Ozélia l'Enchanteresse et l'Académie de Salem TOME-1

Infirmerie

Je refais peu à peu surface. Mais je garde les yeux fermés.
Je suis dans ce que je pense être un lit; ce dernier est archi-moelleux et doux.
J'ai un vague souvenir de l'Académie.
Mais j'ai dû rêver. J'ai tellement stressée que j'ai imaginé tout sa.
Mais lorsque j'ouvre les yeux, je suis dans une petite pièce, au mur mauve et au sol noir.
Aucune pièce de ma maison ne ressemble à sa. Aucunes pièces d'hôpital non plus.
Je suis à l'Académie. Je n'ai pas rêver.
Un grognement sourd attire mon attention.
Je tourne la tête et aperçois Alémie, qui se réveille difficilement.
Une vague de joie m'envahis, vite remplacer par de l'inquiétude, en détaillant son visage.
Elle a un gros bleu sur la joue, son arcade porte des points de suture et sa lèvre est gonflé.
Elle tente de se relever, mais elle as du se casser une côte car dans un gémissement de douleur elle se rallonge.
- Hey, murmurais-je.
Je vous l'accorde, j'aurais pu trouver mieux à dire. Alémie tourne la tête en grimaçant. Elle m'offre un mince sourire.
A ce moment, une porte s'ouvre et une femme qui me dit quelque chose s'avance.
Elle semble mécontente.
Elle se place devant nous, les bras croisés. Une aura de puissance émane d'elle.
- Bonjour, Mesdemoiselles, dit-elle d'une voix douce. Je me nomme Hécate. Mais vous m'appellerez Dame Hécate.
- Enchantée, murmurais-je.
La femme, Hécate, me sourit.
- Vous êtes à l'infirmerie, nous apprend t'elle.
Elle nous lance un regard perçant, puis reprend :
- L'une comme l'autre, vous avez failli passer l'arme à gauche...
Ah.
-... Miss Fertsy, en raison de ses blessures, et vous, dit Hécate en me pointant d'un doigt orné d'une bague en argent, a cause de l'effort.
- Euh... dis Alémie.
- Euh... dis-je.
Hécate soupire et se pince l'arrête du nez avec ses doigts.
- Mademoiselle Fertsy, lors de votre... tentative de fuite, vous vous êtes rebellés contre l'une de nos professeurs, Madame Médée. Vous l'avez agressée et lui avez pris deux de ses armes. Vous vous êtes battue et vous voilà.
Elle se tourna vers moi.
- Quant à vous, Mademoiselle Mylles, vous avez détruit un de nos couloir d'internat et fait un énorme trou dans le sol du ledit couloir. Vous avez fait imploser le couloir en quelque sorte.

Oh. J'ai fait sa...?
J'ai tenté de me lever, mais j'étais trop fatigué. Hécate la vu, car elle a tendu la main et m'a effleuré le front.
Aussitôt, j'ai sombré une fois de plus dans le sommeil.

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