Chapitre 19

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Je ne pris pas le temps de réfléchir vraiment à ce qu'il venait de me dire, j'avais juste enregistrer qu'Ezechiel n'allait pas bien. Je pressa Eliott de m'indiquer le chemin à prendre, il s'exécuta. Je ne pris même pas la peine de demander l'autorisation de partir à Hama, je leurs faussa compagnie. Il comprendrons l'urgence, si il ne peuvent pas concevoir cela et bien je me passerais de leurs amitiés...

Je ne sais pas si Eliott était aussi pressé que moi de rejoindre Ez ou si il voulait juste me montrer le chemin au plus vite mais il galopais comme lapin. Honnêtement, je penche pour la première hypothèse. Il n'est pas très tourné vers les autre, il est plus centré sur lui-même. Enfin, je pense, je ne le connais pas plus que ça non plus...

Sur la route il m'expliqua, tout en continuant de courir, que mon passeur c'était évanouit lorsqu'ils étaient en train de faire une petite promenade. Rien de très épuisant, juste ils marchaient et il était, peut-être à présent, entre la vie et la mort. Il ne put me donner plus d'information car dès que les secours sont arrivés, il est venu me chercher.

Enfin arrivé à ce que tous considéraient comme un centre de soins. Le lieu se résumait à une grande bâtisse sans prétention qui ne ressemblait en rien aux hôpitaux ultramodernes que j'ai l'habitude de voir. Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun des murs n'étaient blancs, tous revêtissent de belles couleurs pastel.

Je scrutais tous les lits, n'en laissant aucun au hasard. Eliott effectuait le même travail que moi, observant minutieusement chaque visage.

J'avais tellement peur de le voir là, se tordant de douleur, suppliant le personnel hospitalier de lui donner quelque chose pour calmer des douleurs. Le voir ainsi aurait était insoutenable pour rien car cela ne lui correspondait absolument pas, c'était un battant. Mais face à la douleur les personnes change non ?

Rien de tout cela. Juste lui, paisiblement assoupie dans son lit. Je ne prévins pas le blond, j'avais besoin de quelques minutes de solitude pour bien comprendre que tout allait bien pour lui. Je laissa son visage s'imprimer sur ma rétine. Je m'approchai doucement heureuse de voir qu'au mon il n'avait pas mal.

Une femme habillée tout de blanc, portant une petite étiquette où son prénom était inscrit, fit son apparition.

- Bonjour Mademoiselle, vous êtes de la famille de ce jeune homme ? m'interrogea-t-elle.

Je pensais que tout le monde se connaissait ici mais apparemment non.

- C'est tout comme, lui répondis-je.

Elle eut un moment de réflexion.

-mmh très bien, alors votre ami, elle insista lourdement sur ce dernier mot, est atteint d'une infection plutôt sérieuse au niveau de ses plaies. Il n'aurait pas dû attendre avant de venir nous voir, il aurait dû venir nous voir. Vous auriez dû le forcer.

Son ton était accusateur comme si je n'avais pas fait quelque chose d'aussi évident que cela. Bien sûr je me sentis coupable. Elle n'avait pas tort, j'aurais dû le convaincre de le conduire ici. Eliott, qui entre-temps était arrivé, posa une main sur mon épaule.

- Ce n'est pas de ta faute, me chuchota-t-il, c'est moi qui avait le devoir de prendre soin de lui.

Je senti comme un lien entre les deux hommes, lien que je n'avais pas perçu avant.

Je m'étais peut-être trompé sur son compte, il n'est peut-être pas aussi égoïste que je le pensais.

Nous primes chacun une chaise et nous installâmes au chevet d'Ez. Cette journée remplit d'émotion eut raison de moi et je m'assoupis.

Je ne savais pas combien de temps j'avais somnolée mais en tout cas, il faisait sombre dehors. Je voyais les étoiles premières étoiles briller à travers la fenêtre.

Eliott s'était lui aussi endormit. Sa tête était posé sur le buste d'Ezechiel. Il avait un air vulnérable lorsqu'il fermait les yeux, c'était attendrissant. Dans cette position, on aurait dit des amis, des frères, des âmes-sœurs.

Je sortis sans bruit de la chambre pour aller respirer l'air extérieur.

J'aperçus toutes la petite troupes arriver. Hama en tête, bien sûr, les autres à sa suite. Anthéa courra vers moi dès qu'elle me vit et m'enlaça. Elle en profita pour me murmurer à l'oreille de faire attention avec Hama, qu'elle n'avait pas apprécié que je parte comme une voleuse. Mais je n'avais aucune envie de la prendre avec des pincettes. Cette dernière arriva à ma hauteur.

- Yvannah, je te prierais de ne plus te dérober comme tu l'as fait, bien que les circonstances sont atténuantes ne recommence plus jeune filles.

- D'accord.

- C'est tout juste d'accord, pas d'excuse rien ?

- Non.

- Tu penses avoir bien fait ? Dans les règles de l'art .

- Peut-être pas, mais je l'ai fait. Je ne m'excuserais pas d'avoir eu peur pour quelqu'un que j'aime.

Elle s'approcha de moi, leva sa main vers mon visage et ne pinça la joue comme une grand-mère le ferait.

- J'aime ton argumentions, accepté ! dit-elle dans un éclat de rire. Bon allons voir votre tuteur les enfants ! Tu viens ? ajoute-t-elle à mon égard.

- Non je reste un peu là.

- moi aussi, j'irais le voir après.

Je me retourna et aperçu Icham. J'étais contente de le voir, malgré son caractère de cochon il a un bon fond, j'ai pu le voir quand j'ai discuté avec lui ce matin.

Hama, Anthéa et Iwa entrèrent donc. Nous étions seul à présent.

- Tu sais on voulait venir avant mais Hama nous en a empêcher, elle voulait que l'on finisse son entraînement. Elle a aussi dit qu'elle ne reviendrait pas sur ce qu'elle nous a appris aujourd'hui.

- Ah.

Je m'en fichait d'avoir raté quelque chose, ce n'était pas important.

- Elle est spéciale quand même.

- C'est vrai, mais je l'aime bien dans le fond. Sa folie m'amuse.

- Mmh

L'avantage avec Icham c'est qu'il ne cherchait pas à combler les vides, il disait ce qui lui passe par la tête quand ça lui venait. Et à ce moment précis je n'avais pas envie d'entendre les piaillement incessant de sa sœur. Son silence me fit du bien, j'en avait besoin.

- Il va bien ?

- Pour l'instant il ne s'est pas réveillé, tu veux aller le voir ?

- Non, j'ai pas envie.

Sa franchise était quelque peu déconcertante.

- Bon j'y vais moi, si les autres me cherche dis leur que moi je ne cherche pas leurs compagnies.

Il me planta là, seule. Il était vraiment dur de cerner son personnage.

Iwa et Anthéa refirent bientôt surface. Nous discutâmes de choses sans grand intérêt, de ce que j'avais raté, Iwa me proposa d'ailleurs son aide que j'accepta. Puis je prétexta avoir envie de rentrer et les laissa là. Mais en vérité leur faire la conversation ne m'intéressai pas des masses mais je n'étais pas assez franche pour leurs dire. La jolie rousse me demanda tout de même où était son frère et je lui répéta ce qu'il m'avait charger de leur répondre.

De retour dans la chambre les deux tuteurs conscients papotaient eux aussi.

- Tu n'es pas très discret, moi ça ne me dérange pas mais tu sais que ce genre de choses n'est pas très bien vu par ici, c'était la voix d'Hama.

- Je sais, mais c'est ainsi. Mais surtout essaye de ne rien dire, je connais ton tact légendaire...

La remarque fut accueilli par un rire franc. Puis la porte s'ouvrit. Hama écarquilla les yeux, étonnée de me trouver là. Je lu de la panique dans son regard, comme si elle avait peur que j'eu entendu des choses qu'il ne fallait pas.

Qu'est-ce qu' ils pouvaient bien me cacher ?


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⏰ Dernière mise à jour : May 14, 2017 ⏰

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