Chapaitre 10

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Narrateur extérieur.

En déjeunant avec Haru dans son appartement, Erwan lui raconta ainsi les événements de la veille ayant complètement anéanti Flora.

« Elle est complexée à ce point ? Lui demanda Haru.

- Je le savais qu'elle était un peu vu qu'elle porte toujours des vêtements larges, mais vas-y je savais pas que c'était à ce point, lui répondit Erwan gêné et se grattant la tête. Elle s'est enfermée dans sa chambre elle a pleuré toute la soirée.

- Chaud quand même, comment elle va faire si elle se marie avec Asad ?

- Elle va marier personne ici, lui répondit Erwan qui le regarda de travers. Il y a que moi qui va la voir, donc elle a même pas besoin d'être complexée.

- Entre nous Erwan, dis-moi la vérité t'es un psychopathe ? L'interrogea Haru. On dit que je suis le fou du groupe, mais toi et Danielle vous faites des trucs anormaux que moi-même je n'aurais jamais pensé.

- Parce que toi elle est déjà là, donc t'es tranquille, mais nous c'est un peu plus compliqué », lui dit Erwan en souriant. Il posa son bras autour de l'épaule de Haru.

« Mais Flora, elle a un problème, un truc qu'elle doit cacher ? Lui demanda Haru.

- Même pas, pour dire elle est quand même...

- Je vois me dis plus rien, lança Haru qui lui coupa la parole avec un air de dégoût, mais tu vas encore aller chez elle ?

- Bien sûr, imagine son Indien il se pointe, je dois lui barrer la route.

- Erwan, arrête-toi là, ça va mal finir », lui conseilla Haru.
Erwan se contenta de hausser les épaules.

Pensée Flora.

Je me trouvais en pleure chez la responsable qui m'avait vendu. Je n'arrivais pas à croire que ma propre amie m'ait trahi.

« Flora, bon tu abuses un peu, arrête de complexer pour un rien, je vois vraiment pas ce qui cloche chez toi, me dit Mélodie qui semblait être agacée de moi.

- Qui t'a dit de lui donner le double des clés que je t'avais confié ?

- Je ne lui ai pas donné, il m'a menacé et a volé les clés chez moi !

- Il fallait te sacrifier et mourir pour moi, t'es pas une vraie amie, lui dis-je avant de poser ma tête entre mes cuisses assise comme une folle sur son sofa.

- Quoi, t'abuse Flora, il n'a pas vu tes nichons, juste à leur état naturel mais sous leur vêtements, me dit Mélodie qui cherchait à me consoler, mais elle ne savait rien du tout.

- Parle pour toi qui a un magnifique corps.

- Arrête, tu es super bien foutue, c'est pas comme si ils étaient tombés par terre jusqu'à tes pieds, me dit-elle en m'enfonçant encore plus dans ma déprime. Je relève ma tête pour la regarder. Quoi, il y a quoi ?

- Et si c'était le cas ?

- Ouch », s'exprima-t-elle en posant son poing devant sa bouche tout en montrant sous choc. Je me remis à pleurer de plus belle.

« C'est si horrible que ça ? ».

Cette femme ne sait pas consoler les gens et les enfonce encore plus qu'ils sont.

« Je ne les aime pas, ils sont moches, j'aime pas ma poitrine comme tout sur moi, lui dis-je.

- Voilà j'ai compris c'est quoi le problème, ils sont moches parce que tu les trouves moches, si tu les trouvais beaux je t'assure que tu ne serais pas complexée, mais ils sont sérieusement tombés ?

M'acceptes-tu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant