Diabolik Lovers : Rebirth Anthem (T2)

Chapitre 14

J'ai trouvé une illustration d'Obrune, c'est vraiment fidèle à ce que j'imaginais ! *_*

Bon ça fait longtemps, donc petite remise en situation x) :

Eirin, accompagnée de Shuu, Subaru, Yuuma et Kou, s'est rendue à Obrune afin de rencontrer un couple qui en saurait davantage qu'elle sur les plans de son arrière-grand mère. Alors qu'elle avoisine leur villa, elle se rend bien vite compte que quelques chose cloche. Pas de lumière allumées, des fenêtres explosées, des portes défoncées... alors qu'ils enquêtent aux alentours de la maison, les cinq compagnons sont attirés par des bruits étranges. Mais Eirin tombe, à sa plus grande surprise, sur Mirai Tokina.

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Frappée par la surprise, je demeurai au-dessus de Mirai, Yoite pointée sur sa gorge. Quelques secondes plus tard, d'étranges pointes vermeilles ridiculement effilées me menaçaient de toutes parts.

- Ei-chan ?!

Mai se dressait à ma gauche, les deux paumes tournées vers le ciel, desquelles jaillissaient ces lances pourpres.

- Eirin ?!

Les vampires accouraient à ma suite, attirés par le grabuge de nos retrouvailles.

Je finis par rengainer rapidement mon sabre et tendis ma main à Mirai, tandis que sa sœur rappelait à elle ses globules rouge solides.

- Qu'est ce que... ? Pourquoi vous deux ? Questionna Kou en arquant un sourcil.

- On vous pose la même question. Répliqua Mirai en époussetant sa jupe.

- Nous étions là pour rencontrer le couple qui vit ici... enfin vivait, à ce que je vois. Répondis-je en détaillant les murs noircis de la villa.

- On vous a pris pour ceux qui avait fait ça. Ajouta Mai.

- De même pour nous. Dit Shuu. Et dans quel but êtes-vous venu ?

Mirai me jeta une regard, puis croisa celui de sa sœur, avant de baisser les yeux.

- C'est Fuki... enfin, ce sont les notes qu'elle a laissé. Sa famille ne savait qu'en faire, alors elle nous les a fait parvenir.

- Et quand prévoyiez vous de m'en parler ?! Me hérissai-je. Que disent ces notes ?

- Elle a trouvé l'adresse des propriétaires de cette maison dans un journal de bord, l'auteur, qui était un voyageur itinérant, les décrivaient comme les amis proches d'une des dernière Fondatrices. Une « femme aux longs cheveux de jais et aux yeux d'ambres » mais dont il ignorait le nom.

Je fronçai les sourcils, pourquoi Fuki ne l'avait-elle jamais mentionné ?

- Et quand avez vous trouvé ces notes ?

- Quelques temps après les funérailles de Fuki.

- Alors... !

- Je sais ce que tu vas dire ! Mais il était écrit au coin de ces notes « à conservé à l'abris d'Eirin »... nous ne savions pas quoi faire. Se justifia Mirai.

- Mais ça n'a aucun sens ! Fuki m'avait dit qu'elle mènerait ces recherches pour moi, à quoi bon me les cacher ?

- On ne peut plus lui demander... mais si tu veux mon avis, elle souhaitait te protéger de quelque chose. Suggéra Mai.

- Encore cette excuse ! Ça ne sert plus à rien ! Si elle craignait que ça me déplaise, c'est trop tard.

Je tournai les talons, et rebroussai rapidement chemin pour pénétrer dans la bâtisse, lorgnant les portes dégondées d'un œil méticuleux. Au loin, les voix de mes compagnons me rappelaient à l'ordre, mais j'étais trop contrariée – et têtue – pour écouter.