8

51 8 13
                                    


Un grand bruit me réveilla en sursaut. Je vis une grande ombre passait devant moi lorsque j'avais les yeux entrouverts.

— Réveilles-toi ! me pressa Jeremy en me secouant le bras.

Il alluma la lumière, qui m'éblouit.

— Oh mon Dieu ! dis-je.

Mon sac était par terre, comme celui-ci de Jeremy. La cause du grand bruit était le bruit de la chute de mon ordinateur. Je ramassai mes affaires. J'avais un SMS. Lisa m'avait envoyé le SMS suivant : Le jet arrive.

Je me rappelai de quelque chose et me précipitai sur la porte. La même personne qui était passée devant moi courait dans le couloir du train : Svetlana Carlyle, la voleuse. Jeremy prenait des photos. Nous courions après la voleuse, qui partit en direction d'une porte. Lisa m'avait envoyé que le jet arrivait, donc la voleuse allait être arrêtée.

Svetlana se jeta hors du train. Je me mis sur le pas de la porte de sortie. Je la vis entrer dans le jet. Sarah était à l'intérieur. Elle éclata de rire lorsqu'elle nous vit. Svetlana s'accrocha à la corde que lui avait envoyée Sarah. Je sortis mon pistolet et visai. Je la ratai : elle avait presque effectué la moitié de la distance entre le jet et la corde. Elle rentra dans mon jet et Sarah partit. Jeremy essayait de viser l'hélice de l'hélicoptère, mais celui-ci était trop loin.

Nous nous dépêchions de rentrer dans notre compartiment. Heureusement, rien n'était cassé. Mais notre mission première était d'arrêter les voleurs.

— Les voleurs doivent être de prendre leur petit-déjeuner, dis-je. Quelle heure est-il ?

Je regardai ma montre, abasourdie : il était onze heures du matin.

— Il est onze heures !

— On a dormi aussi longtemps ? demanda Jeremy, incrédule.

— Apparemment !

Nous rangions le compartiment. Vers midi, j'interpellais Jeremy alors qu'il jouait sur son téléphone :

— Les voleurs doivent être en train de déjeuner, lui dis-je.

— Oui, confirma Jeremy en se détachant de son smartphone, mais il ne faut pas qu'ils partent.

— C'est vrai, acquiesçai-je, donc voilà ce qu'on va faire : tu vas te mettre devant la porte de derrière pendant que moi j'attendrais à la porte de devant. Quand ils sortent et s'ils sortent de ton côté, tu pars dans le couloir et des agents de la SSI t'attendront pour arrêter les voleurs. S'ils viennent de mon côté, des agents m'attendront aussi.

— Très bien, opina Jeremy.

J'envoyai un SMS à Lisa qui disait de placer des agents de chaque côté du train vers l'espace qui sert de salle à manger.

Elle me répondit que les agents seront là dans dix minutes.

— Les agents arrivent dans dix minutes, appris-je à Jeremy.

— Je n'ai pas compris, me dit Jeremy. Comment marche ce système ? Les agents viennent d'où ?

— Dans toutes les villes de France, répondis-je, nous avons des agents partout. Mais les agents pour des missions importantes viennent tous de Washington. Les agents doivent être partout en France pour aider les missions comme la nôtre.

— D'accord.

Je regardais ma montre : il était midi et quart.

— Il faut aller dans la salle à manger, dis-je.

— Allons-y, confirma Jeremy. On pourra aussi manger ?

— Pourquoi se priver d'une salade et d'un café ? demandai-je.

Nous nous dirigions vers la salle à manger. Je m'installai au comptoir qui se trouvait près de la porte. Jeremy se mit à une table près de la porte de derrière.

— Que voulez-vous, mademoiselle ? me demanda un jeune serveur.

— Je voudrais une salade tomate, poulet, mozzarella et un café, s'il vous plaît, commandai-je.

— Très bien, je vous apporte ça, me dit le serveur.

Une serveuse était en train de servir Jeremy.

Mon déjeuner arriva. Je croquais dans ma salade et buvais mon café. Jeremy mangeait un petit sandwich et buvait du Coca.

Je cherchais des yeux les voleurs. Je les trouvai.

Un groupe de cinq personnes étaient assis à une table dans un coin. L'homme de l'aéroport de New York était assis au bout de table. Ils parlaient à voix basse. Soudain, ils se levèrent. Ils venaient dans ma direction.

Je finis de boire mon café et passait devant eux tandis que Jeremy les suivait. Je passais devant plusieurs compartiments où je voyais des agents de la SSI attendre. Je fis un signe à l'un d'eux. Il sortit son pistolet de son sac. Je fis de même et me retournai. Jeremy les prenait en joue.

— Ne bougez plus ! s'écria un agent.

Le train s'arrêta brusquement. La SSI avait arrêté le train. Nous les tenions. Les voleurs levèrent les mains en l'air. Un qui était devant moi se retourna et me mit un coup de pied circulaire dans la main. Mon pistolet m'échappa. Deux voleurs se ruèrent vers moi, tandis que les autres se jetaient sur Jeremy et les agents.

Je sortais mon couteau de ma botte. Je mis un grand coup de pied à un voleur qui, sous le choc, percuta un autre voleur. Un agent avait plaqué au sol un voleur. Jeremy en maintenait un par la nuque. Un voleur gisait, inconscient. Je me battais contre deux voleurs, mais un se ruai vers Jeremy. Je lançai ma dague au moment où le voleur passait à côté du mur. La dague se planta dans sa manche et dans le mur jusqu'à la garde. Un agent immobilisa le voleur accroché au mur. Je ramassai mon pistolet et le pointai vers le dernier voleur.

Nous menottions les voleurs et les fîmes descendre du train arrêté. Un jet (malheureusement pas le mien) et un camion attendaient. Les agents entrèrent dans le jet, sauf deux d'entre eux qui se mirent à l'avant du camion. Nous mettions les voleurs à l'arrière du camion et montions dans le jet avec Jeremy. Le jet démarra et partit en direction de Washington.


Luxe & CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant