Chapitre 13

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Août

Nous fûmes choqués, outrés, estomaqués par cette révélation.
Personne ne parlait on regardait tous Sidonia et Haru qui avaient gardé ce mensonge depuis le début. Ce n'est pas comme si Sidonia avait complètement menti, Haru était au courant qu'Alani n'était pas sa fille. 

Mais pour quelle raison il a porté tout le chapeau et a autant souffert ?

Seule Sidonia pouvait nous donner une explication. Elle se mit à trembler au point même de ne plus prononcer le moindre mot. Ses tremblements commencèrent sérieusement à être trop forts. Sidonia refaisait une crise vu qu'elle avait l'air de ne plus pouvoir respirer normalement.

« Sidonia ! », s'alerta Haru qui accourut à elle.
Il regrettait en cet instant de lui avoir hurler dessus.

« Sidonia, respire, calme-toi, respire calmement », lui dit Danielle qui l'approcha. Mélodie dans la panique sans savoir ce qu'elle devait faire ventila Sidonia avec le papier journal.

La crise a été évitée elle respirait normalement. Haru porta Sidonia dans ses bras et alla la faire allonger dans leur chambre. En attendant, nous restâmes tous choqués par cette annonce et ce qui venait d'arriver.

« Moi je comprends plus rien, Sidonia a disparu pendant toute une année, quand on apprend qu'elle était en vie elle avait déjà donné naissance à sa fille, vous avez dit qu'elle était la fille de Haru. Donc il était pas fou ? Quand il disait qu'il n'était pas le père et qu'il avait jamais couché avec Sidonia ? Mais apparemment il le savait mais il a joué le rôle, tout le monde s'est foutu de nous ? Pourquoi vous nous avez menti ? », demanda Mélodie qui était déçue. Elle prit Alani dans ses bras qui pleurait dans le berceau qui depuis le début cherchait à dormir.

« Il n'y a qu'une seule personne qui sait la vérité, dis-je avant de regarder Erwan qui était silencieux, il y a qu'à toi que Haru dit tout, qu'est-ce-qui s'est passé ».

Il soupira.

« Sans te mentir, même moi je sais pas, j'ai pas compris pourquoi ils ont fait ça ? », nous dit-il avant de tout nous raconter.

Cinq mois plus tôt.
Février 2013

En ce jour pluvieux, Haru se trouvait à son lieu de travail, c'est-à-dire la résidence étudiante dans laquelle il travaillait en tant que concierge. Comme il était fou, il traînait dans le hall avec un bâton en bois parce qu'il disait qu'on ne savait jamais quand des terroristes pouvaient attaquer. Il a mis en suspens ses études pendant une année, parce que lui seul connaissait la raison. Sous son regard un étudiant entra dans le hall tout trempé après avoir réussi à échapper à la pluie. Haru l'arrêta en mettant face à lui son bâton.

« Hé, hé reviens ici, s'exclama Haru. L'étudiant qui était tout trempé par la pluie se retourna pour le regarder avec confusion.

-  Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demanda-t-il. Ton nom, ta chambre ? L'interrogea Haru qui prenait très au sérieux son travail.

- Dwayne, chambre 225, lui répondit l'étudiant.

- OK, attends, lui répondit Haru qui jeta un œil à son ordinateur et fit patienter pour un très long moment l'étudiant. Putain, il y a trop de D, nom de famille ?

-  Poulain », lui répondit-il.

Haru le regarda avec un sourire moqueur.

« L'école ça devait pas être facile », lui dit-il. Montre-moi ta carte et qu'on en finisse, lui dit-il. L'étudiant lui donna sa carte que Haru observa.

M'acceptes-tu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant