Imagine... ( HP AF Maraudeurs... )

Sous le peuplier... Fred pour @Elleanna_Sterelle

Tu observais la coupe de feu. Tu avais l'impression qu'elle brillait d'un éclat sans nul autre pareil, qu'elle t'attirait inévitablement. Tu ne pouvais que la dévorer du regard. D'un coup tu fus sortie de ta rêverie par une huée d'applaudissement venant principalement de la maison Gryffondor. Tu arrondis les yeux de stupeur quand tu vis les jumeaux Weasley s'approcher avec un air triomphant sur le visage. Que croyaient-ils ? Ils n'avaient pas l'âge légal pourtant ! Ils avaient seulement un an de plus que toi ! Tu étais sur ta quatrième année. Tu étais rentré à Poudlard la même année que le célèbre Harry Potter, et avais été placée dans la maison des bleu et argent. Mais il ne fallait pas se fier à ta paire de lunette qui devait te donner un petit air s'intello sérieuse : tu étais une incroyable farceuse pouvant faire preuve d'une incroyable imagination pour jouer des tours (c'était sans doute une certaine forme d'intelligence... redoutable pour le pauvre concierge de Poudlard). Tu regardais les deux frères s'avancer puis sauter à l'intérieur du cercle protecteur. Ils se tapèrent dans les mains avant d'être expulsés hors de la zone.

Tu riais aux éclats, essayant tant bien que mal de t'arrêter. Mais quand tu ouvrais les yeux tu voyais ta meilleure amie Emilie, morte de rire à tes côtés (ce qui te faisait repartir de plus belle) et lorsque tu les fermais tu revoyais encore le visage terrifié de Fred Weasley, se couvrant d'une longue barbe rousse puis blanche. Tu essayais de reprendre ton souffle, même si tu ne connaissais les deux frères que de réputation tu ne pouvais t'empêcher de dévorer la moindre anecdote à leur sujet. Tu faisais une bien piètre Serdaigle dans ces moments là, le sourire aux lèvres et les yeux brillants des blagues des deux idiots.

- Elleanna !

Tu te retournas en entendant ton nom, tu étais seule à présent, tu comptais aller chercher un livre qui te manquait à la bibliothèque et Emilie avait entraînement de Quidditch. Tu marmonnais contre le Quidditch en enroulant tes cheveux un peu rebelles autour de ton index. Tu vis Ronald Weasley, courant vers toi, aussi rouge que ses cheveux. Quand tu l'interrogeas du regard il t'avait semblé qu'il devenait encore plus rouge, tu ne pensais même pas que c'était possible !

- Est-ce que ... que tu voudrais... heu venir...avec moi...

Il s'embrouillait complètement, et toi, horrifiée par la question qu'il pourrait te poser, tu n'osais même pas finir sa phrase. Tu n'avais pas envi d'aller avec qui que ce soit au fameux bal donné à l'occasion du tournoi. Sa simple évocation te donnait envi d'aller fouiller dans les cuisines et de rassembler assez de nourriture pour tenir un siège durant le temps du bal. Tu savais que ton humour quelque peu étrange mettait (souvent) mal à l'aise les gens et tu ne t'entendais qu'avec ceux qui acceptaient ton humour. Tu ne voulais pas vraiment y aller avec le cadet de la famille Weasey...

- Là bas une licorne rose !

T'écrias-tu avant de t'enfuir à toutes jambes dans la direction opposée. Tu fus happée par des mains dans un mur que tu n'avais jamais vu avant d'avoir pu traverser le couloir. Tu poussas un cri d'horreur en croyant que c'était Dumbledore et son jumeau qui t'agressait puis partis dans une crise de fou rire en reconnaissant les jumeaux Weasley.

- Fred j'ai l'impression qu'elle se moque de nous... s'indigna George.

- Tu as raison elle semble bien trop s'esclaffer pour se moquer encore de notre crétin de frère. Répliqua Fred.

- J'ai... j'ai cru que... Essayas-tu de répondre mais tu répartis de plus belle devant leur air faussement courroucé.

- Mais tu as cru quoi à la fin ?! s'exclama Fred qui semblait impatient de savoir le motif de ton hilarité.

- Que vous étiez Dumbledore et son clone !

Ils se regardèrent mutuellement avant de se toucher la barbe avec amusement. Ils étaient tellement ridicules qu'elle ne pouvait s'empêcher d'éclater de rire. Ils avaient le don de prendre tout et n'importe quoi à la rigolade. Après avoir essuyé une dernière larme tu leur demandas :