ch16 • i'm not afraid

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-PDV DANAË-

Je leur dis au revoir tandis qu'Alex ralait et je rejoignais ce grincheux.
Il abandonnait le boîtier dans la cage d'escalier et me fit monter dans la voiture.
Ceci dit, belle Porsche !

Moi: Tu m'emmènes où ?

Alex: Tu verras bien.

Je levais les yeux et le regardais de travers. Il souffla.

Alex: Je t'emmène chez notre boss.

Moi: Et en quel honneur ?

Alex: Ferme la. Tu poses trop de questions. Il veut te voir c'est tout.

Moi: Pourquoi t'es froid avec moi comme ça ? T'étais pas pareil au lycée.

Alex: Je t'ai dit que tu posais trop de questions.

Moi: Déjà tu me parles autrement parce que vu dans quel état t'es si je le voulais vraiment je me serais déjà barrée et tu serais entrain d'agoniser au sol.

Il souffla et contracta sa mâchoire ensanglantée par le sang qui coulait de ses tempes.
On arrivait dans un entrepôt que j'avais l'impression de connaître sans l'avoir déjà vu.
Oui oui c'est bizarre.

Il me tenait fermement le bras droit quand on pénétra dans le bâtiment.
Tout ce qu'il y a de plus moderne au niveau dernier cris de technologie était là. Rien à voir avec notre petite salle toute pourrie d'entraînements. Mais contrairement à ce que cela pourrait sembler être, ici règne une mentalité très étrange, les tortures les plus illégales et horribles sont utilisées sur les prisonniers et il y a environ 90% d'hommes soit un comportement tres matcho et sexiste de leur part.

Il appela l'ascenseur et une fois à l'intérieur appuya sur le bouton menant à l'étage numéro cinquante-deux.

Moi: Il y a combien d'étages dans ce truc ?

Alex: Tais toi.

Moi: Non mais t'as vraiment cru que-

Alex: La ferme !

Je me tus. Sérieux, vous voulez que je dise quoi ? Je suis dans le repère de l'ennemi.
Une sonnerie coupa notre silence pour nous indiquer que nous étions arrivés.
Nous sortîmes de l'ascenseur et à cet étage une toute autre ambiance régnait. C'était plus du genre importante entreprise avec des bureaux fermés, des hommes en costume et du café.

Nous traversions tout le long de l'étage et Alex ouvrit une porte.
La pièce était une genre de salle d'attente où des gens comme moi -prisonniers- attendaient.
Nous nous asseyions et attendions que la secrétaire nous appel.

*

Cela faisait une heure que l'on attendait et seulement trois personnes étaient rentrées dans la pièce.
La porte s'ouvrit enfin et la dame qui appelait les gens montra le bout de son nez.

Secrétaire: Alex Werley s'il vous plaît.

Alex se leva et m'ordonna de le suivre.

C'était une pièce assez grande avec d'immenses baies vitrées d'où l'on pouvait voir de là toute la ville de NY.
La pièce était tout de même vide, il n'y avait qu'un bureau au design futuriste au milieu où était installer juste derrière un homme assez enveloppé en costard-cravate et deux chaises vides face à lui.
Cet homme avait un air très sévère et très sérieux mais d'un coup il me regarda et sourit.
Ce faux sourire me fait assez flipper quand même mais bon, j'ai l'habitude.

Deux-cent-deuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant