Point de vue Ken.
Je sentais ses lèvres se balader sur ma jugulaire, caresser ma barbe doucement, puis s'enfouir dans ma nuque. Ambre me rendait fou, ou peut-être aurai-je du l'appeler Lilla? J'étais perdu, je ne savais plus quoi faire. Je me retrouvais dans une situation dont j'avais toujours rêvé : Elle se donnerait à moi, pour de vrai. Elle allait me donner une chose importante, une vraie preuve d'amour. Elle était assise face à moi, ses jambes enroulées autour de ma taille. Sa chevelure douce comme de la soie sous mes doigts me rendait malade d'envie. Je voulais sentir son odeur contre la mienne, que nos souffles chauds et envieux se mêlent en un seul. Il y avait une telle tension entre nos deux corps que mes phalanges en tremblaient. Etait-ce le moment? Je veux dire, le bon moment? J'avais déjà eu beaucoup de conquêtes qui n'avaient pas vraiment comptées. Des filles avec qui je m'étais éclaté une nuit puis le néant. Je sentis ses doigts déboutonnant lentement ma chemise. Je frissonnais puis emprisonnais ses mains en deux étaux incassables.
-Non, soufflai-je.
Elle leva des yeux étonnés vers moi, puis relâcha son emprise.
-Pourquoi ? chuchota t-elle.
-Pas comme ça.
Elle parut comprendre, me lâcha et s'allongea, visiblement frustrée par mon refus. Je m'allongeai à ses côtés et embrassai ses cheveux. J'emprisonnai son corps de mes bras et lui murmurai :
-Je te désire comme un fou, je ne veux que toi. Mais tu dois savoir tout ce qui a pu se passer dans ta vie avant cela.
Elle se retourna et déposa un léger baiser sur ma mâchoire en soupirant. Puis, après plusieurs minutes, elle s'endormit contre moi. Je l'observais et la trouvai encore plus belle qu'avant. Ses lèvres entrouvertes laissaient échapper un souffle régulier et long. Elle semblait paisible. Je décidai de descendre un peu, me servir à boire et manger quelque chose. J'étais curieux de savoir ce qu'était devenu sa vie une fois qu'elle nous avait quitté. Je me retrouvais dans un jolie salon, assez simplet. La baie vitrée donnait sur une cuisine à l'extérieur, accompagnée d'une douche. " Quel luxe " pensai-je, les yeux ébahis par tant de beauté. Sur les commodes reposaient un tas de cadres dans lesquels apparaissaient de sublimes photos d'Ambre.
Elle était accompagné du fameux Max et un soupçon de jalousie me prit quand je vis à quel point il était beau. Ses boucles cuivrés tombaient devant ses yeux, lesquels brillaient d'une lueur effronté qui semblait me dire " Ken, je t'ai volé l'amour de ta vie ". Je me retenais de briser les cadres et continuai mon tour de pièce en observant les différents tableaux qui exhibaient de jolies couleurs. La cheminée était d'une splendeur innommable. Des montures dorés longeaient les poutres. L'écran plat était allumé sur un reportage vantant le surf. Il y avait un post-it collé sur la table basse en verre. Je n'eus pas le temps de lire qu'un bruit m'interpella. Je me retournais et ...
-Qu'est-ce que vous faites ici?
Max se tenait dans l'encadrement de la porte, ses bras croisés et une lueur meurtrière dans le regard. Cela me parut le moment idéal pour le mettre devant le fait accompli.
-Ambre m'a invité.
Ses yeux réagirent immédiatement quand il m'entendit prononcer son véritable prénom.
-Elle ne s'appelle pas Ambre mais Lilla.
La rage prit le dessus, je traversais la distance qui nous séparer puis l'attrapai par le col de son polo.
-Ecoute-moi bien, elle s'appelle Ambre Dubret, elle habite avec moi à Paris. Ses meilleurs amis sont Elsa et Darryl, elle a une sœur Charlie qu'elle aime de tout son coeur et qui souffre le martyre depuis deux ans parce que sa grande soeur lui manque. Des connards l'ont enlevé , le soir d'un concert à Nice. Tu en faisais parti, je te reconnais. Alors maintenant je veux que tu la laisses tranquille, je viens de la retrouver et je ne vais certainement pas partir et te laisser l'emmener. C'est notre raison de sourire, alors peu importe la raison tordue de ton enlèvement mais si je le signale à la police, il se pourrait que tu aies d'énormes ennuis.
Il pâlit mais continua de me défier des yeux.
-Tu ne te rends pas compte que j'ai fait ça pour son bien. Je la protégeais ! s'écria t-il, les dents serrés.
Je ne relâchai pas mon étreinte musclée et gardai les sourcils froncés.
-DE QUI?! criai-je.
C'est alors que dans l'ambiance effroyable de la pièce, une voix, calme, froide, terrifiante et emplie de cruauté, s'éleva clairement :
-De moi.
Je me retournai, et vis en contre-jour, la silhouette maigre et dégingandée de M.Dubret, le père d'Ambre.
-Vous?
Il hocha la tête, les yeux fixés sur nous. Il sortit un revolver des pans de son manteau et je vis mon monde s'écrouler.
-Et je suis venu finir mon travail, dès ce soir.
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RISIBLE AMOUR - NEKFEU ?
RomansaAIMER N'EST PAS UN SENTIMENT FACILE SURTOUT QUAND L'AUTRE PERD LA MÉMOIRE... NEK x Ambre Bonjour/ Bonsoir à tous! Premièrement j'aimerai vous dire que je ne suis pas l'auteur de cette chronique, je l'ai lu il y a 2 ans (Non ce...