Synagermos était très affectueuse. Elle n'arrêtait pas de frotter sa tête contre la mienne. C'est Julie, la Nosokóma qui est venue me rechercher.
- Elle est magnifique, murmura t'elle devant Synagermos. Comment l'as tu nommée ?
- Synagermos, dis-je.
- Hum, c'est un peu étrange, commenta t'elle.
- Sa veut dire "alarme" en grec, expliquais-je, par ce que la première fois que je l'ai rencontré, elle m'a réveillé façon alarme bien bruyante.
Julie rit devant la logique de ce nom.
- Je vais te reconduire à ta chambre, la direction la nettoyer après ton petit accident.
J'étais honteuse. Même pas deux semaines que je suis là et j'ai du foutre plus de bordel que dix élèves réunis. Elle m'a guidée dans les couloirs.
Quand nous sommes arrivés sur la plaine de marbre, je me suis raidie.
Des dizaines, voir des centaines d'élèves, attendaient, bras croisés. Alémie et Charles étaient au premier rang. Julie c'est arrêté, interdite. Quand ils m'ont vue, ils m'ont regarder avec un mélange d'horreur et de respect. Alémie et Charles ont commencer à applaudir, lentement. Ils ont vite été imiter par les autres élèves. Alémie s'est avancé et m'a aidé à me lever.
- Je leur ai tout raconté, murmura t'elle.
Je l'ai prise dans mes bras et une chose s'est produite.
Dans un scintillement, nos vêtements ont changé de forme. La robe noire d'Alémie est devenue blanche et plus longue, mon t-shirt et mon jean ont fondu pour devenir une robe identique à celle d'Alémie. Une couronne de fleurs et d'or sont apparue sur nos têtes.
Quand nous nous sommes séparés, nous avions les larmes au yeux. Les applaudissements ont redoublé et du coin de l'œil j'ai vue Julie se joindre aux élèves. Nous nous sommes incliné.
Carla s'est détaché du lot et à pointé quelque chose du doigt. En baissant les yeux, Alémie et moi avons pu constater qu'un parterre de fleur et de verdure recouvrait le sol en partant de nos pieds. Synagermos volais autour de nous en poussant des hululements joyeux. Tout les élèves applaudissait et sautait, tout joyeux.
- C'est quoi ce bazar ?!? Tonna une voix.
Médée avançais à grand pas, furibonde.
- La joie de vivre, hurla une élève de seize ans aux cheveux rose.
Des gloussements retentirent.
- Merveilleux !
C'était Circé qui avait parlé. Elle sourit et fit apparaître des pétales de fleurs dans ses mains et les lança en l'air. Elle fut imitée par les élèves qui en était capable.
- Mais... Mais voyons...! Hurla Médée.
Circé m'a lancé un clin d'œil, et je murmurais un truc à Alémie.
Nous nous avançâmes vers Médée, le bout du doigt tendu. Quand nous l'avons touché, sa robe est devenue blanche et des fleurs ont poussé dans ses cheveux. Elle semblait au bord du meurtre.
- Que c'est joli! Dit Mme. Perkins, qui venait d'arriver. Qui en est l'origine ?
Alémie et moi avons levé la main.
Mme. Perkins nous jaugea, puis finit par dire :
- Cela à beau être fort joli, ce n'est pas réglementaire, aussi je vous prierez donc de retourner dans vos chambres respectives.
Cela s'effectua sous les soupirs. Je reçus quelque claque dans le dos et compliment, et quelques filles me serrèrent dans leurs bras. Médée partit en trombe chercher Hécate, pour faire sa rapporteuse.
- Parfois, dit Circé, je me demande si ce n'est pas une gamine de sept ans qui l'habite.
Alémie et moi rigolâmes. Le sol de la plaine de marbre était recouvert de verdure et de fleurs, seul les gardes fous en marbre avais été épargné, malgré les quelques fleurs qui poussait dessus. Circé s'en alla, non sans avoir cueilli une poignée de fleur.
Mme. Perkins nous somma de nous rendre dans nos chambres. Nous partîmes, mais au dernier moment, Mme. Perkins nous dit :
- Mesdemoiselles...c'est de la très belle magie. Je vous félicite.
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Ozélia l'Enchanteresse et l'Académie de Salem TOME-1
ФэнтезиJe m'appelle Ozélia, et je pensais être normale. Ce livre, ce carnet, je l'écris dans une impasse tandis qu'un monstre s'avance vers moi et ma meilleure amie. Il avance très leeeeeentement, donc j'ai le temps. Je vais écrire tout ce qui nous est ar...