et de dormir.
Je rangeais donc la boîte de biscuits à sa place et passais un coup de chiffon sur le plan de travail pour enlever les miettes. On ne pouvait pas dire que j'étais maniaque mais j'aimais mettre de l'ordre en général. J'éteignis la lumière de la cuisine pour ensuite me diriger lentement vers les escaliers. Les rideaux qui étaient ouverts laissaient pénétrer de doux rayons lunaires, qui m'éclairaient suffisamment pour que je puisse avancer sans craindre de me prendre un meuble. Une fois dans ma chambre, je desserrai la ceinture de mon peignoir pour ensuite faire glisser lentement le vêtement de mes épaules jusqu'au sol, restant en sous vêtement. Puis je me couchai tranquillement en m'enfouissant confortablement sous les draps, les yeux déjà fermés par la fatigue.
Il ne manquait plus que les doux bras de Morphée pour que tout soit parfait, mais en attendant... Je ne pouvais m'empêcher de penser que dans la semaine, je devrais aller passer cette foutue radio.. en somme, une semaine bien remplie pour une personne aussi vide que moi. Je ne sais pas à quel moment je me suis endormi, ni si je suis réellement éveillé, mais il me semblait sortir du sommeil par la douce sensation de me faire étreindre par de grand bras protecteurs et inoffensifs. Je ne repoussais pas cette marque d'affection même si elle semblait si irréel car Kaleb détestait tout simplement que je sois trop près pour dormir. Il disait que je le dérangeais et que cela lui donnait trop chaud. Je me retournais alors pour confirmer que ce soit lui et effectivement, je le regardais à travers la noirceur de la pièce face à face, à peine éclairé par la lune à travers la fenêtre, dont les rideaux n'avaient pas été tirés non plus.
Son visage me semblait un peu flou, je n'arrivais pas à définir correctement les courbes de ses yeux ou même de sa bouche, mais une drôle d'envie grimpais le long de mes reins que je pouvais m'empêcher de frisonner sous son intensité. Je restais immobile un instant avant de passer une main sur sa joue en me collant à lui, passant une jambe au dessus de sa hanche pour être plus près. Je souriais presque tendrement. C'était étrange car cette rancœur qui m'habitait chaque jour semblait se transformer ce soir en ...affection. Et quand il passa un bras sur mes hanches, pour m'enlacer tendrement, passant sa langue dans mon cou... Je ne me sentis pas utilisé comme un vulgaire objet sexuel, comme si dans mes veines, coulait un puissant euphorisant mélangé à un aphrodisiaque... Qui me faisait tout prendre bien. D'ailleurs, à son contact, je me sentis encore plus excité, une longue traînée de frisson me fit pousser une légère plainte en me collant un peu plus à lui comme si j'étais prisonnier d'une sorte de rêve tout à fait bandant.
Alors qu'il poussait un peu plus loin ses caresses, je le laissais faire et continuer... Aussi loin qu'il le voulût... Il me renversait alors sur lui, me retrouvant maintenant assis sur ses hanches. Je l'embrassais à en perdre mon souffle, me frottant à lui en gémissant sans aucune retenue. Alors qu'il en faisait de même, je me sentis comme...anesthésié, complètement dans le brouillard. Je ne savais pas ce qu'il me prenait. C'était comme si... Je cherchais à me rassurer. Rassurer de quoi... je ne sais pas. Mais je dirai simplement que... pour une fois, s'abandonner sous son entier contrôle, ne me laissant plus décisionnaire de rien... complètement écrasé par sa domination... Était foutrement bon.
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Tainted Love {BOYXBOY}
RomantizmLorsque un être vivant est en danger, il a pour instinct de survie que de fuir la chose qui le menace. Seulement quand on est un humain avec un cœur beaucoup trop gros pour son corps cela devient vite compliqué. Suivez donc l'histoire chaotique d'Al...