Juillet 2013
Narrateur extérieur
En pleine après-midi, Danielle, Haru ainsi qu'Erwan déjeunèrent dans un petit grec. Danielle et Haru d'un air dérangé fixaient Erwan qui mangeait aisément avec un costume de bureau.
« Un PDG dans un grec, dit Danielle sidéré.
- Tu crois que c'est un restaurant gastronomique à deux balles qui va me nourrir ? Lui demanda Erwan.
- Du coup avec ta caissière ça se passe comment ? Questionna Haru à Danielle.
- Vas-y me parle-moi pas d'elle ! ».
Le jeune pompier prit un air renfrogné cela afin d'exprimer son agacement. Erwan et Haru se lancèrent un regard moqueur avant de s'apprêter à le taquiner.
« OK, chaud, je l'aime bien vu qu'elle t'aime pas garde la, lui conseilla Erwan sur un ton blagueur. Et toi Sidonia il se passe quoi ? Demanda-t-il en se retournant sur Haru.
- Elle m'a demandé qu'on soit un vrai couple je lui ai répondu que non.
- Sérieux, Haru t'abuses, vous avez un enfant... », lui conseilla à peine Danielle que Haru l'interrompit afin de lui répondre de manière virulente.
« J'en ai rien à foutre ! Je ne veux pas d'une femme qui continue à me rabaisser tous les jours et qui me prend pour un moins que rien et qui fait des folies toute seule », lui confessa Haru.
Danielle et Erwan restèrent silencieux et n'osèrent pas lui poser d'autres questions.
Pensée de Flora.
Étant en repos, je profitai de cette journée afin de déjeuner dans un restaurant avec Mélodie et Sidonia. Alors que je dégustai mes délicieuses pâtes carbonara, Mélodie vint toujours me rappeler à quel point ma vie était compliquée.
« Attends, tu n'as toujours pas dit à Asad que tu voulais plus te marier avec lui ? », me demanda Mélodie. Cela faisait une semaine qu'il était de retour et que je n'arrivais toujours pas à lui avouer mes sentiments.
« Non, lui avoué-je en baissant la tête.
- Ce n'est pas grave, dans tous les cas si tu restes avec lui sans l'aimer tu seras mauvaise et même si tu le quittes tu seras mauvaise, dans tous les cas tu seras mauvaise », me dit Mélodie.
Cette femme à le penchant pour rabaisser les gens à la place de les réconforter.
« Mélodie, arrête, c'est vraiment pas le moment », la reprit Sidonia notre petite douce femme.
Je jetai un œil à son visage morose et ses yeux gonflés étant le signe qu'elle avait assurément pleuré. Sidonia traverse une période difficile et ne sachant pas laquelle, il est impossible qu'on lui vienne convenablement en aide.« Sidonia tu as encore pleuré ? Lui demandait tristement.
- Non, pas du tout, nia-t-elle.
- Tes yeux sont plus gros et gonflés que d'habitude tu penses que tu vas le faire croire à qui ça ? Lui demanda Mélodie. Quoi, c'est encore Haru, vous allez passer combien de temps à vous cracher dessus, vous avez un enfant... ?
- Dans tous les cas nous allons finir par nous séparer, février prochain Haru part pour Bordeaux, il m'a dit qu'il me laissera l'appartement et qu'il parlera lui-même à nos parents », nous dit-elle avec une mine très triste.
Elle allait encore craquer et nous l'avions bien senti. Bien qu'elle ait été toujours de nature timide, elle jouissait tout de même d'une joie de vivre. Elle souriait et riait tout le temps, elle était d'ailleurs connu pour cela. Aujourd'hui nous avons le droit à une Sidonia déprimée et triste. Je vais devoir toucher deux mots à ce petit nain, ce n'était plus possible.

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M'acceptes-tu ?
Ficción General~~48 Chapitres~~ L'acceptation de soi est devenue un bien gros mot dans notre époque actuelle. Cela est devenu une tendance ou une raison de vivre pour certains. Je me plaignais grandement à une époque de mon sort malheureux, sans avoir prémédité qu...