Chapitre 16

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ENRIQUE

Elle me regarde intensément comme pour essayer de lire dans mes pensées, s'approche d'un pas jusqu'à ce que sa poitrine se colle à mon torse et pose ses lèvres sur les miennes ; j'ai beaucoup de mal à croire ce qui se passe. Elle est désir, elle est tendresse et elle m'embrasse. Je n'ose pas bouger de peur qu'elle ne s'arrête, mais elle continue et mordille ma lèvre, j'ouvre instinctivement la bouche et elle y glisse sa langue pour venir goûter la mienne. Je suis conscient que c'est elle qui a le contrôle de la situation.

Encore une nouveauté, c'est bien la première fois que je laisse mener la danse... mais très franchement, ai-je eu à un moment le pouvoir avec Claire ?

Son soupir de satisfaction est pour moi un feu vert, je peux à mon tour lui démontrer la force de mon désir, je glisse mes mains sur ses hanches. Elle me laisse l'attirer contre mon érection et je commence ainsi un rythme sensuel avec nos langues. Ce baiser est le plus langoureux que j'aie reçu ou même que j'aie donné jusqu'à présent.

Elle s'écarte de moi, je me penche en avant pour ne pas mettre un terme à notre premier baiser.

Ses lèvres se sont détachées... trop tard.

Son regard est brûlant de désir, le mien doit être aussi ardent.

Elle caresse du bout de ses doigts ma nuque puis laisse ses paumes se déplacer sur mon torse jusqu'à ma taille. Mes mains descendent sur ses fesses puis remontent lentement sur ses reins où je peux enfin toucher sa peau. Elle tire sur les pans de ma chemise, passe timidement ses mains sous le tissu et effleure mes pectoraux nus. Là, c'est moi qui ne peux refréner un soupir satisfait. Je ferme les yeux, laissant monter le désir qui déferle en moi sans plus penser à autre chose.

Sa bouche taquine ma mâchoire et emprunte le chemin de mon cou qu'elle mordille. Cette fois c'est certain, je suis foutu. Je lève mon visage pour profiter de ses tendres baisers, je suis au paradis et en enfer en même temps. Elle m'apprivoise de ses mains et je me grise des doux mouvements de ses doigts. Je suis emporté, troublé par le désir que je ressens, elle dispose de mon corps et j'aime la manière dont elle le sculpte.

Je suis la courbe de sa colonne, remontant son top au-dessus de sa poitrine, elle ne porte aucun soutien-gorge et mes mains sont attirées par l'appel de ses seins. Je dessine de mes pouces les arrondis autour de ses globes, tout en remontant doucement vers ses bourgeons tendus.

N'y tenant plus, je finis de lui enlever son haut afin qu'elle se retrouve uniquement vêtue de son jean et de ses escarpins, je l'admire sans aucune pudeur. Mes bras soulèvent ses fesses que je pose sur mon bureau afin de poursuivre au mieux mes caresses.

Emprisonné entre ses cuisses, je me sens prêt à l'emmener dans une volupté sans limites. J'abaisse mon visage vers sa poitrine et d'un battement de cils, je l'embrasse tendrement entre ses deux seins. De ma langue, je joue le chaud et le froid, j'éprouve un plaisir indescriptible quand ma dernière caresse lui arrache un cri de gorge.

Je sens les boutons de ma chemise s'ouvrir sur mon torse et ses ongles s'enfoncer dans mes épaules.

— Aide-moi, s'il te plaît... susurre-t-elle d'une voix urgente, chargée de désir.

Je sais que l'endroit où nous nous trouvons n'est pas propice aux effusions telles que je les imagine, mais je suis sous son emprise. Tout en prenant entre mes paumes son visage, je l'embrasse avec une férocité décuplée. Je la soulève une nouvelle fois et la porte pour la plaquer contre le mur. Nous ne sommes que désir et fièvre, ma bouche reprend possession de la sienne. Nos langues s'emmêlent dans un besoin brut de se retrouver, nos dents s'entrechoquent sous nos assauts.

L'aimer ? Même pas en rêve ! ( titre disponible en intégralité à la vente).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant