Deux-cent-deux

ch1 • welcome usa

-PDV DANAË-

Je sortais du bureau en courant, je n'avais plus rien à dire. Déjà que j'avais du mal à m'habituer aux français alors aux américains n'en parlons pas. C'était hors de question que j'y aille... mais j'y étais bien obligée.

Moi: Allez bye bande de cons.

Je passais au dessus de la barrière pendant que les surveillants me couraient après. C'était assez drôle enfait.

Surveillante: Danaë tu fais quoi là ?!

Moi: Vous voulez que j'aille en Amérique ? Et bien j'y vais ! Maintenant.

Surveillante: Ok, si tu veux je te conduit -là maintenant tout de suite- mais fais pas de conneries.

Cette surveillante est ma tutrice en maison d'accueil, il n'y a qu'à elle que je fais confiance et c'est ce qui explique qu'elle m'aime bien.

Je préparais mes affaires tout en pensant à tout ça.
Assez bizarre des américains qui veulent d'une ado française mais bon, c'est comme ça, de toute façon je n'ai plus rien à perdre.

18h12: départ pour l'aéroport.
20h04: arrivée à l'aéroport.

Je descendais de la voiture précédée de ma tutrice.
On prit mes valises et les emmenait sur le tapis roulant fait pour les embarqués.
J'arrivais à la porte de mon vol.

« Départ imminent dans 15 minutes »

Je me dépêchais de montrer mes billets et rentrais dans l'avion.

Je fais un dernier au revoir à Anaïs, ma tutrice, et l'avion decolla pour New-York, 00h00.

Le trajet était long et je ne la sentais pas cette adoption.

Bref.

6h46: arrivée à l'aéroport de Manhattan.

Je descendis de l'avion et regardais tout autour de moi. Tout est magnifique et gigantesque. Je pris mes valises et allais au point de rendez vous.

J'attendais, J'attendais, J'attendais... Je regardais ma montre désespérément quand je ne puis plus la voir.

Une main m'aggrippa et je fis un vol planée pour arriver dans une voiture noir.
Je n'ai rien vu venir, pas le temps de me débattre ou de réfléchir.

Je fus dans les vapes pendant quelques secondes et repris mes esprits.
J'avais les mains liés et les yeux bandés. On m'avait sans doute mis sur la plage arrière du véhicule. Je me débattait mais rien à faire, l'homme qui me tenait avait vraiment trop de force.

l'homme: Vas-y démarre.

Une autre personne étant le conducteur démarra la voiture.
Le trajet d'une heure se fit dans le silence.

Perso je crois pas que ce soit eux ceux qui m'ont adoptés.
-ironie hein, c'est SUR que c'est pas eux... quand même...
Au bout d'un moment la voiture s'arrêta.

l'homme: On sort de là, bouge toi.

Je ne voulais pas sortir mais j'étais perdue alors je le suivit à contre coeur.

On m'assit sur une chaise et me retira le bandeau qui cachait mes yeux.
En face de moi je vis un homme avec les cheveux qui commencent à devenir gris, une mâchoire carré et un costard.

l'homme au costard: Ça va juste piquer un peu. dit-il avec un large sourire.

Je ne comprenais pas trop mais quand je vis une aiguille à tatouage (jsp si ça se dit comme cela dsl) je commençais à être vraiment effrayée, je déteste plus que tout les tatouages et piercing.
Enfin sur moi sinon sur les autres je m'en fiche calmez vous, chacun fait ce qu'il veut.

Je me débattais alors de toute mes forces.

l'homme au costard: On y arrivera pas, calme là.

Après cette phrase je sentis une aiguille se planter dans mon cou, celle-ci n'était pas une aiguille à tatouage.
Deux minutes et j'étais dans les vapes, je voyais trouble et entendais peu, comme si j'étais dans l'eau.

On souleva l'arrière de mon t-shirt et on y tatoua quelque chose, sans doute le numéro qu'il venait de lui dicter:

« 202 »

Suite à cela comme je ne pouvais plus bouger. On me porta et me jeta dehors comme un vulgaire déchet.

l'homme au costard: Laissez là, je n'en ai plus besoin pour l'instant.