12.

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Eléonore.






Mon lit ne m'avait jamais parut aussi passionnant que depuis ces cinq derniers jours. Pourtant, plus je paressais dans mon lit, plus j'avais envie d'y restée.

Malheureusement, et surtout d'après Noora, j'ai besoin de respirer l'air pur. C'est comme ça que je me suis retrouvée sous ma douche, puis habillée d'une tenue spéciale Vilde et maquillée par Noora.

Je prit mon sac, ma veste et les clefs de voiture avant d'entrer dans la voiture et démarrer vers ce qu'était mon lycée pour encore quelques mois

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Je prit mon sac, ma veste et les clefs de voiture avant d'entrer dans la voiture et démarrer vers ce qu'était mon lycée pour encore quelques mois.

Lorsque je mit les pieds dans la cours, tous parlaient déjà abondamment des faits qui s'étaient déroulés le vendredi.



« Les Yakuza voulaient William, Mais il baisait avec une fille donc ils s'en sont pris à Chris. »

« On dit que c'est les frères de la nouvelle qui s'en sont pris à lui, lui faisant regretté ce qu'il avait fait à Eléonore. »




Vilde hocha la tête quand Eva la questionna, tandis que j'avais mon regard fixé sur l'entrée.




— Il m'as répondu : "Vivant. Je suis vivant." Vous imaginez ? Fit Vilde.

C'est pas la voiture de William, questionna Sana en montrant la voiture.


À peine sorti de la voiture que j'eut un haut le coeur en voyant Chris, l'arcade saignante et l'œil au beurre noir. Mais même blessé il était beau.

Ce fut à cet instant que je me fit petite, en me dirigeant vers l'entrée du bâtiment.




> De : Chris.

T'as pas à avoir honte, Je l'ai mérité.



> À : Chris.

Je n'ai rien dis à personne, donc ça m'étonnerait que mes frères aient fait quoi que ce soit ! Cependant, Je le digère mal le coup de mercredi !



Je sais, et je vais t'expliquer ! Fit une voix dans mon dos.



Un soupir incontrôlé s'échappa de mes lèvres tandis que je me retournais lentement.



Je ne veux rien entendre, Chris. J'étais un pari, pari foiré mais un pari tout de même.

Bien au contraire, si tu étais un pari, je t'aurais eu sans le moindre soucis. Là, c'est bien plus que ça. Mais j'ai eu un doute, si je disais que je t'aimais ça casserais le mythe du connard que j'étais et si je venais t'embrasser ça aurait été traumatisant pour certains, ou bien dire que c'était un pari et retrouver la flamme qu'il manquait.

— J'espère que tu as retrouver ta flamme parce que moi, Tu m'as perdu. Dis-je en refermant le casier et en me dirigeant vers la salle de classe.



12:00.



Les groupes s'étaient formés presque automatiquement, certaines filles me pointaient du doigts en riant avec leur copines, d'autres venaient en me disant que c'était pas si grave, qu'après tout, je méritait mieux. Nous nous étions donc installés sur le banc, comme à notre habitude, et je sorti une cigarette de mon paquet, comme à mon habitude aussi avant de l'allumer et de souffler la fumée que j'avais dans ma bouche.


Tu vas bien, me sourit Vilde en croquant dans un bout de tomate.

Ça va, souriais-je.

Chris ne t'as plus envoyé de messages, questionna Sana en me souriant légèrement.

Si, j'en reçoit à la pelle. J'en ai énormément et certains sont à la limite de la guimauve.


C'est alors que Noora me tend son téléphone sur la conversation avec William. Elle me sourit et m'autorise à lire ce qu'il lui a dit.



{ Conversation  message : Wilhelm.}


Hei, Beautiful !

• J'ai vraiment pas envie de parler, Wilhelm !

• C'est un malentendu, on ne fais jamais de pari. C'était une excuse pour ne pas devoir l'embrasser devant tout le monde.

• Je m'en moque, c'est mon amie et il s'est foutu de sa gueule.

• Tu sais, dans ce qu'il a dit, il a pensé à plus de trucs que tu ne pourrais l'imaginer. ..

• Okay ?

• Je suis content qu'Elly soit ici, parce que grâce à elle, je ne suis pas le seul garçon de cette bande à être amoureux.

• Vous avez de drôles de façons de prouvés que vous êtes amoureux, vous les garçons.

• L'amour ne nous aimait pas et nous on n'aimait pas trop l'amour non plus, alors disons que ça change un peu. Nous devons savoir comment nous comporter, comment faire comprendre au filles que nous aimons que nous les aimons, etc.. c'est pas facile.

• C'est votre problème,
Wilhelm. "

Et la conversation s'arrête là, tandis qu'elle m'affiche un léger sourire gêné. Nous continuons donc à discuter sur des sujets vagues qui prirent des ampleurs hallucinantes et nous éclations de rire lorsque Chris, notre amie, nous expliqua ses projets pour les vacances qui arrivaient.


J'avais oublié que nous étions bientôt Noël, soufflais-je. Je vais devoir chercher un billet pour la Belgique si je veux fêter les fêtes avec ma mère.

Je serai toi, j'enverrai un message en premier afin de m'assurer qu'elle reste dans ce pays, souffle Eva. Connaissant ta mère, dieu sait quels plans elle pourrait faire


Je lui sourit et tapote sur mon écran avant d'envoyer le message et de lever les yeux, Chris est là, entre un groupe de filles qui rient avec lui et qui ne se gênent pas pour lui caresser les bras ou ses épaules.

Ma contemplation se stoppe quand je reçoit la réponse de ma charmante mère.

>De : Mam's👩‍👧

Non je ne suis pas à Bruxelles, je part avec Jules et ses deux enfants  à Barcelone.

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