Chapitre 2

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   Le lendemain, samedi, je me retrouvai à tester toutes sortes de bonbons conçus par Fred et George. Bien sûr, ils ne me faisaient pas avaler des créations douteuses et savaient toujours comment les contrer. Il y avait souvent deux bonbons : un qui est ensorcelé, et l'autre qui rend la santé, comme un antidote. Ceux que j'avais essayé (les Crèmes Canari, les Pralines Longue-Langue, les pastilles de Gerbe et les berlingots de Fièvre) marchaient plutôt bien. Pour me remercier, ils me donnèrent toute une boîte de mes friandises préférées, des Patacitrouilles. Ils avaient tout un stock de confiseries dans leur chambre. En fin de journée, après le repas, nous sortîmes jouer au Quidditch sur une butte. Même Charlie et Bill nous rejoignirent. Charlie jouait au poste de batteur, avec ses épaules carrées, et Bill faisait le gardien. Je m'essayai au poste de poursuiveuse. Je sus alors que le Quidditch n'était définitivement pas fait pour moi.

    Le soir, je me couchai sur mon matelas installé dans la chambre de Ginny et discutai avec mes amies. Je m'endormis assez tard. Je n'arrêtais pas de penser à Harry qui arrivait le lendemain. J'avais hâte de le retrouver.

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   Le dimanche matin, je descendis vers 11 heures. Les Weasley et Hermione étaient déjà attablés. Je les saluai tous et m'assis entre Ron et Bill, en face d'Hermione. Le petit-déjeuner chez les Weasley était toujours copieux et convivial. Je mangeai de tout avant d'aller m'habiller avec une combinaison-short que mon père m'avait offert pour mon anniversaire. Après le déjeuner, j'examinai ma liste de fournitures scolaires. Mrs Weasley m'assura qu'elle irait les acheter pendant le match de Quidditch. Je lui tendis alors la clé de mon coffre à Gringotts mais elle la refusa fermement.

   Mr Weasley, les jumeaux et Ron partirent chercher Harry vers 17 heures. Je restai dans le salon à les attendre. Charlie vint me rejoindre et nous discutâmes de son travail. Il en parlait vraiment avec passion, ce qui rendait son discours plus intéressant. Au bout d'un moment, Fred revint avec un grand sourire aux lèvres. Il me fit un clin d'œil. Je le regardai en fronçant les sourcils.

   — Je t'expliquerai.

   Ensuite, ce fut à George de sortir de la cheminée. Ron arriva peu après lui, mais Harry tarda. Lorsqu'il fut dans le salon, nous nous enlacâmes et il m'embrassa le crâne. Nos retrouvailles étaient plus calmes qu'avant mais toujours remplies d'émotions. Ses cheveux avaient poussé et il avait encore grandi.

   — Alors, il en a mangé ?, lui demanda Fred sous mon regard interloqué.

   — Oui., répondit Harry. Mais c'était quoi, au juste ?

   — Des Pralines Longue-Langue., dit Fred en me jetant un coup d'œil. C'est George et moi qui les avons inventées. Lizzie les a testées hier et j'ai pensé qu'une petite blague ne ferait de mal à personne.

   Comprenant alors ce qu'il avait fait, j'éclatai de rire. Charlie s'avança alors vers Harry, la main tendue.

   — Comment ça va, Harry ?, lui demanda-t-il.

   — Bien., répondit mon frère en souriant.

   — Ron m'a beaucoup parlé de toi. Et ta sœur, alors... Une vraie pipelette !

   Je lui jetai un regard noir en poussant un cri d'indignation. Il s'esclaffa.

   — Désolé, ma grande, mais c'est la vérité.

   Je croisai les bras, faisant mine d'être vexée. Bill arriva à son tour et vint serrer la main d'Harry. Mr Weasley arriva alors par transplanage, le visage rouge et la valise de mon frère à la main.

   — Oh, ça va barder..., murmura George.

   — Qu'est ce que tu as donné à ce pauvre petit Moldu, Fred ?, rugit Mr Weasley. Ce n'était pas drôle du tout !

Noir Corbeau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant