Quelques jours plus tard.
Pensée de Flora.
Après cet incident, tout était silencieux, on évitait tous de revenir sur ces douloureux souvenirs. Sidonia venait de quitter l'hôpital et s'est retournée chez elle accompagnée de Haru qui ne l'avait pas lâché une seule seconde. Elle fut surprise de voir que l'appartement avait changé, enfin les meubles remplacés en raison de la folie de Haru. Mais ne voulant pas démontrer toute sa frustration à sa femme, il s'était mis uniquement à sourire et à veiller à ce qu'elle puisse bien se sentir.
« Pourquoi les meubles ont changé ? Lui demanda Sidonia.
- Tu connais ta folle de belle-sœur, elle voulait te faire une surprise, donc elle a tout changé », lui répondit Haru qui laissa quand même Sidonia douteuse.
Elle fixa une photo qui avait été placée sur le mur. Il s'agissait d'une magnifique photo d'elle ainsi qu'Alani et Haru. Cela lui redonna le sourire.« C'est quand, qu'on va chercher la petite ? Lui demanda Sidonia.
- Après, on ira la chercher », lui répondit Haru. Il lui attrapa la main et lui indiqua le sofa pour la faire asseoir. Elle fixa longuement Haru en attendant qu'il lui dise ce qu'il avait dans le cœur.
« Sidonia, à présent tu peux être tranquille, personne te fera du mal, personne va te harceler, tes comptes, ton numéro sont à présent protégés et surveillés. Alani, n'est pas ton malheur, mais un cadeau du ciel, notre cadeau du ciel, elle a qu'une mère Sidonia et un seul père, moi Haru. L'autre n'existe pas dans notre vie, et il existera jamais, crois moi. Lui dit-il. Sidonia se racla la gorge pour se retenir de pleurer. Ne pleure plus, ne sois plus malheureuse, tu n'es pas une mauvaise personne, ne crois pas que ce gars t'a fait subir est de ta faute, sois forte et relève toi, je t'aiderais, tes parents, ton frère et ta petite sœur, nos amis et surtout notre fille qui fait ta force aujourd'hui ».
Elle hocha la tête et se fit prendre par les bras par Haru.
« Je suis désolée, pour t'avoir menti, rien dit caché cette chose importante, j'avais juste peur que quelqu'un...
- Personne les verra je me suis assuré que personne le fasse, tu peux avoir le cœur et l'esprit tranquille », lui répondit-il. Haru leva son menton pour la fixer du regard.
« Tu as accepté qu'un fou comme moi devient le père de ta fille et en même ton mari, accepte donc que je sois à tes côtés et que je t'aide à guérir et remonter la pente.
- Je l'accepte Haru », lui répondit-elle avant de se laisser embrasser tendrement par lui.
De mon côté, cela allait très mal avec Erwan. Je refusais de le voir, je ne m'étais toujours pas remise de cette nuit. Je me sentais réellement mal, mal dans ma peau et mon mental était au point mort. Je lui en voulais, mais je m'en voulais encore plus. Je savais qu'au fond il culpabilisait et il avait tenté à plusieurs reprise de me contacter, mais je ne lui répondais pas, c'était bien trop difficile. Et il ne pouvait pas venir me voir, il était bien trop occupé avec son boulot et cette affaire de meurtre qu'il devait rapidement régler, surtout qu'il était sûr que notre entourage était en danger. Je ne savais pas encore qui, mais je n'allais pas tarder à le découvrir.
Narrateur extérieur.
Erwan dans son bureau s'entretenait avec le détective qu'il avait engagé. Celui-ci était l'un de ses anciens amis, Mohamed, connu pour travailler dans des affaires douteuses. Tout comme Erwan, il réussit à se faire un nom grâce à l'organisation d'où il provient et qui l'a formé. Mais cela reste une autre affaire.
« Il y a pas de doute, c'est un étranger, la personne qui a porté de l'intérêt aux œuvres de Sidonia, l'appartement aussi, était sous un faux nom, personne n'a cramé, je l'ai retrouvé, mais il n'y avait rien, à part ces instruments de...

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M'acceptes-tu ?
Ficção Geral~~48 Chapitres~~ L'acceptation de soi est devenue un bien gros mot dans notre époque actuelle. Cela est devenu une tendance ou une raison de vivre pour certains. Je me plaignais grandement à une époque de mon sort malheureux, sans avoir prémédité qu...