Diabolik Lovers : Rebirth Anthem (T2)

Chapitre 7

C'est un peu petit, mais c'est l'emblème des Sakamaki, telle qu'elle l'est dans les jeux ^_^

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Je fus surprise en passant le deuxième portail, de me trouver dans un grand hall parfaitement éclairé. Ses teintes rouge et or magnifiaient ses murs et le grand lustre de cristal suspendu au plafond.

Les battants de la grande porte se refermèrent dans un fracas assourdissant qui se réverbéra à travers l'édifice. Je sursautai, surprise par le silence enfin brisé. Une crainte étrange me pinça le cœur, la crainte d'avoir réveillé une force endormie et gardant ce château immense.

J'empruntai les escaliers qui me faisaient face et me menaient au véritable hall d'entrée du château. Il était bien plus vaste que celui du manoir, les portes étaient si imposantes qu'elles en devenaient effrayantes et face à elles s'enchaînaient nombre de couloirs et un corridor principal, incroyablement large.

Je m'y engageai, avant de sentir dans mon dos une présence soudaine. D'un mouvement vif, je dégainai Yoite et le pointa sur mon adversaire, prête à toutes offensives.

Devant moi se tenait un majordome qui n'avait pratiquement pas bronché à mon mouvement d'humeur, et qui me considérait de son beau mètre 80. Ses cheveux bruns plaqués en arrière lui donnaient l'air impeccable, irréprochable, tandis que son expression impassible lui octroyait les traits tirés de quelqu'un qui a vécu trop longtemps sans avoir de rides.

- Vous êtes ? Questionnai-je sans abaisser ma lame.

- Hans. Et si vous me le permettez, qui êtes vous ?

- Eirin Mikazuki. Êtes-vous sous les ordres de la famille Sakamaki ?

- Parfaitement. J'ose comprendre que vous êtes ici grâce aux fils de mon maître puisque vous êtes arrivée par le portail ?

- Vous comprenez bien. Affirmai-je en rengainant Yoite.

Une légère détente lui fit redresser le dos, tandis qu'un silence s'installait dans le grand couloir du château.

- Donc nous sommes bien chez les Sakamaki. Je suis venue ici car je cherche...

Les mots se bloquèrent dans ma gorge. « Les fils de mon maître ». N'oublions pas que le chef de la famille Sakamaki demeurait Karl Heinz. Je ne pouvais tout simplement pas dire à son personnel que j'étais là pour mettre fin à ses jours...

Hans me fixait, inexpressif, attendant la fin de ma phrase.

- Enfin... je suis venue visiter un peu le Monde des Démons comme je ne l'ai encore jamais vu.

- Avec une épée ?

Pour avoir grandi avec du personnel de maison, je savais qu'Hans n'était pas en position de me poser une telle question. Il devait sûrement me méprendre avec une fillette sans condition.

- J'ose espérer que vous ne souhaitez pas vous occuper de mes affaires, Hans ? Répliquai-je.

Il ne réagit pas, si ce n'était le léger tic de son sourcil droit.

- Non je n'oserais pas, mademoiselle. Mais si vous me le permettez, où sont mes jeunes maîtres ?

- Ils me rejoindront sous peu.

- Dois-je demander la préparation d'une chambre pour mademoiselle.

- S'il vous plait. J'aimerais aussi que l'on m'indique la bibliothèque de ce château, s'il y en a une.

- Je vais vous faire visiter, suivez-moi.

Je lui emboîtai le pas à grandes ajambées afin de suivre les siennes, allongées et assurées.