Théo soupire, puis il commence :
« Bon, eh bien je suppose que je vais te raconter. À l'origine, mes parents étaient français, mais je suis né dans un autre pays : l'Angleterre. Nous vivions dans un petit village, très fleuri, avec de belles maisons, un salon de thé, des boutiques de souvenirs pour les vacanciers, une supérette toute mignonne et un grand théâtre. Nous étions entre une forêt et l'océan, c'était un petit paradis. Je me souviens aussi qu'il y avait un marché tous les samedis. On y trouvait toutes sortes de nourriture et d'objets. J'aimais bien y aller avec ma mère.
Mes parents sont décédés et j'ai été placé dans un orphelinat pas loin de mon village natal. Mais l'orphelinat était en faillite et il n'a pas tardé à fermer ses portes.
On nous a tous envoyés dans mon deuxième orphelinat qui était dans la capitale, Londres. C'était beau, c'était grand et plein de monde, mais je préfère les petits villages. C'est plus tranquille et on s'y sent plus en sécurité.Des français m'ont adopté et je me suis retrouvé dans un avion en direction de l'Hexagone.
L'avion, c'était magique. Le décollage et l'atterrissage font un peu peur, mais une fois que tu es en haut, la vue est magnifique : tu vois les villes et villages comme s'ils étaient des maquettes, des miniatures. Tu te sens comme le roi du monde lorsque tu es là-haut ! Moi, j'ai aussi survolé la Manche pour venir.Puis, je suis arrivé en France, j'ai été baladé un peu partout et le peu que j'ai vu ressemble au village ici. Voilà ce que j'ai pu voir d'ailleurs.
- Ça avait l'air magnifique. Merci de m'avoir raconté !
- Euh... de rien ? »
Je vois qu'il ne comprend pas mon enthousiasme, mais c'est sûr que pour lui qui a vu ces endroits de ses yeux, qui a beaucoup voyagé, ce n'est plus si extraordinaire que ça...
VOUS LISEZ
Poussière de fées
Historia Corta« C'est de la poussière de fée, Louise. Utilise-la lorsque tu en ressentiras le besoin. Si tu es très triste, par exemple. - Comment l'utilise-t-on ? Il y a une formule magique ? - Non, ma chérie. Il suffit d'y croire. Et là, tu sauras tout. » Le de...