Chapitre 11

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Je suis réveillée en sursaut par Oriana qui comme souvent nous réveilles en criant et en sautant sur nos lits, c'est vraiment une grande enfant avec ses cheveux qui deviennent roses quand elle est heureuse, je ne comprendrai jamais comment elle peut avoir autant d'énergie de si bon matin. Je râle le matin, c'est pas pour moi. Pourtant aujourd'hui, on s'entraîne sur le sortilège que nous avons trouvé hier il va bien falloir se lever. Elle finit par partir après que je me sois levé. Je me prépare quand je finis j'ouvre la porte de ma chambre et je tombe nez à nez avec Thierry.

- Salut. Me dit-il mal à l'aise.

- Bonjour.

- Est-ce que je peux entrer ?

Je m'écarte de la porte pour le laisser entrer.

- Tu es fâché contre moi ? Je lui demande en marchant sur des œufs.

Il me regarde comme s'il ne comprenait pas ce que je lui demande, comme si, il avait oublié notre conversation d'hier. Je lui explique alors que je fais référence à notre conversation d'hier.

- Non enfin, je crois que tu as raison chacun à sa façon de combattre ses démons.

Je soupire de soulagement, sans vraiment comprendre pourquoi mon cœur se serre rien quand pensant l'avoir blessé, alors que je le connais à peine, je m'attache un peu trop vite sans que je ne puisse y faire quoi que se soit. Il me fait part de sa venu, il aimerait que sa confidence reste entre nous ce que je comprend complètement et je lui demande de faire de même.

Il fait demi-tour, mais je le retiens par le bras.

- Attends. Je voulais te remercier.

Il me regarde avec interrogation.

- De m'avoir écouté et compris.

Il me retourne le compliment, je lui souris.

Il refait demi-tour pour partir vraiment cette fois. C'est bizarre ce qui se passe entre nous, hier soir, on se confier et là, c'est comme s'il y avait une gêne entre nous et qu'il regretté de m'avoir tout dit. Et je n'aime pas ça.

Je descends avant de me faire engueuler par Oriana parce que je mets trop de temps. En bas il y a pas mal de bruit. Tout le monde est là, je suis la dernière à descendre.

- A la voilà, on peut commencer maintenant.
- Non mais on mange, avant on peut rien faire le ventre vide. Proteste Jackson.

Sans l'écouter je me dirige vers le jardin et m'assois dans l'herbe, je n'ai pas faim. J'ai même pas regardé quelle couleur été mes yeux ce matin. Je prends mon portable pour regarder et je vois que Thomas s'approche de moi, je me retourne et attends qu'il arrive à ma hauteur.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je lui demande.
- C'est à moi de te poser la question.
- Il n'y a rien pourquoi ?
- Tu n'as pas l'air bien ce matin.

Je ne lui réponds pas.

- Tu vois, tu n'es pas comme d'habitude, je te connais et tu m'aurais lancer un pic comme « T'as vu ta tête avant de parler.»
- Peut-être bien.
- Alors qu'est-ce qu'il se passe ?
- Rien. Juste des souvenirs qui me sont revenus et que j'aurais voulu oublier.
- On a tous une partie de notre vie qu'on aurait voulu oublier, mais c'est impossible à par d'être malade mais je ne suis pas certain d'envier ces personnes.
- On rigole pas avec ça ! Dis-je en rigolant. Alors toi aussi, tu n'as pas eu une adolescence facile ?
- Pas facile pour les autres. J'étais en vrai connard surtout avec les filles jusqu'à ce que je tombe amoureux et qu'elle me remballe comme je le fessais et là tout à changé elle a écrabouiller mon cœur de macho .
- Tu n'as pas tellement change. Tu plantes tout le temps des pics à tout le monde.
- Oui, mais c'est une marque d'affection.
- C'est ça trouve toi des excuses. Et si on rejoignait les autres ?

Il hoche la tête et on part rejoindre les autres dans la maison. Ils finissent de manger et on se met à l'entraînement, on s'installe dehors avec le grimoire.

- Alors il faut que vous soyez en rond, vous devez vous concentrer sur votre énergie et dire en même temps la formule : me ti dýnami ton gonión mas. La difficulté, c'est la prononciation et de le dire en même temps. On va se poser et vous allez le prononcer chacun votre tour. Nous dit Victor.

On s'assoit par terre. On essaye chacun notre tour et seulement Thomas y arriver, il a eu le nez fin pour une fois d'avoir pris cette option au manoir. Oraure et Liza y arrivent pas mal aussi, mais elles ont fait latin au collège et ça les a aidé elle aussi. Une fois que tout le monde a réussi plus ou moins, on se met d'accord quand tout le monde a rassemblé son énergie, on conte jusqu'à trois dans nos têtes et on dit la formule. On fait un premier essai. On y arrive pas soit à cause de la prononciation, soit parce qu'on ne rassemble pas assez d'énergie. On passe la journée à s'entraîner sans aucun résultat.

Le lendemain, on recommence à s'entraîner toute l'après-midi.

J'ai aussi remarqué que Thierry m'ignore et ça me blesse un peu, je pensais qu'il comprenait pour finalement m'ignorer, il n'est pas très clair dans ses paroles.

En fin d'après midi tout le monde arrive bien à le prononcer, il nous faut juste rassembler assez de d'énergie. Nous sommes prêt à refaire la formule quand quelqu'un fait son apparition.

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