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8.

Eléonore.

Voyant que mes frères ne me faisaient pas une blague, j'avance vers le banc et m'y installe en fixant bien la scène qui se déroule face à Moi.

Chris fronce les sourcils et  me donne son sac, comme pour dire « Surveille ça!» tandis que William et les autres relèvent les manches de leurs vestes.

— C'est pas chez vous ici, dégagez ! Fit William très sèchement.

— On ne viens pas se battre, Magnusson. Nous venons en paix, rit Lessio.

— En paix ou pas, dégagez ! S'écria Chris.

La bande de mes frères éclata de rire tandis que les garçons commençaient à s'énerver de plus en plus.

— Que viennes foutre les Yakuza dans notre école ? Fit Elias en enlevant sa veste en cuir.

— Nous venions aux nouvelles, rit Paolo.

Je soupire et me lève en déposant le sac de Chris à ma Place et me met face à mes frères et leurs amis, les mains sur mes hanches.

— Les gars, partez.

— Oh non, gordita. On s'amuse trop que pour partir. Rit Lessio en regardant mes frères.

Le coup part seul, mon poing s'abat sur la joue de mon aîné qui porte sa main à sa joue en me regardant méchamment.

— Tu as osé, gorda.

— J'ai osé effectivement, Payaso !

— Tu auras aussi droit à une surprise, ne t'en fais pas, Hermana. Fit Joachim en me fixant méchamment avant de prendre les épaules de mon frère et le tirer vers l'entrée.

— J'en tremble de peur, dis-je en souriant. Maintenant, a ce que j'ai cru comprendre, les Yakuza ne sont pas autorisés à entrer à Nissen. Donc vous êtes dans l'obligation de partir.

Alessio lança un regard à Paolo qui me fixe avant de s'avancer vers moi, en soupirant.

— Essaye de m'approcher et je te castre.

Je me tourne et m'en vais m'assoir sur le banc avant de prendre une cigarette et de soupirer. Mes frères partent suivit par les chiens qui leur servent d'amis tout en me lançant des regards noirs à répétitions.

Chris et les autres me regardent surpris, tandis que Noora s'amuse avec ma chevelure.

— Tu as frappé un des chefs du Yakuza ? Fit Elias surpris.

— J'ai fait pire dans ma jeunesse, tu sais.

Ils soufflèrent et se posèrent sur le banc face à nous, en entamant diverses conversations.

— Vous comptez vraiment faire une soirée pyjama sans nous ? Fit Eva en nous regardant.

— Bah oui, sourit Noora. On aime pas trop les soirées, et faire du babysitting ne m'intéresse pas.