Kiss Me Boss [END]

XII

PDV Jared

L'eau ruisselante sur mon corps bâtit me réveille quelque peu, et me détend après la énième mauvaise nuit que je passe. Je n'ai pas le morale d'aller travailler, mais je me souviens rapidement que j'ai prit une journée de libre pour allé voir mes parents. Étant le patron de mon entreprise, je peux me permettre de ne pas venir au bureau une journée. Lorsque j'ai finit de me rincer, je coupe l'eau et sort de ma douche, une serviette autour de la taille. Avec une autre plus petite, je vient frotter énergiquement mes cheveux pour les sécher, puis je La repose sur le séchoir. Je m'approche de mon lavabo, et m'observe dans le miroir. J'hésite un moment, puis décide de ne pas raser ma barbe de trois jour. Je sors de ma salle de bain, une brosse à dent dans la bouche, et choisi un jean et un t-shirt noir dans ma penderie. Autant se mettre confortable cette journée, et laisser le costard cravate de côté. Quand j'ai fini de me préparer, je sors de mon appartement, et me dirige dans mon garage personnel. Je rentre dans ma Ferrari rouge, et m'empresse de sortir de l'immeuble, direction la maison familiale.

*   *   *

Quand j'arrive devant le grand manoir où j'ai passé mon enfance, je sors de la voiture d'un pas loin d'être pressé. Il est dix heure du matin, et je sais qu'à cette heure là, ma mère doit être dans la cuisine en train de choisir le menu pour le gala. La connaissant, elle doit sûrement avoir étendu un millier de feuilles contenant des recettes que lui a confié notre traiteur personnelle, sur le plan de travail. Quand j'atteins la porte d'entrée, je la pousse le plus naturellement possible, et enlève ma veste en cuire pour la donner à notre gouvernante.

_ Ravie de vous revoir Jared, s'exclame la femme âgée aux cheveux grisonnants et aux yeux sombre. Sans grande hésitation, je la prend dans mes bras pour la saluer.

_ Moi aussi Marta.

Celle-ci m'offre un grand sourire, que je lui rend avec empressement. Marta est bien une des seules domestiques de cette maison avec qui je me montre aussi sympathique. S'étant occupé de moi durant une majeure partie de mon enfance, c'est cette femme qui m'a apprit la vie, et les manières d'être un gentleman. Même si je le suis de moins en moins en grandissant, je n'oublierais jamais les nombreuses leçons que m'a donné Marta sur la façon dont les femmes doivent être traitées. Ni les nombreux remontages de bretelles que j'ai eu de sa part quand elle croisait des filles à moitié nue sortir de ma chambre quand j'étais au lycée. Que de bons souvenirs.

_ Votre mère est dans la cuisine, m'explique cette femme que j'apprécie tant.

_ Je m'en doutais, je réplique en lui souriant. Papa n'est pas là? Je demande.

_ Votre père est partie tôt de la maison pour échapper à votre mère, je ris en entendant ça.

_ Elle lui a encore couru après pour savoir de quelle couleur devait être les nappes le jour du gala? J'hausse un sourcil, l'air taquin, mais Marta secoue négativement de la tête en pouffant.

_ Non, cette fois-ci s'était pour échapper à la couleur des serviettes de table et de sa robe.

_ J'imagine qu'elle l'a cherché longtemps avant de se rendre compte qu'il était partit, Marta hoche affirmativement de la tête cette fois-ci. Et Nolan?

_ Votre frère est parti au lycée à huit heure, et termine les cours vers onze heure. Nombreux de ses professeurs ont un stage cet après-midi.

_ Merci Marta, je termine en embrassant le sommet de son front. Je vais devoir te laisser, maman m'attends.

_ Bonne chance! S'exclame-t-elle en partant du côté opposé, et en me faisant sortir un son rauque de ma cage thoracique.