Imagine... ( HP AF Maraudeurs... )

La lettre... Albus Severus pour @obrienmaelys

Tu caressais doucement les cheveux de celui qui faisait battre ton cœur depuis si longtemps. Tu soupiras de tristesse, déposant la lettre qui allait mettre fin au bonheur qui tu avais eu avec lui. Tu avais mis tellement de temps à lui dire, à tout lui avouer. Et maintenant tu allais lui briser le cœur.Et le tien par la même occasion. Être ton petit-ami était déjà trop dangereux en ces temps sombres qui s'annonçaient. Ta famille était déjà en train de se rassembler autour de celui qu'ils appelaient : le nouveau Seigneur des Ténèbres. Sortir avec le fils du Survivant n'était déjà pas sans risques en temps de paix mais à présent encore plus ! Tu le mettais en danger si tu restais avec lui lors de l'ascension de ce mage noir. Tu déposas la lettre sur sa table de chevet et partis le plus loin possible en refoulant tes larmes.

Tu sortis du cours de potions avec les larmes qui menaçaient éternellement de couler. Tu n'avais pas vu Albus pendant l'heure. Ni durant toute la journée. Brusquement,votre meilleur ami Scorpius t'entraîna dans une salle de classe sans que tu n'aies le temps de dire : « par le caleçon de Merlin ». Il semblait totalement et absolument en pétard. Déjà que ce pauvre Scorpius avait dû subir votre amour non-dévoilé l'un pour l'autre durant pas mal d'années sans rien dire... Il était dorénavant devant toi, ses yeux aciers, qui ressemblaient tant à son père, te dardant d'éclairs meurtriers. D'un coup, il brandit ta lettre pour Albus.

- Mais qu'est-ce donc que ça ?! S'exclama-t-il.

Tu ne pris même pas le temps de répondre et t'écroulas dans ses bras en pleurant. Il te laissa faire quelques minutes sur son épaule avant d'ajouter :

- Enfin, à quoi tu joues ? Tu ne te souviens pas du temps qu'il vous a fallu pour, somme toute, vous le dire ?

Tu te replongeas soudain dans tes souvenirs, comme immergée dans une pensine.

Première année. Tu étais en cours d'histoire de la magie, cours toujours aussi ennuyeux. Tu observais dans ton coin, deux élèves de ta maison : Albus Potter et Scorpius Malefoy. Tu rêvais d'être leur amie, enfouie dans ta solitude. Puis soudain, ils furent devant toi, tout sourire ! Tu basculas en arrière et te ramassas la figure du banc en beauté.C'était déjà la fin du cours. Tu maudissais ta satanée maladresse. Albus te tendit la main en rigolant et tu rougissais devant ses yeux verts.

Deuxième année. Tu grondais ton chaton noir aux yeux émeraudes que tu avais reçu d'Albus à noël. Tu savais qu'il était encore sorti pour faire ses besoins et tu savais malheureusement que son endroit préféré était... Les chaussures de Rusard. Tu paniquais complètement et les yeux de ton petit diable qui te semblaient coupables n'aidaient pas du tout. Tu priais de tout ton coeur pour que Rusard ne mette pas ses chaussures aujourd'hui mais c'était peine perdue. Quand tu expliquas la situation à Albus il éclata de rire avant de te promettre de t'aider. Le lendemain, en descendant de ton lit tu avais failli mettre les deux pieds dans les chaussures de Rusard. Albus t'avait fait un clin d'œil complice lors du petit-déjeuner et tu avais éclaté de rire avant de lui faire un bisou sur la joue pour le remercier. Rougissant jusqu'à la racine des cheveux, ce que tu ne vis pas, c'était qu'Albus faisait exactement la même chose...

Troisième année. Ton chaton avait bien grandi et il ronronnait à tes côtés pendant que tu faisais tes leçons auprès de tes deux amis. Ils semblaient si concentrés que cela t'arracha un sourire. Mais avant que tu n'aies pu faire quoi que ce soit Merlin (un délire que vous aviez eu précédemment...A chaque fois que quelqu'un lançait « par le caleçon de Merlin » vous partiez dans un fou rire en imaginant le chaton avec un caleçon) s'approcha d'Albus et fit ses griffes avec un plaisir sans pareil sur son pull spécial Weasley (et dans son dos accessoirement). Albus sauta au plafond en poussant des petits couinements et Merlin miaulait de satisfaction. Il courait dans le dortoir en essayant d'enlever le chat et tu le poursuivais en te retenant de rire pendant que Scorpius ne se gênait pas.