M'acceptes-tu ?

Chapitre 34

Décembre 2013

Pensée de Flora.

En pleine soirée nous nous retrouvâmes tous chez Luna ainsi que Roland. Dans un mois à peine celle-ci allait enfin accoucher de cet enfant tant attendu.

 « Il est réellement petit ton ventre », lui dit Pénélope qui avait ses mains posées sur le bidon de Luna dans le salon. Nous fûmes toutes présentes avec les filles.

 « Tiens, un petit cadeau pour le futur venu, fit Nana qui lui tendit un cadeau.

- Merci, c'est très gentil à toi », lui répondit Luna en souriant et le lui prit. C'était un petit body qu'elle montra à tout le monde.

 « C'est réellement mignon, s'exprima Daniella.

- J'en connais une qui rêve de devenir maman, lui répondit Luna.

- Bien sûr, qui ne voudrait pas ? », demanda-t-elle. Je ne sais pas pourquoi, mais elles se retournèrent sur moi comme si j'étais le monstre de service.

« Qu'est-ce-qui vous arrive ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Leur demandai-je.

- Non, rien on t'aime juste », me répondit Nana avec son petit sourire hypocrite que l'on connaît tous.

 « Sinon, Flora j'ai eu des nouvelles de ta sœur Sarah et de Steven, leur petit il a grandi, me fit apprendre Luna.

- Oui, je sais, je vais aller la voir au mois de janvier, là où je pourrais prendre des vacances, lui répondis-je.

- Sinon, la petite Sidonia comment elle se porte ? Me demanda Pénélope.

- Elle va mieux, mais elle préfère ne pas sortir, elle se sent plus en sécurité chez elle, lui répondis-je.

- C'est quand même horrible ce qui lui est arrivé, dit tristement Nana.

- Oui, nous le savons », lui répondis-je avant de me mettre à penser.

Je détournai un instant mon regard et remarquai que les hommes s'étaient isolés dans le balcon pour parler. Roland et Luna habitaient tous les deux dans un chouette appartement dans le 94. Je me demandais bien même de quoi ils pouvaient se parler, ça devait être quelque chose de très sérieux.

Ça m'énerve de ne rien savoir.

Narrateur extérieur.

Dans le balcon. 

Erwan ainsi que Roland observaient Angel ainsi que Zafar se défier du regard tout en croisant les bras sous leur poitrine.

 « Leur conflit date de quand ? Demanda discrètement Erwan d'un air abasourdi à Roland.

- Tu étais trop petit, laisse tomber, lui conseilla Roland en soupirant.

- Tu veux dire que ton fils est bien meilleur que ma fille ? Demanda Zafar à Angel.

- Largement, il est plus grand, est plus fort, à coup sûr il gagnera, lui répondit Angel.

- Est-ce qu'ils se rendent compte qu'ils sont entrain de parier sur leurs enfants ? Demanda Roland.

- Apprête le tient, il viendra dans pas longtemps, lui répondit Erwan sur un ton moqueur.

- Tu veux parler de ce petit ? », demanda Zafar qui pointa son doigt vers le salon pour montrer Alphonse le fils d'Angel qui avait la tête endormie sur la table de la télévision.

« Ah l'enflure, s'exclama Angel abasourdi.

- Il n'y a pas de doute comme son père, dit Roland sans voix tandis qu'Erwan était mort de rire.