ch24 • my dead parents are alive ?

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-PDV CAMERON-

Emma se décidait enfin à me suivre et une fois de retour sur le sol les cris devenaient de plus en plus fort, on est sur la bonne voix.

Arrivés enfin pas loin de ces deux personnes nous nous cachions et vérifions qu'il n'y avait personne armée dans la pièce.
Une fois cela vérifier nous avançions vers ces personnes et défaisons leurs liens.
Leurs poignets et chevilles étaient en sang.
La femme était silencieuse mais pleurait puis elle murmurait quelque chose d'incompréhensible du genre: "Demi" en continue sans s'arrêter.
Je n'y faisais pas attention: elle devait halluciné, ils avaient dû être victime de mal-nultriton depuis quelques années, ce n'était pas très beau à voir.
Emma essayait de porter la faible femme pendant que j'essayais de soulever l'homme (qui devait sans doute être son mari, ils avaient tout deux la même alliance).

Il s'accrocha à mon cou pour se relever avec bien du mal et me murmura quelques mots à l'oreille.
"Où est Demi ?"
Je fronçais les sourcils ne connaissant aucune Demi et lui répondit.

Moi: Désolé je ne connais pas de Demi monsieur. Vous devez halluciner, vous avez été victime de malnutrition depuis un bout de temps, nous allons vous amenés voir un médecin.

Monsieur: Non jeune homme, ne vous inquiétez pas pour moi, j'aimerais juste voir Demi. Elle doit être morte de trouille depuis toutes ces années.

Moi: Écoutez monsieur je ne connais pas de Demi, suivez moi s'il vous plaît.

Monsieur: Jeune homme ! Je l'ai entendue crier tout à l'heure ! Ne faites pas l'innocent s'il vous plaît et menez moi jusqu'elle ! s'enerva-t-il.

Moi: Ecoutez la seule personne qui a crier tout à l'heure n'est pas votre Demi !

Monsieur: Alors puis-je savoir son nom s'il vous plaît ?

Moi: Danaë, elle s'appelle Danaë Clouds monsieur.

La femme s'écroula en larme pas terre et Emma avait bien du mal à la relevée.
L'homme avait les larmes aux yeux et une main devant sa bouche.

Monsieur: Merci jeune homme. me dit-il avant de prendre de l'air à pleins poumons et de crier à une forcée surhumaine vu son état.
"DEMI CLOUDS !!"

-PDV DANAË-

"DEMI RÉPOND MOI JE T'ENPRIS !"
implora de plus en plus l'homme se trouvant maintenant en haut du mont de débris de meubles, je pouvais le voir, comme le reste des personnes se tenant à ses côtés mais je restais là à fixer Shawn qui avait l'air perdu de me voir dans cet état.

Je.. Ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas l'être de toute façon. Mes parents sont morts, je les ai vus mourrir devant moi je ne pouvais..
Je ne pouvais pas me retourner même si j'en avais extrêmement envie mais une sorte de mélange d'angoisse, de peur et d'adrénaline forma une boule dans mon estomac.

"S'il te plait." souffla une voix féminine.

Shawn: D..Dan' ça va aller ? demanda Shawn en passant vivement sa main devant mes yeux tout en ayant une expression faciale criblée de douleur dû à sa blessure.

Moi: Je.. Ça va aller, affirmais-je déboussolée.

Il me prit la main voyant que je n'étais pas sereine, je le remerciais au plus profond de moi sans prononcer un seul mot.
Je pris une grande inspiration et me retournais.

Ils étaient là, devant moi, tout les deux, ceux qui m'ont changés après leur soit disant mort.
J'ouvrais ma bouche mais rien ne sortait, ça devait être un rêve ou plutôt un cauchemar.
Mes yeux étaient remplis de larmes.

Moi: P..Papa ? Maman ? balbutiais-je.

Ma mère: Ho ma chérie ! s'écria-t-elle.

Ils arrivèrent tout courants vers moi. Ils étaient cependant dans un sale état, leurs traits étaient durement creusés.
Je ne pouvais presque pas les reconnaître.
Ils se jetèrent dans mes bras sans aucune force physique, rien que d'arriver jusqu'à moi devait être extrêmement difficile pour leurs corps fébriles. Je les serraient de toutes mes forces dans mes bras, mes larmes coulaient à flot.

Moi: Je rêves, vous êtes morts.. dis-je déconcerté.

Même si je ne voulais pas les lâcher et que leur présence m'étais rassurante j'étais obligé de me convaincre en disant cela car je pouvais pas croire autre chose mais à ce moment là mon cerveau était embrouillé.

Ma mère: Nous sommes bel et bien là chérie, mais ne t'occupes pas de ça, c'est une longue histoire, nous te la décrirons en temps voulus.

??: Je ne vous donnerez pas cette chance.

Deux-cent-deuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant