Deux-cent-deux

ch19 • party

-PDV DANAË-

Alex: On va au MacDo. J'ai faim.

J'acquiesçais et le silence dura jusque dans la queue du drive où nous commandions ce que nous allions manger.

Alex: Je t'ai peut-être pas fait part de ce détail mais tu ne manges pas MacDo.

C'est une blague ? Ça fait 24h que j'ai rien manger, je crève la dalle bordel !

Moi: C'est une blague ?

Alex: Tu restes ma prisonnière, j'ai tous les droits sur toi.

Moi: Alex, bordel, j'ai la dalle ! J'ai pas manger depuis hier midi !

Alex: C'est pas mon problème.

Moi: T'es qu'un batard. Tu compte vraiment manger ça devant moi ?

Alex: Oui.

Moi: Tu vas me faire vivre ça combien de temps ?

Alex: Jusqu'à ce que tu comprennes comment ça marche.

Moi: Pour finir comme l'autre de Dave ? On ne l'a même pas entendue ce matin. Sûrement pas. croisais-je mes bras sur le torse.

Il haussa les épaules, attrapa sa commande et paya.

Alex: Comme tu voudras. Plus tu résisteras, plus ce sera chiant pour toi.

J'haussais les sourcils et regardais le paysage urbain par la fenêtre jusqu'à ce qu'il devienne rural.
Nous roulions pendant deux bonnes heures sans que je ne dise rien.
J'en ai marre de poser des questions qui ne mènent à rien.
Je réfléchissais plutôt à comment sortir de ce merdier.

Le paysage s'arrêta de défiler et la voiture se gara sur le bas côté de la route.
Je tournais ma tête vers Alex qui coupait le contact.

Moi: On fait quoi ici ? demandais-je sans expression.

Alex: Pourquoi t'es agressive ?

Moi: J'ai faim.

Alex: Oups j'ai tout manger.

Moi: Pff.

Alex: Bon, on s'est arrêté ici car avant d'aller chez Courtney j'aimerais en savoir plus sur toi.

Moi: C'est à dire ?

Alex: Pourquoi tu es là... Je veux dire: Pourquoi tu es arrivée ici, à New York, tu étais où avant ?

Moi: Je n'ai pas envie de te faire part de ma vie privée.

Alex: Bon Danaë répond à mes questions et arrête de me contredire !!

Je soufflais un grand coup, excédée de sa façon de procéder.

Moi: Je viens de la France.

Alex: Mais... Je croyais qu'ils t'avaient trouvés à Manhattan ? demande-t-il confus.

Moi: Oui, ta compagnie m'a trouvée à l'aéroport de Manhattan mais j'arrivais de France, croyant que quelqu'un voudrait enfin de moi.