Bonus.

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Hello ! Voici la transformation de Lizzie en Animagus, enfin 😅 comme je voulais qu'elle l'aie déjà faite au début de la quatrième partie, mais que je trouvais dommage de ne pas l'écrire alors je l'ai écrite spécialement pour vous 😉 j'espère que ça vous plaira 💚

☆★☆★☆

Voilà maintenant une semaine et demi que je suis en vacances. Bien que je passe de merveilleux moments avec ma famille, mon esprit est obnubilé par Harry. Je me demande comment se passe ses journées chez les Dursley, s'il a réussi à faire le deuil de Cedric... Cela m'inquiète. Nous nous envoyons souvent de longues lettres, mais je sens bien que c'est insuffisant pour nous deux.

Quant à Drago, nous réussissons également à communiquer, plus que ce que je pensais. Finalement, j'ai opté pour le nom de code Lily, qui est mon deuxième prénom et celui de ma mère biologique. Même si ça me fait grimacer à chaque fois de ne pas pouvoir utiliser mon vrai prénom, c'est toujours mieux que Pansy.

Ce soir, il y a un orage de prévu. La potion que j'ai soigneusement préparée m'attend bien cachée au fond de ma malle que je n'ai pas défaite exprès. Je n'ai parlé de ma future transformation qu'à Nymphadora, qui a été immédiatement emballée. Lorsque je lui ai raconté ce que j'avais dû faire, elle a immédiatement déchanté.

- Ça a dû être extrêmement compliqué, tout ça..., m'a-t-elle dit. Mais bon, au moins tu as fait le plus dur.

Je suis montée tôt, pour avoir le temps de me préparer. Mon cœur cognait dans ma poitrine. Je ressentais un peu d'angoisse mais je réussis à me rassurer grâce à la lettre de Sirius que je lisais et relisais jusqu'à la connaître par cœur. J'avais hâte de voir quelle forme j'allais prendre.

Lorsque le premier éclair zébra le ciel, j'étais allongée dans mon lit avec mon livre Moldu. Je me redressai immédiatement, me précipitant à ma fenêtre. La pluie, jusqu'ici très fine, s'était intensifiée en à peine une minute. Un large sourire fendit mon visage. C'était le moment que j'attendais. Je pris une profonde inspiration et allai fouiller dans ma valise. Lorsque mes doigts rencontrèrent la fiole en verre, je tressaillis. Et si cela avait raté ? Si ma potion n'était pas devenue rouge, comme prévu ?

Pour me fixer, je sortis la fiole de sous mes vêtements et l'approchai de mon visage. La potion avait bien la couleur pourpre demandée. Soulagée, je soufflai. J'attrapai mon gilet posé sur mon lit et quittai ma chambre. Je descendis les escaliers le plus discrètement possible, évitant la marche qui craquait, et passai par la cuisine dont la porte s'ouvrait directement sur le jardin. Les seules fenêtre de la maison qui donnaient sur ce côté de la maison étaient celle de ma sœur et celle de la salle de bain alors je ne serais pas vue.

J'enfilai les bottes en caoutchouc que ma mère mettait pour jardiner et sortis. La pluie était torrentielle. J'eus l'impression d'être noyée sous des litres d'eau. Mais il fallait que je continue. Je serais sûrement malade mais c'est un mal pour un bien.

Je sortis ma baguette de la poche arrière de mon jean et la pointai sur mon cœur.

- Amato Animo Animato Animagus., récitai-je d'une voix mal-assurée.

Juste après, je bus d'un trait la potion rouge sang que contenait la fiole. Aussitôt, je ressentis une forte douleur dans la poitrine qui m'obligea à me plier en deux. Je tombai à quatre pattes dans la boue. Mon pouls s'accéléra progressivement, allant jusqu'à deux fois plus vite que d'habitude. Je sentais mon cœur battre et résonner dans tout mon corps. Ne pas paniquer, surtout ne pas paniquer...

C'est alors qu'une vision apparut dans mon esprit. Haletante, je tentai d'en discerner la forme. Je vis un bec claquer, deux ailes battre en parfaite synchronisation, des plumes noires comme l'ébène et deux yeux aussi verts que des émeraudes. Je fermai les yeux, me concentrant sur ce que me projetait mon esprit.

Je me sentis soudainement changer. Je rétrécis brusquement, mes bras rentrèrent dans mon buste, mes jambes s'affinèrent et ma tête s'allongea. Lorsque je rouvris les yeux, j'avais un champ de vision beaucoup plus grand. Tous les sons semblaient amplifiés autour de moi. Mes bras étaient devenus des ailes. J'avais des serres et un long bec aussi noir que mes plumes.

Mon Animagus était un corbeau.

Je ne compris pas d'où venait le symbole mais j'étais heureuse de savoir que je pouvais désormais me transformer en oiseau. J'avais toujours rêvé de voler et aujourd'hui c'était possible. Ce ne serait pas pour ce soir mais je savais qu'un jour j'en serais capable.

Je fis quelques pas dans ma nouvelle peau. Bien sûr, un corbeau au sol était ridiculement lent. Mais je m'en fichais, j'étais désormais un Animagus. Et ça, c'était vraiment dément.

- Lizzie !

Je sursautai et me tournai vers la voix qui m'appelait. Nymph. Je me mis à sautiller sur place, excitée de pouvoir lui montrer que j'avais réussi. Elle me sourit.

- Félicitations, ma chérie, mais dépêche-toi de te retransformer, il pleut des cordes !

Je m'arrêtai alors et me concentrai sur ma forme humaine, habillée des mêmes vêtements qu'avant. Il me fallut plusieurs longues minutes avant d'y arriver. Lorsque ce fut fait, je ramassai ma baguette et me précipitai vers Nymph, claquant des dents tant j'étais trempée.

- T-Tu as v-vu ! J-J'ai ré-réussi !

- Oui, j'ai vu ! C'est formidable ma Lizzie ! Dépêche-toi de rentrer, je t'ai fait couler un bain.

- T-Tu penses à t-tout., dis-je une fois rentrée.

- Tu n'allais tout de même pas t'endormir frigorifiée !

Nous montâmes à l'étage.

- Et les p-parents ?

- J'ai jeté un sort sur leur porte. Ils n'entendent plus rien.

Nous nous rendîmes dans la salle de bain. Je me glissai immédiatement dans l'eau bouillante.

- Comment tu as su que j'étais dehors ?, demandai-je une fois réchauffée.

- Quand j'ai su qu'il y aurait de l'orage, j'ai deviné que tu te transformerais ce soir. Alors je me suis mise à ma fenêtre quand il a commencé et j'ai attendu. J'avais raison, tu es apparue juste après. Alors je suis allée jetée un sort à la porte des parents, j'ai allumé l'eau car je me suis douté que tu serais trempée, et je suis allée t'observer depuis la porte de la cuisine.

- Tu m'as vu me transformer ?

- Oui, mais je savais que ce serait dangereux d'intervenir. Alors même si j'avais extrêmement peur, je n'ai rien fait. J'ai juste attendu. Je suis tellement fière de toi, Liz' ! Tu as réussi !

Je souris. Oui, j'ai réussi. Papa, Remus, Sirius, vous pouvez être fiers de moi.

Noir Corbeau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant