Un hululement a retenti dans ma chambre.
Vous connaissez la technique du "j'ai pas entendu je reste coucher" et ben je suis une pro.
J'ai tenue jusqu'à seize hululement, plus aigus les uns que les autres.
Vous connaissez aussi la technique " je pète un câble c'est quoi ce bruit?!?" et ben je suis médaille d'argent.
J'ai levée la tête, les yeux bouffis de sommeil. J'ai aperçus une jolie chouette noire. Je savais pas que sa exister, des chouettes noire.
Bruit identifié
Suite des opérations : DORMIR.
A peine ma tête à t'elle touché l'oreiller que cette &?!3/(+*# de chouette à recommencer à hululer.
Et aussi, la technique ultime : "Balançage d'oreiller sur le troubleur de sommeil"
De base, je suis pas une bonne viseuse. Mais cette bestiole était à juste un mètre. Un tout petit, tout petit mètre.
Je l'ai ratée.
D'un centimètre.
La chouette à hurler de plus belle. Pitié, faite que je devienne sourde.
La chouette à continuer à hurler jusqu'à ce que je me lève.
Je me suis lavé et habillée. Je ne savais pas à quelle heure était le petit déjeuner, mais si cette salo... très jolie chouette m'a réveillé, c'est qu'il y a une raison, n'est-ce pas?
J'ai lancé un regard meurtrier à la chouette.
Pour la première fois, j'ai regardé l'heure : 5 heure 44 du matin.
Du matin.
C'est dingue, j'ai toujours rêvé d'avoir une chouette noire empaillé.
On a toqué à ma porte. Une fille, Carla, je crois, a légèrement ouvert la porte.
- Tu est prête ? M'a t'elle demandée.
Prête pour quoi?
- Euh, oui, ai-je répondue.
Le rire de Carla m'ai parvenus.
- Allez viens, tu petit-déjeune avec les profs...
- Hein?!
Ah non!
- Dame Hécate m'a demandé d'aller te cherché. Généralement, c'est pour un petit-déj'.
Aïe. Aïe.
- Magne! A crié Carla.
J'ai enfilé des chaussure au pif.
Dans le couloir, Carla m'attendait. Elle avait bonne mine.
- T'as tête, chuchota t'elle.
- Quoi, ma tête ? Dis-je, sur la défensive.
- T'as la blinde de cernes.
- Comment tu fais? Gémis-je.
- J'ai douze ans, dit-elle. Je suis ici depuis mes cinq ans. Alors tu sais, le rythme...
- Évidemment.
Carla gloussa. Tendit qu'elle me guidait, j'ai tenter de résister. Le désastre dont j'étais l'origine m'attirait comme un aimant. Carla jacassait comme une pie, mais je ne l'écoutait pas.
Seule une phrase me fit sortir de ma rêverie:
- En tout, il y a trois milles sept cent trente-neuf couloirs, mille deux cent douze petit escalier de moins de douze marche et mille neuf cent quatre-vingt deux grands escaliers de plus de douze marche.
- Pardon?
Elle répéta sa phrase.
- Je ne pensais pas que c'était... si grand, dis-je.
- Oh, c'est grand, dit Carla avec désinvolture, mais c'est surtout de la hauteur. On y est.
J'ai brusquement tourné la tête.
J'étais devant une porte richement décoré.
- Bonne chance, me souffla Carla avant de déguerpir.
J'ai pris une grande inspiration et j'ai toqué.
- Entrez, répondit une voix.
J'ai ouvert la porte, m'apprêtant à passer le pire petit-déjeuner de ma vie.
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Ozélia l'Enchanteresse et l'Académie de Salem TOME-1
FantasíaJe m'appelle Ozélia, et je pensais être normale. Ce livre, ce carnet, je l'écris dans une impasse tandis qu'un monstre s'avance vers moi et ma meilleure amie. Il avance très leeeeeentement, donc j'ai le temps. Je vais écrire tout ce qui nous est ar...