Chapitre 3

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Le jour J, elle se rendit avec sa mère au Palmey's Opéra, à l'autre bout de la ville. D'accord, elles avaient fait une heure de route, mais ce n'était pas pour rien.

Quand elles arrivèrent toutes deux, elles furent époustouflées. Un grand bâtiment en pierre avec un portail doré (quelle idée !) se dressait devant elles, accompagné de grosses lettres dorées écrivant : PALMEY'S OPÉRA. Les fenêtres étaient en forme d'étoiles... On ne pouvait distinguer si le bâtiment était moderne ou non...

« C'est beau, n'est-ce pas ? murmura Mme Olivers. Je me rappelle que ça m'avait déjà marqué quand on y était allé pour la première fois.

- Je ne me souvenait pas que c'était si grandiose, moi ! répondit Shannel. »

Une fois qu'elles eurent passé le portail en regardant de tous les côtés, elles arrivèrent devant une porte, une porte classique cette fois ! Et derrière se tenait... un gigantesque hall d'entrée avec un comptoir mi- en bois, mi- argenté, et où derrière lequel s'affairait une petite dame ronde, des papiers pleins les mains. Mme Olivers s'approcha :

« Bonjour madame, savez-vous où se trouve le... le concours pour les jeunes danseuses qui désirent rentrer au Palmey's Opéra, s'il vous plait ? »

Presque indifférente, la dame jeta un regard par-dessus l'épaule de Mme Olivers et, apercevant Shannel, qui le sac sur l'épaule, levait la tête en examinant ce nouveau lieu, elle demanda avec un sourire :

« C'est pour la miss ? Elle a quel âge ? 

- Elle vient d'avoir dix ans.

- Bon, alors ce sera au troisième étage, salle 110. Vous pouvez emprunter l'ascenseur qui est à votre gauche, là, indiqua la petite dame en montrant deux portes automatiques d'ascenseur, toutes garnies de paillettes dorées. 

- Ah, merci ! répondit Mme Olivers, rassurée. »

Elle et Shannel se dirigèrent vers l'ascenseur et montèrent au troisième.

Arrivée devant la salle 110, Shannel demanda :

« Mais qu'est-ce que je fais, maintenant ? »

C'est à ce moment qu'Eléonore arriva vers elle, déjà en tenue de danse.

- Ah, tu es là, Shannel, dit-elle, viens avec moi, je vais te montrer les vestiaires. »

Shannel regarda sa mère avec un regard qui semblait dire : « Bon, ben tu peux me laisser, je crois ! » Mme Olivers comprit et dit :

- Eh bien je vais t'attendre en bas. Je te souhaite beaucoup de chance, ma chérie. A tout à l'heure ! Danse bien, et n'oublie pas que je pense à toi très fort !

- Oui, oui, à tout à l'heure, maman ! »

Et elles se quittèrent.

Un pas vers les étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant