Ce matin en me réveillant, j'avoue que j'avais totalement oublié l'histoire de la veille...
Pourtant, en arrivant à la cuisine je ne pouvais plus l'ignorer. Assam me regardait avec des yeux noirs de reproches.
- Tu sais que j'ai pas pu dormir de la nuit avec tes conneries !
- Ah bon ? (En vérité, je n'étais pas réveillée et je m'en fichais pas mal !)
- Le type que tu as ramené s'est réveillé vers deux heures du matin et s'est mis à frapper contre la porte comme un malade !
- Ah.
- Tu t'en fiche ? demanda mon frère, outré.
- Oui.
Et je sortis de la pièce. Si ça n'avait pas été mon frère, il m'aurait suivi et dans doute giflé. Mais mon frère Assam a la chance d'être bien plus calme que la normale et il s'est contenté de se taire et de finir son petit déjeuner.
Je me suis dirigée vers ma chambre. C'était une chambre spacieuse, aux murs gris. Le plafond argenté et le sol noir. Sans trop de meubles, juste un lit et un bureau. Ainsi qu'une chaise en métal dans le fond la pièce. Je m'assis sur mon lit.
Mon dieu que j'étais fatiguée !
Après m'être habillée, je descendis, et m'arrêtais devant la porte de la pièce où nous avons enfermé l'inconnu...
Je crois qu'il sentit une présence car d'un seul coup la porte s'agita.
J'ouvris la porte en grand, eut tout juste le temps de voir l'homme s'avancer légèrement et refermais violemment la porte.
Un bruit sourd m'avertit que le but était atteint : il avait heurté la porte de plein fouet ! Je souris légèrement, puis je pénétrais dans la pièce. Il était allongé sur le sol. Je le tirais jusqu'au lit, où je l'assis tant bien que mal...
Quelques minutes plus tard, il ouvrit les yeux et sursauta, dès qu'il me vit, il eut le réflexe de reculer.
Je ris.
«- C'est bon, je vais pas te bouffer !
Puis je levais les mains en signe d'innocence.
- Je veux juste que l'on discute, sans que l'un de nos deux ne finisse assommé si tu vois ce que je veux dire...
- Hum. Qu'est ce qu'il y a ?
Je le trouvais bien calme.
Je me levais, en posant les mains sur ses épaules je le sentais tressaillir. Et tout en le regardant droit dans les yeux je lui dis :
- Je n'ai qu'une question, pourquoi n'as-tu pas guérit ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
Et pourtant il détourna les yeux et je compris tout de suite qu'il cachait tant bien que mal un mensonge. Je décidais de rentrer dans son jeu.
- Vraiment ?
- Vraiment.
Je cherchais dans la pièce... oui ! Je m'approchais de lui encore plus, il rougit, je passais mes doigts sur sa blessure à la joue sans appuyer pour qu'il ne sente rien.
- Tu as raison, je devais être fatiguée : il n'y a plus rien.
Il ouvrit grand les yeux et paru retenir un cri. Il se leva d'un bond.
- Comment ? J'ai plus rien ? Attends... j'ai guéri ? Je ne comprends pas. Pourquoi ? De puis tout ce temps... C'est pas possible, marmonnait-il en faisant les cent pas.

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Archanges
Fantasy°°•°° Je suis le fruit de la plus grande erreur qui n'ait jamais été commise. Le sang tapait contre ma tempe. La violence m'aveuglait. Je ne contrôlais plus rien. Il devait payer ! J'ai honte... Je... je... je ne sais plus... ~-~-~-~-~-~-~-~- C'...