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Point de vue de Léna :

Zach me retire mon pull et me dépose sur le bord de la baignoire. Il se hâte de prendre la trousse de secours pour me soigner. Ensuite, il passe lentement du coton trempé dans de l'alcool sur ma plaie.

- Attention, ça va piquer, me prévient-t-il.

Je serre les dents et ferme les yeux. Aïe ! Ça pique !

Ensuite, Zach couvre la plaie et effleure lentement ma peau avec ses doigts. Il monte jusqu'à mes épaules et prend mon visage dans ses mains.

Ensuite il recule d'un pas et croise les bras.

- J'ai pensé à ce que t'ont dit tes parents. Et je pense qu'ils n'ont pas totalement faux. Ils veulent ton bien. Boston c'est super ! Tu iras à l'une des meilleures universités...

- Mais Zach, j'en ai marre de tout le temps déménager. Et puis, toute ma vie est à Sacramento maintenant. Toi, tu es à Sacramento.

- Écoute, Léna : c'est une merveilleuse université et en plus on pourra toujours se revoir. Et de toute façon tu vas y rester combien de temps ? Deux ans ? Trois ? Fais au moins ta première année là-bas... On peut bien attendre un an. Notre amour peut résister à ça, hein ?

Point de vue de Zach :

Léna hoche sa tête, les yeux rouges.

- Mais ne t'inquiète pas, je poursuis, on continuera toujours à se voir, on s'appellera et je viendrai de rendre visite. Après tout ce ne sera pas un "adieu" mais tout simplement un "au revoir".

- Tu as raison, on peut attendre mais tu me manqueras.

- Tu me manqueras aussi. Mais ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.

Léna sourit. J'aime quand elle sourit. Je la rassure mais au fond, je ne veux pas qu'elle parte...

- Je te propose quelque chose.

- Quoi ? demande-t-elle.

- À partir d'aujourd'hui et jusqu'à ton départ, on profitera de chaque instant. On vivra la vie à fond comme si chacun de nos jours ensemble était le dernier. Et on peut commencer dès maintenant.

Je baisse le regard et remarque la naissance de sa belle poitrine. En haut de la taille, elle n'est vêtue que d'un malheureux soutien-gorge. J'aimerai tellement lui faire tant de belles choses cochonnes... mais j'efface aussitôt ces idées. Je dois y aller doucement...

Je remonte mes yeux vers les siens et lève lentement sa main et caresse doucement sa joue.

Point de vue de Léna:

Je ferme les yeux pour profiter de ce moment et bien sentir son toucher. Ensuite, son pouce avance vers mes lèvres et les effleure.

Doucement, Zach me tire vers lui et plaque contre un mur, une main sur ma taille nue et l'autre sur ma joue. Je sens son souffle chaud sur mon cou. Zach y dépose une ligne de baisers brûlants.

Et à chaque contact de ses lèvres avec ma peau, je frissonne de plaisir et j'ai des papillons dans le ventre. Il est doux, lent et délicat. Il prend son temps et s'applique. Ses baisers montent jusqu'à mon oreille et il mordille gentillement le lobe de mon oreille. Ma tête bascule sur le côté et je gémis de plaisir.

Les battements de mon coeur s'affolent à tout rompre. Mes yeux sont toujours fermés. Le bon parfum masculin de Zach envahit mes narines.

Il n'attend pas plus longtemps. Ses lèvres se collent aux miennes dans un frisson partagé. Mes mains se serrent sur son dos et ses bras encerclent ma taille pour me coller à lui. Son torse est chaud, brûlant, rassurant. Je me blottis contre lui en perdant totalement la raison. Ses dents mordillent le bord de ma lèvre, ses yeux ne me lâchent pas, me fixant sans frémir une seule fois.

Nos lèvres bougent lentement l'une contre l'autre. Je place mes paumes sur son cou et lui, pose les siennes sur mes hanches, afin de me rapprocher encore plus de lui.

Je sens ensuite sa langue caresser gentillement mes lèvres leur demandant l'entrée. C'est avec plaisir que j'ouvre la bouche et nos langues se rejoignent enfin. Elles dansent doucement ensemble pour entamer une danse enflammée. C'est un baiser fougueux et bestial.

Tout-à-coup les mains de Zach descendent de mes hanches pour empoigner fermement chacune de mes fesses, m'arrachant un gémissement. Je me crispe un peu, mes mains sur ses épaules mais je ne l'arrête pas. Mon corps en réclame plus, brûlant de désir. J'enroule alors mes jambes autour de sa taille et garde mes mains sur sa nuque.

Zach sort de la salle de bains et va jusqu'à sa chambre. Il ouvre la porte d'un coup de pied sans interrompre notre baiser et il me jette sur le lit.

- Tu es sûre que c'est ce que tu veux ?

- Oui.

***

Je marche jusqu'à la salle à manger où toute ma famille est réunie et m'adresse à mes parents :

- J'ai pensé à ce que vous avez dit et... j'irai à Boston.

- On est heureux que tu aies opté pour le meilleur choix, réplique sèchement mon père.

Heal meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant