Chapitre 18

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Octobre 2013

Un mois a fini par s'écouler, nous voici à présent au mois d'Octobre. Danielle ainsi que Solen s'étaient drôlement beaucoup rapprochés. Et avec notre plus grand étonnement celle-ci s'avérait être une femme plutôt douce et gentille, malgré la dure à cuire que l'on avait connu à son début. Il semblerait que Danielle ne s'était pas trompé sur son compte, mais cela n'était que le début.

Quant à moi, j'avais réussi à me réconcilier avec Asad et notre mariage était toujours à l'œuvre. Mais malheureusement, j'ai dû faire un sacrifice c'est-à-dire mettre un terme à mon amitié avec Erwan. Sans me rendre compte, je m'étais éloignée du groupe de peur de le croiser et causer du tort à Asad. Je voulais réellement que tout puisse bien se passer avec lui et je n'avais donc aucune nouvelle d'Erwan.

En attendant, durant tout ce mois, ma deuxième préoccupation restait Sidonia. Nous nous étions tous mis en tête de chercher et de comprendre ce qui lui était arrivé pendant ces mois où elle avait disparu. Bien que l'on soit plusieurs à chercher, cela s'avérait être plus difficile qu'on le pensait. L'identité du père de la petite Alani restait encore inconnue.
Elle ne voulait pas non plus nous le dire et répétait qu'elle ne le connaissait pas et ne s'en souvenait plus. Même si Haru se considérait comme le père de la petite, il ne voulait pas rester sur cette fin et passait son temps à enquêter bien sûr, dans le dos de Sidonia afin de ne pas la frustrer.
Secrètement sans l'avoir dit, ces deux la vivaient tout comme un véritable couple marié, même si il arrivait qu'ils aient quelques petites maladresses. Haru souhaitait rendre Sidonia heureuse, étonnant venant de cet homme qui ne prenait jamais rien au sérieux et tout à la légère. Vous comprendriez sûrement la suite plus tard.

Narrateur extérieur.

Dans le sud de la France. Haru visita une fac de lettre de la ville de Nice. Il était venu à la rencontre d'un professeur tout en ayant espoir avoir une piste pouvant l'aider à l'éclaircir sur cette affaire.

« Je m'en souviens, Sidonia *****, lui dit le professeur.

- Hum, elle était censée faire un séminaire pour un mois, c'était si je m'en souviens bien, en juin 2012, lui dit Haru.

- C'était bien ça, le concours d'artiste, elle avait participé et a présenté des œuvres qu'elle a peint, lui répondit-il. Elles ont été pendant ce mois exposées dans le musée d'art moderne de la ville et ont fini par revenir dans la fac et sont exposées dans la bibliothèque vous pourriez les voir en passant.

- Pourquoi elles ont été enlevées du musée ? Lui demanda confus Haru.

- Parce que cela devait se passer ainsi, il s'agissait d'une exposition temporaire pour des amateurs d'arts qui seraient intéressés de vendre leurs œuvres, mais sauf problème elle n'a vendu aucune de ses œuvres.

- Mais pourquoi je comprends pas ?

- Simplement, parce qu'au bout d'une semaine Sidonia ***** n'a donné aucun signe de vie, elle est partie sans rien dire et personne ne l'a plus jamais revu, ses œuvres auraient dû être jetées, vu qu'aucun acheteur ne pouvaient l'acheter sans son accord, mais ses œuvres m'ont marqué et j'ai fini par avoir l'autorisation de l'université et je les ai fait exposer.

- Mais vous ne savez pas ce qu'elle a fait pendant la semaine, si elle était avec des gens ? Le questionna Haru.

- Nous ne connaissons pas réellement les vies privées des artistes, mais si vous êtes curieux je peux vous passer quelques coordonnées des personnes qui pourraient vous en dire ».

Après sa rencontre avec ce professeur d'art, Haru se rendit dans la bibliothèque. Il y trouva les tableaux peints des mains de Sidonia. Il resta choqué et ébloui par ses talents prodiges :

M'acceptes-tu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant