DE SANG ET D'ARGENT T1 Never let it disappear [Terminée]

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« C'est ici que tout commence. Ici que le futur va se graver. Dans nos âmes, sur nos peaux, laissant une marque qui ne partira jamais. Maintenant, c'est le premier jour du reste de nos vies. Pas juste la tienne, pas juste la mienne. Nous nous sommes emmêlés. Nous avons été entremêlés par le destin ».

Loup, loup, y es-tu ? Ah, non ! C'est juste Liam qui arrive xD

Elijah

Souffles erratiques.

Claquements de peau.

Corps moites.

C'était à cela que se résumait le monde qui nous entourait, Amalia et moi.

Sa peau était douce et chaude sous mes mains. Son corps irradiait de chaleur et les gémissements qui sortaient de sa bouche étaient la plus belle mélodie que je n'avais jamais entendue.

Mon corps glissait contre le sien, mes mains agrippées à ses cheveux et nos lèvres ne faisant que s'effleurer.

Si ouverte maintenant. Elle accompagnait mes mouvements de vas et vient comme si c'était complètement naturel.

Comme si il y avait une complémentarité. Et c'était le cas. J'avais tellement chaud.

Mon sang était de la lave en fusion, Amalia était mon volcan. La combustion instantanée n'était plus très loin. Ce n'était plus qu'une question de minutes, peut-être même de seconde.

Sensation étrange.

Je voulais la posséder.

Encore et encore.

Qu'il n'y ait aucune fin, mais rien que des commencements. Que mon prénom s'échappe de ses lèvres en une litanie ininterrompue et que je puisse lui en redemander encore sans qu'elle ne dise jamais rien.

Il y avait une totale libération cette nuit.

Elle s'offrait tout entière à moi, sans penser, sans réfléchir. Et je trouvais ça magnifique. Parce qu'Amalia n'avait jamais dû faire cela de toute sa vie.

Ni sa louve d'ailleurs.

Je ne pouvais qu'éprouver du respect et un autre sentiment purement masculin.

Amalia était une femme splendide, avec un corps certes marqué, mais splendide.

Mes doigts me l'avaient dit.

Ma bouche me l'avait susurrée.

J'avais envie de le connaitre dans les moindres détails. J'avais envie de savoir ce que ça faisait quand je la touchais là, ou plutôt là.

N'était-ce pas là le droit d'un amant ?

Je cessai mon mouvement et cherchait à la remplir complètement. Son corps était tellement réceptif à tout ce que je lui faisais, c'était tout bonnement incroyable.

Ça ne me donnait qu'une seule envie ; recommencer.

Recommencer jusqu'à l'oubli, jusqu'à ce que le monde nous rappelle à lui.

— Je veux te sentir, Eli, souffla-t-elle.

J'aimais quand elle utilisait ce surnom sans que je sache vraiment pourquoi. L'impression d'être plus proches ? Le simple fait qu'elle le dise ?