Tu essayas d'ouvrir les yeux avec un grognement de mécontentement. Tu détestais les maux de tête ! Tu te souvenais juste que tu essayais de suivre ton collègue de travail, le célèbre Percival Graves, qui t'avais semblé très très étrange cette journée là, d'un coup un sort puis plus rien ! Tu papillonnas des paupières, essayant de fixer ton attention sur quelque chose afin d'ouvrir tes yeux. Soudainement, tu te rendis compte que tu étais attachée ; Attachée à quelque chose qui bougeait ! Cela te réveilla immédiatement et tes réflexes d'auror prirent le dessus.
- Qui êtes-vous ? Déclinez votre identité !
- Parmi toutes les personnes de cette ville il a fallu que ce soit à vous qu'il m'attache ! grogna la personne à qui tu étais attachée. Tu reconnu immédiatement le ton narquois du propriétaire. Graves !
- J'ai été la seule personne de cette ville à me rendre compte que vous étiez bizarre. Vous avez beaucoup d'ami attentionnés dis-moi ! répliquas-tu.
- Je ne veux pas d'ami. Ça ne m'intéresse pas.
- Voyez vous ça... monsieur joue les gros durs seuls ?
- Fermez la Meyer.
- Pas question ! Je suis attaché à votre misérable personne et je ne sais même pas pourquoi je suis là !
- Grindelwald avait besoin de mon apparence. Deux Graves aurait sans doute été un peu trop voyant.
- Deux Graves sur la même planète ?! Comment la Terre tient-elle encore debout ? t'horrifias-tu.
- Meyer... son ton sentais la menace mais tu passas outre, comme toujours.
- Et parmi toutes les personnes de New York c'est votre apparence qu'il a prise ? La bonne blague il aurait pu prendre quelqu'un d'intéressant !
- La ferme ! il commençait à s'énerver, tu savais qu'avec lui il y avait une limite à ne pas franchir. Tu venais sans doute de l'atteindre. Tu changeas tout de même de sujet, sans quitter ton ton narquois.
- Bon comment on sort d'ici ?
- On va essayer de se libérer.
Tu reteins la réplique acerbe qui te brula la langue. Et vous entreprirent d'essayer de vous relever. C'était une tache assez ardue, sachant que vous étiez liés ensemble, les mains dans le dos et à genoux. Grindelwald était vraiment un peu trop intelligent ! Tu grognas et poussas un petit cri quand tu sentis que tu basculais en arrière, emportant Percival qui ne s'y attendait pas, la tête partant directement en direction du sol. Il ne put même pas se retenir avec les mains et il se retrouva à pester, le visage écrasé sous son poids et le tien.
- Si un jour on sort d'ici j'arrache un à un tes cheveux en bataille, je tus Grindelwald dans d'atroces souffrance et je fais détruire ce satané sol !
Il ne t'en fallu pas plus pour partir dans un immense fou rire. On pouvait entendre dans sa voix toute la colère mais aussi l'écrasement qu'il subissait. C'était tellement comique d'entendre l'auror le plus sérieux du MACUSA lancer ce genre de stupidité. Faire détruire le sol... Tu repartis de plus belle pendant qu'il continuait de pester. Une fois la crise passée, tu te jetas de toutes tes forces en avant ce qi vous propulsa et vous permettait de vous relever. Enfin camper sur vos deux jambes vous soupirez en concert. Vous tentèrent d'avancer, de profils, marchant en crabe jusqu'à la porte qui n'était pas verrouillée. A croire que Grindelwald pensait que vous n'arriveriez même, pas jusqu'à cette étape. Puis, d'un coup, sans te prévenir, Percival passa devant et te prit sur son dos musclé. Tu rougis en grognant ton mécontentement :
- Non mais quel crâneur tu es ! On pouvait bien descendre comme avant ! pas la peine de montrer ta formidable musculature !
Il ne répondit même pas, trop concentré dans l'effort. Même si un sourire amusé avait pris forme sur ses lèvres sans que tu puisses le voir. Tu cassais une à un ses défenses sans même t'en rendre compte. Lui-même se souvenait encore du jour de votre rencontre. Tu venais d'arriver au MACUSA, tu n'étais qu'une simple auror encore, mais quand il t'avait fait l'une de ces remarques tu l'avais immédiatement rembarré. Tu n'avais jamais été du genre à te laisser marcher sur les pieds et ce n'est pas maintenant que ça allait commencer ! Depuis ce jour, vous vous détestiez viscéralement. Vous lançant des piques à tout bout de champ. Pourtant la plupart de vos collègues vous avaient déjà demandé si vous sortiez ensemble... mais vous les aviez toujours rembarrés avec froideur. Ne sachant pas que vous aviez exactement la même réaction !
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Imagine... ( HP AF Maraudeurs... )
FanficQui n'a jamais rêvé de se réveiller dans les bras de Drago, d'aider newt et ses animaux, de sauver Sirius ou même faire partie des maraudeurs ? pas moi ! j'ai voulu vous aider... j'adore écrire et c'est pour ça que je fais des imagines ! N'hésitez p...