Diabolik Lovers : Rebirth Anthem (T2)

Chapitre 8

Activez le média tout de suite <3

<><><><>

Des Fondateurs. Deux. Ils ne pouvaient pas plus mal tomber. Mais d'où sortaient-ils ? Qui étaient-ils ? Et comment savaient-ils mon nom ?

Campée sur mes jambes, et prête à fondre sur eux, je ne répondis pas à leur salutations. Leurs iris scintillaient du même ambre que les miennes, six joyaux de miel perçaient la pénombre du couloir, dont les bougies avaient été soufflées dans le premier assaut.

- Que faites-vous chez les Sakamaki ? Qui êtes-vous ? Finis-je par demander, grondante.

La pression magique qui s'échappait du corps de l'homme au cheveux longs avait de quoi m'inquiéter. L'autre à sa gauche n'en dégageait sinon moins, en tout cas pas plus. Des grognements résonnèrent dans mon dos.

Sept loups montraient les crocs dans la largeur du couloirs, entourés d'un halo noirâtre. Des familiers de ce que j'en ressentais, mais des familiers bien plus puissant que ceux auxquels j'avais eu affaire dans mes combats passés.

- Les Tsukinami. Soumets-toi et suis-nous. Déclara le plus âgé.

- Quelle idée de s'aventurer seule dans le Monde des Démons. Ajouta le plus jeune.

Un rictus me creusa la joue. Soumets-toi ? Tu peux toujours courir.

- Pourquoi moi ? Questionnai-je.

- Tu nous es utile. Toi, ton sang et tes gènes.

Et deux nouveaux acteurs ! Super...

- Tsk... j'en ai plus que marre de tout ça ! Hurlai-je.

Mes pieds décollèrent du sol, les poings enflammés et prêts à frapper mes adversaires, je me heurtai durement à la barrière de protection de l'aîné. Des éclairs de grande envergure fusèrent, provoqués par le choc des deux puissances. Je repris plusieurs fois mon offensive, frappai en bas, en haut, à droite, à gauche. Toujours plus fort. Mes poings souffraient, et la carapace magique se fissurait enfin.

Une impulsion me fit prendre de la hauteur.

- Nii-san ! Il faut bouger !

Trop tard. Une deuxième poussée effectuée sur le plafond me fit fondre vers eux à une vitesse phénoménale. Mon poing heurta la barrière et la fracassa sans pitié. Une volute de poussière, de pierre et de tissu - celui du tapis - s'éleva dans l'espace restreint du corridor, tandis que l'onde de choc dégagée renversait nombre de meubles, tableaux et tapisseries.

Désolée pour ça, les Sakamaki.

Grâce à ma nouvelle vision, je distinguais déjà les alentours à travers les particules stagnantes. Une boule de feu perça le nuage grisâtre, mais mes flammes, bien plus chaude, l'avalèrent goulûment.

Je me précipitai sur son propriétaire. Malheureusement pour lui, j'avais récupéré Yoite dans la confusion.

Il para vivement mon coup avec une épée, qu'il avait dû faire apparaître. Ses cheveux d'argents dansaient dans le rythme du combat. Alors que je parvins à bloquer ses mouvements en maintenant sa lame avec la mienne, une force répulsive, celle-là même qu'il avait utilisée quelques minutes plus tôt contre ma vague de flammes, me repoussa contre le mur. Mon corps projeté créa un excavation dans la paroi. Ma respiration fut interrompu quelques secondes, qui me parurent être des minutes.

J'eus le réflexe de trancher d'un seul revers de sabre le loup qui avait fondu sur moi dans l'ombre. Il disparu dans une brume de charbon, qui fut subitement fendue par la lame du Fondateur plus âgé.