Chapitre 29

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Devant l'immeuble de chez Haru. 

Son beau-frère Roland se retrouvait occupé par une conversation téléphonique. Il raccrocha avant de sentir une personne arriver derrière lui. Il se retourna pour constater qu'il s'agissait d'Angel.

« Il s'est calmé ? Demanda Angel après Haru qui l'inquiétait.

- Impossible, qui peut-être calme après avoir entendu ce genre de chose ? Lui demanda Roland. Angel soupira et posa ses mains sur sa taille afin de réfléchir.

- On ne sait pas ce que c'est comme organisation, combien ils sont, qui sont leur chef, mais ils ont une façon d'agir réellement étrange. Ils trouvent leur cible, les pièges, les séquestres, en font ce qu'ils veulent les gardes, les libèrent ou les tuent. Le but, je ne le connais pas, mais la femme de Haru est une victime.

- Explique moi ?

- L'année dernière, elle s'est rendue dans le sud pour vendre des œuvres à elle. C'était un projet réalisé par les universités d'art de Paris et de Nice. Un des acheteurs était intéressé par les peintures de la petite. Elle s'est fait avoir, il l'a séquestré, pour dire, peut-être un mois ou deux, personne ne le saura, il n'y a qu'elle qui pourrait nous le dire. Elle a subi toutes sortes de choses qu'un humain peut à peine supporter. Ce gars c'est clair qu'il était un sadomasochiste. Par chance, Sidonia a réussi à fuir mais il est aujourd'hui à ses trousses, pour la seule raison qu'elle ait donné naissance à son enfant. La seule manière pour nous d'avoir une preuve contre lui. Ce n'est pas dans leur habitude de laisser une trace mise à part cette foutue carte noire, leurs morts, leurs victimes sont comme des trophées, ou des œuvres, réfléchir comme eux va me pousser à devenir comme eux, des gens qui me dégoûtent.

- Qu'est-ce-que vous allez faire du coup pour Sidonia ? Lui demanda Roland.

- Elle sera davantage plus protégée, il n'aura aucun moyen pour l'approcher. Elle sera d'une aide pour nous, alors qu'elle a souffert, c'est ce qui est le plus triste dans cette affaire, lui dit Angel. Il leva les yeux en direction de la fenêtre de l'appartement de Haru. Ces prochains jours vont être très difficiles ».

Pensée de Flora.

Je venais de me réveiller et il est clair que je n'étais pas seule. Erwan était juste allongé à mes côtés et dormait profondément. Nous avions passé la nuit ensemble, c'était ma première fois. J'avais entendu toutes sortes de choses concernant cette première fois, mais bizarrement j'ai détesté, je n'ai reçu aucun plaisir, seule de la douleur ainsi que de la culpabilité. J'étais tellement mal que cela a gêné Erwan qui s'est résigné à s'arrêter. Nous nous sommes à la suite endormis, moi bien sûr avec beaucoup de mal sachant que la douleur était là. Je me levai de très mauvaise humeur et en douleur. Je n'ai pas cherché à savoir comment il se portait, ça m'était égal. Je pris une douche avant de rapidement m'habiller. En sortant, je croisai Erwan qui était devant la porte et la tête à moitié endormie.

« Tu t'en vas déjà ? Me demanda-t-il.

- Hum », lui répondis-je froidement avant de sortir.
Le voir m'insupportait, j'étais réellement furieuse contre lui. Je le regrettais amèrement et je voulais absolument qu'il puisse le ressentir.

Je me rendis de ce pas à l'hôpital pour voir l'état de Sidonia. Encore une fois, nous ne pouvons pas la voir, elle était encore très instable et fragile. Cela me faisait mal de la savoir ainsi.

Pourquoi la femme doit-elle souffrir autant ?

Tout cela au nom du plaisir charnel de l'homme égoïste et ingrat. Il ne pense seulement avec leur engin en bas de leur ceinture et non avec leur cerveau.

M'acceptes-tu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant